Tuesday, February 9, 2021

Kristina's letter to King Louis XIV of France, dated September 21/October 1 (New Style), 1661

Sources:

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 3, pages 235 to 236, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1759; original at the National Library of Naples (Biblioteca Nazionale Vittorio Emanuele III)


Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; X: Lettere a diversi; Lettere a diversi particolari; 185: Christine de Suède au roi de France, Hambourg, 1 octobre 1661 (digitisation pages 184v-185r to 185v-186r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere a diversi, : , 1601-1700.

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Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).



"Voici sa Lettre à Louis XIV (Lettere à Div. le 1. Oct. l. c. p. 120.)."

"Here is her letter to Louis XIV (Lettere a diversi, October 1, l. c., page 120.)."

The letter:

Al Rè di Francia
a di p[rim]o 8bre[.]
Monsieur mon frere, S'il S'agissoit de quelque moindre interest que de celuy de la gloire de Dieu, et du Seruice de Son Eglise, Je me contenteray de remercier V. M[aies]tè de la bontè que Vous auez eu de me fauoriser de uos Lettres de faueur que ie Vous auois demande pour le Roy de Danemarque, et pour cette Ville; mais puisqu'il S'agist d'vn'affaire de telle importance, Je m'asseure que V. M. receuera agreablement non Seulement mes remerciements que le Conte Gualdo a ordre de luy rendre de ma part, mais aussi que Vous S[o]uffrirez qu'il Vous Suggere ce que Je iuge necessaire pour obtenir à V. M. la gloire de [e]Stabilir la libertè de l'exercïce de nostre S[ainte]. Religion en ces quartiers; V. M. Se Sert enuers moy de termes [Si] obligeants qu'elle me remercie de ce que J'ay voulů partager auec elle cette gloire, mais Vous me permetterez de Vous dire que c'est à vous mesme que Sera toutte la gloire, et [tout] le merite du Succez puis qu'il est certain que ie n'aurois que la part que V. M. me donne en permettant que Vos Let[t]res passēt par mes mains, et que Je adiouste mes intercessions à vostre authoritè pour obtenir vn dessein Si glorieux; L'affaire dont il S'agist est pleine de difficultes, et d'obstacles, et ie conois ma foiblesse; c'est pourquoy J'ay recours encore vne fois à l'assistence, et à l'authoritè de V. M. et me promets vn heureux Succez pourueu que vous ayez la bontè de l'employer fortement, et Serieusement, auec un Si puissant appuy ie ne trouueray rien d'impossible, et puisque ie Suis persuadee que vos Let[t]res produ[i]rront les effets, que ié desire et que c'est tout ce que le Conte Gualdo a ordre de vous demander de ma part, J'espere que V. M. ne me le Refusera pas, et qu'elle choisira les termes les plus expressifs, et efficaces pour faire con̄oytre qu'elle desire fortement, et Serieusement pour Moy. Si V. M. a la bonte d'escouter ce que le Conte Gualdo luy dira de plus de ma part Je ne doute pas qu'elle ne consente a la faveur, que ie luy demande et qui Sera pour moy la plