Sunday, November 10, 2019

Bishop Pierre Daniel Huet on Kristina and Pierre Bourdelot

Pierre Daniel Huet (1630-1721) was a French churchman and scholar, editor of the Delphin Classics, founder of the Academie du Physique in Caen and Bishop of Soissons from 1685 to 1689 and afterwards of Avranches.

Sources:

Pet. Dan. Huetii, episcopi Abrincensis, commentarius de rebus ad eum pertinentibus, pages 103 to 107, by Bishop Pierre Daniel Huet, published by Henri du Sauzet, 1718


Mémoires de Daniel Huet, évêque d'Avranches, traduits pour la première fois du latin en français, pages 65 to 68, translated by Charles Nisard, 1853


The account:

Postquam Holmiam venimus, prima nobis cura fuit Reginam consalutare. Ejus autem gratiâ tum florebat Bourdelotius Medicus, natione Gallus, origine Æduus, Bourdelotii illius sorore natus, qui famam aliquam decusque inter Literatos consecutus est, editis in veteres aliquot Scriptores non indoctis commentariis. At alter ille, quò commendabiliorem se præstaret, nomen adscivit avunculi, cùm Michonius paterno nomine appellaretur. Huic curam valetudinis suæ affectæ & languentis ut committeret Regina, suffragatione sua & commendatione perfecerat Salmasius, Æduus & ipse. Michonius verò, Medicæ quidem artis non erat inscius, plus tamen longè valebat artibus aulicis, quas diu cum Medicina inter nobilium feminarum cathedras exercuerat. At planè rudis erat aliarum disciplinarum, quas qui callent, dicuntur eruditi. Ex acerimis harum studiis cùm languorem contratraxisset Regina, febriculisque identidem tentaretur, libros primùm omnes ab ea removit Bourdelotius, rebus ipse suis & existimationi hac ratione callidè consulens, denuntiavitque certissimum vitæ periculum si pergeret literis operam dare. Tum in privatis colloquiis, deridiculum quid & esse & haberi jactabat, mulierem doctam apud elegantiores aulæ Gallicæ feminas. Accedebat ad hæc jocorum & facetiarum arguta festivitas, quibus mirificè captus est puellaris animus, ut apud eam penè jam sorderet omnis honos liberalis doctrinæ. Nam in Christina tam flexibilis fuit atque mollis ingenii indoles, ut ex alienis judiciis tota penderet, eorum præcipuè qui aliqua meritorum specie ejus existimationem fuissent adepti. Nam cùm literarum amore flagrans, Salmasio se aut Vossio tradidisset in disciplinam, ad eorum opiniones ita se componebat, ut quoscunque apud eam præconiis celebrassent suis, eo statim ad se accerseret: quos inter numerandus est Bochartus, veteri necessitudine Vossio conjunctissimus. Cùm ergo ex Bourdelotii consilio, abjectis studiis, dedisset se animi relaxationi & otio, & meliusculè se habere cœpisset, tum verò se ejus ope non convaluisse modo, sed & ad vitam rediisse prædicabat. Jam inde ergo tam dicto audiens Scurræ fuit, ut eam propemodum eruditionis suæ pœniteret. Quæ res omnem penè intercepit itineris nostri suavitatem, effecitque ut parum liberaliter, nec pro meritis exceptus sit Bochartus, accersitus præsertim velut ab alio orbe, tanto studio, tamque crebro efflagitatu. Nec dubitabamus, quin ea essent ad Bourdelotium auctorem & impulsorem referenda, qui sua scilicet interesse putabat, inde extrudi viros eruditos; ne bonarum literarum ignorantia, cujus sibi conscius erat, ex propinquo appareret. Nec aliam ob caussam tam inhumanè visus est Vossius à Suecia ablegari.

Abhorrebat porrò valde Regina à nuptiis, meque ab iis vehementer absterrebat: utque dicax erat & multi joci, legisse se narrabat apud Pausianam, hominem quemdam Argivum, mihi cognominem, uxorem suam deprehendisse in adulterio, mali id esse ominis, caverem itaque ab hujusmodi infortunio. At ego respondi tutum & contrario esse me posse hoc exemplo, cùm vir ille injuriam sibi illatam, cæsis uxore & adultero, egregriè ultus sit: ac præterea neutiquam convenire nomina, Υήττον hunc nomine esse dictum; me verò id nominis adspernari, & dici Υέτιον, quod unum est ex Jovis cognomentis.

In hac literarum vastitate crescebat nihilominus Bibliotheca regia, & numero librorum & dignitate, qui undecunque collecti in eam confluebant. Nam ad eos, quos inter Germanicas manubias deportaverat in Sueciam Gustavus Adolphus Rex, accesserant multi, in sectione Bibliothecæ Mazarinianæ pretio emti, tum & Johannis Gerardi Vossii Bibliotheca, grandi ære de Isaaco filio redemta. His addita fuerat Bibliotheca Petaviana, tota libris antiquis, Græcis & Latinis, manu exaratis; item Gaulminiana, tota libris Ebraïcis, Arabicis, aliisve exoticis hujus generis conflata, quæ paulò pòst tamen ad Gaulminum, immane huic pretium statuentem, rediit. Illuc quoque plurimos optimæ notæ codices intulerat Isaacus Vossius, à se passim per Europam magnâ diligentiâ conquisitos: in his volumen Græcum satis grande, antiquum, manu descriptum, quo Commentariorum Origenis in Matthæum continebantur Tomi aliquot, & ejusdem præterea Tractatus de Oratione. Quod cùm intellexissem venisse à Vossio, quæsivissemque deinde ex eo unde illud habuisset, & quid eo post meum ex Suecia discessum esset factum, respondit ille, raptum fuisse primò à militibus in direptione Vormaciensis Bibliothecæ, & vili pretio coemtum ad se pervenisse. Enimvero id nactus, adhortante Bocharto, describere statim sum aggressus, potestate mihi facta à Regina. Atque hinc prodiit Origenianorum Commentariorum editio, quæ sequentibus subinde annis à me procurata est.

French translation (by Nisard):

Arrivés à Stockholm, notre premier soin fut de saluer la reine. Son favori était alors Bourdelot, médecin français, né en Bourgogne, de la sœur de ce Bourdelot qui se fit quelque réputation parmi les gens de lettres, par des commentaires estimables sur quelques écrivains anciens; celui-là, pour se recommander davantage, avait pris le nom de son oncle, le sien propre étant Michon. La reine, à la recommandation de Saumaise, aussi Bourguignon, lui avait confié le soin de sa santé délicate et chancelante, et Michon, quoiqu'il ne manquait pas de connaissance en son art, en avait plus encore dans l'art du courtisan, qu'il avait pratiqué longtemps avec la médecine auprès des femmes de qualité. Il était dépourvu d'ailleurs de toute espèce d'érudition. Les excès de l'étude ayant fait tomber la reine dans un état de langueur accompagné d'une fièvre intermittente, Bourdelot commença par lui ôter tous ses livres; en quoi il montrait bien le souci qu'il avait de sa place et de sa réputation; il lui déclara ensuite qu'il y allait de sa vie, si elle persistait à étudier. Dans les conversations qu'il avait avec elle, il affectait de lui rappeler le ridicule dont les belles dames de la cour de France frappaient les personnes du sexe qui se piquaient de science; il l'égayait de plus par des plaisanteries et des bons mots. Par là, il prit peu à peu un tel ascendant sur l'esprit de la jeune reine, qu'il la dégoûta presque de ses doctes études. Christine était d'un caractère faible et inconstant. Elle adoptait sans examen les jugements d'autrui, de ceux surtout qui avaient su gagner son estime par la seule apparence du mérite. Pendant que, emportée par sa passion pour les lettres, elle étudiait avec Saumaise ou Vossius, elle acceptait si docilement leurs opinions, qu'elle invitait à venir à sa cour tous ceux dont ils lui avaient dit du bien. C'est ce qui eut lieu pour Bochart, le très-ancien ami de Vossius. Ayant donc, sur l'avis de Bourdelot, secoué le joug de l'étude, et cherché le repos et la distraction, elle commença de se mieux porter, et dit à tout le monde qu'elle devait à son médecin, non-seulement la santé, mais la vie. Depuis lors, elle eut une foi si aveugle en ce bouffon, qu'elle se repentait presque d'être savante. Tout cela troubla un peu l'agrément de notre voyage, et fut cause que Bochart, appelé d'abord avec autant d'insistance que s'il eût été un homme de l'autre monde, ne fut pas reçu avec les égards qu'il méritait. Nous ne doutions pas qu'il ne fallût en imputer la honte à Bourdelot, auquel il importait, selon lui, d'éloigner les savants, de peur que l'ignorance dont il se savait atteint ne devint plus sensible par la comparaison. Ce fut là probablement le seut motif du renvoi sauvage de Vossius.

La reine avait le mariage en horreur et cherchait à me faire partager son sentiment. Comme elle était plaisante et libre dans ses propos, elle racontait qu'elle avait lu en Pausanias, qu'un homme d'Argos, du même nom que moi, avait surpris sa femme en adultère; que cela ne me présageait rien de bon, et que je prisse garde qu'il ne m'en advint autant. Je répondis que cet exemple n'avait rien qui m'inquiétât, puisque le mari dont il est question se vengea amplement, en tuant sa femme et le complice; que d'ailleurs nos noms ne s'accordaient nullement, l'Argien s'appellant ϒήττov, nom que je repoussais avec mépris, et moi ϒίτιoν, qui est un des surnoms de Jupiter (Pluvius, de pluie).

Nonobstant ce désolant abandon des lettres, de la part de la reine, sa bibliothèque ne laissait pas de s'augmenter d'un nombre considérable d'excellents livres qui y affluaient de toutes parts. Car, à ceux que Gustave Adolphe avait apportés en Suède, parmi les dépouilles enlevées à l'Allemagne, étaient venus se joindre ceux achetés à la vente de la bibliothèque Mazarine, ainsi que la bibliothèque même de Jean-Gérard Vossius, payée fort cher à son fils Isaac. Il y avait de plus la bibliothèque de Petau, formée tout entière de manuscrits grecs et latins; celle de Gaulmin, toute composée de livres hébreux, arabes et d'autres langues de ce genre, laquelle fut pourtant renvoyée depuis à Gaulmin, qui en voulait un prix fou. Isaac Vossius y avait apporté aussi plusieurs bons manuscrits qu'il avait recueillis dans différents pays de l'Europe avec le plus grand soin. Il en était un surtout en langue grecque, assez considérable et ancien, qui contenait quelques tomes des commentaires d'Origène sur saint Mathieu, et de plus son traité de la Prière. Ayant appris que ce volume venait de Vossius, et ayant demandé à ce dernier d'où il l'avait eu, et ce qu'il en avait fait depuis mon départ de la Suède, il me répondit qu'il provenait du pillage de la bibliothèque de Worms, et qu'il était venu en sa possession, après avoir été acheté des soldats à vil prix. Sur les instances de Bochart, je me procurai ce volume et le fis copier aussitôt avec la permission de la reine. De là vient mon édition des commentaires d'Origène, que je publiai quelques années après.

Swedish translation (my own):

Efter att ha anlänt till Stockholm var vår första omsorg att hälsa på drottningen. Hennes favorit då var Bourdelot, en fransk läkare, född i Bourgogne till den där Bourdelots syster som gjorde ett visst rykte bland män av bokstäver, genom uppskattade kommentarer om några antika författare; den här, för att rekommendera sig själv mer, tog namnet på sin morbror, hans egen var Michon. Drottningen hade på förslag av Saumaise, också bourguignon, anförtrott henne vården av hennes ömtåliga och vackla hälsa, och Michon, fastän han inte saknade kunskap i sin konst, hade ännu mer i hovmannens konst, att han hade praktiserat länge inom medicin med kvinnor av kvalitet. Han saknade dessutom alla slags lärdomar.

Efter att ha fått drottningen att falla i ett tillstånd av slarv åtföljd av en periodvis feber, började de överflödiga studierna med att ta bort alla hennes böcker, i vilka han visade sin omsorg om sin plats och sitt rykte; han berättade sedan för henne att det satte hennes liv i fara om hon fortsatte att studera. I de samtal han hade med henne, påverkade han att påminna henne om det förlöjligande med vilket de vackra damerna vid det franska hovet slog män av det kön som stoltserade med vetenskapen; han roade henne mer med skämt och goda ord. Därigenom fick han så småningom en sådan höjd över den unga drottningens sinne att han nästan äcklade henne med hennes lärda studier.

Kristina var svag och vankelmodig. Hon antog, utan sitt eget omdöme, andras omdömen, särskilt från de som hade förtjänat hennes aktning genom blotta sken av förtjänsten. Medan hon, medförd av sin passion för lettres, studerade hos Saumaise eller Vossius, accepterade hon så lydigt deras åsikter att hon bjöd in att komma till hennes hov alla dem som de hade sagt gott till henne. Detta gjordes för Bochart, den mycket gamla vän till Vossius. Efter att därför, på råd av Bourdelot, ha skakat av sig studiens ok och sökt vila och distraktion, började hon må bättre och berättade för alla att hon var skyldig sin läkare inte bara sin hälsa, utan sitt liv. Sedan dess hade hon en så blind tilltro till denna narr att hon nästan ångrade sig från att ha blivit lärd.

Allt detta störde vår resa en aning och gjorde att Bochart, som till en början kallats lika enträget som om han varit en man av den andra världen, inte togs emot med den respekt han förtjänade. Vi tvivlade inte på att det var nödvändigt att tillskriva Bourdelot skammen, som det var viktigt, enligt hans mening, att hålla de lärda borta, för att inte den okunnighet som han visste att han kunde uppnå skulle bli mer märkbar i jämförelse. Detta var förmodligen den enda anledningen till Vossius' vilda uppsägning.

Drottningen hade en fasa över äktenskapet och försökte få mig att dela hennes känslor. Medan hon skämtade och var fri i sina kommentarer, berättade hon att hon hade läst i Pausanias att en man från Argos, med samma namn som jag, hade överraskat sin hustru i äktenskapsbrott; att det inte bådade gott för mig och att jag måste se till att det inte hände mig. Jag svarade att detta exempel inte hade något att oroa mig för, eftersom mannen i fråga hämnades sig och dödade sin hustru och medbrottsling; att dessutom våra namn inte överensstämde alls, den mannen från Argos hette Υήττov, ett namn som jag avvisade med förakt, och jag var Υίτιoν, vilket är ett av binamnen på Jupiter (Pluvius, regn).

Trots detta bedrövliga övergivande av les lettres från drottningens sida, misslyckades inte hennes bibliotek att utökas med ett ansenligt antal utmärkta böcker som strömmade in från alla håll. Utöver de som Gustav Adolf hade fört till Sverige, hade bland bytet som tagits från Tyskland funnits de som köpts från Mazarinbiblioteket, samt Johannes Gerardus Vossius bibliotek, som varit hans son Isaac mycket kärt. Där fanns också biblioteket i Petau, bildat helt av grekiska och latinska manuskript; det av Gaulmin, alla sammansatta av hebreiska, arabiska och andra språk av detta slag, som dock skickades tillbaka till Gaulmin, som ville ha ett otroligt pris. Isaac Vossius hade också tagit med sig flera bra manuskript som han med största omsorg hade samlat i olika länder i Europa. Han var särskilt erfaren i det grekiska språket, ganska betydande och uråldrigt, som innehöll några volymer av Origenes kommentarer om St. Matteus, och även hans avhandling om bön. Efter att ha hört att denna volym kom från Vossius, och efter att ha frågat den sistnämnde var han fått den, och vad han gjort sedan min avresa från Sverige, svarade han att den kom från plundringen av Worms bibliotek och att den kommit in i hans besittning, efter att ha köpts soldater till billiga priser. På Bocharts insisterande skaffade jag denna volym och lät kopiera den omedelbart med drottningens tillstånd. Därifrån kommer min upplaga av Origenes kommentarer, som jag publicerade några år senare.

English translation (my own):

Arriving in Stockholm, our first care was to greet the Queen. Her favourite then was Bourdelot, a French doctor, born in Burgundy to the sister of that Bourdelot who made some reputation among men of letters by estimable commentaries on some ancient writers; this one, to recommend himself more, took the name of his uncle, his own being Michon. The Queen, at the suggestion of Saumaise, also Bourguignon, had entrusted to her the care of her delicate and faltering health, and Michon, although he did not lack knowledge in his art, had even more in the art of the courtier, that he had practiced a long time in medicine with women of quality. He was, moreover, devoid of any kind of erudition.

The excesses of study having caused the Queen to fall into a state of languor accompanied by an intermittent fever, Bourdelot began by taking away all her books, in which he showed his concern for his place and his reputation. He then told her that it was putting her life in danger if she persisted in studying. In the conversations he had with her, he affected to remind her of the ridicule with which the beautiful ladies of the court of France struck men of the sex who prided themselves on science; he amused her more with jokes and good words. By this he gradually gained such an ascendancy over the mind of the young Queen that he almost disgusted her with her learned studies.

Kristina was weak and fickle. She adopted, without examination, the judgments of others, especially those who had earned her esteem by the mere appearance of merit. While, carried away by her passion for letters, she studied with Saumaise or Vossius, she so obediently accepted their opinions that she invited to come to her court all those of whom they had said good to her. This was done for Bochart, the very old friend of Vossius. Having, therefore, on the advice of Bourdelot, shaken off the yoke of study and sought rest and distraction, she began to feel better and told everyone that she owed her doctor not only her health, but her life. Since then, she had such blind faith in this jester that she almost repented of being learned.

All this disturbed our journey a little, and caused Bochart, who had been called at first as insistently as if he had been a man of the other world, was not received with the respect that he deserved. We did not doubt that it was necessary to impute the shame to Bourdelot, from whom it was important, in his opinion, to keep the scholars away, lest the ignorance of which he knew himself to be attained would become more perceptible by comparison. This was probably the only reason for Vossius' savage dismissal.

The Queen had a horror of marriage and was trying to make me share her feelings. As she was jesting and free in her remarks, she related that she had read in Pausanias that a man of Argos, of the same name as myself, had surprised his wife in adultery; that it did not augur well for me, and that I must take care that it did not happen to me. I replied that this example had nothing to cause me worry about, since the husband in question avenged himself, killing his wife and the accomplice; that, besides, our names did not agree at all, the Argive being called Υήττov, a name which I rejected with contempt, and I was Υίτιoν, which is one of the nicknames of Jupiter (Pluvius, of rain).

Notwithstanding this distressing abandonment of the letters on the part of the Queen, her library did not fail to be augmented by a considerable number of excellent books which poured in from all sides. In addition to those which Gustav Adolf had brought to Sweden, among the loot taken from Germany, had come those which had been bought from the Mazarin library, as well as the library of Johannes Gerardus Vossius, which had been very dear to his son Isaac. There was also the library of Petau, formed entirely of Greek and Latin manuscripts; that of Gaulmin, all composed of Hebrew, Arabic and other languages ​​of this kind, which was however sent back to Gaulmin, who wanted an unbelievable price. Isaac Vossius had also brought several good manuscripts which he had collected in different countries of Europe with the greatest care. He was experienced especially in the Greek language, quite considerable and ancient, which contained some volumes of Origen's commentaries on St. Matthew, and also his treatise on prayer. Having heard that this volume came from Vossius, and having asked the latter where he had gotten it, and what he had done since my departure from Sweden, he replied that it came from the looting of the Worms library, and that it had come into his possession, after having been bought soldiers at cheap prices. At the insistence of Bochart, I procured this volume and had it copied immediately with the Queen's permission. From there comes my edition of Origen's comments, which I published a few years later.


Above: Kristina.


Above: Bishop Huet.

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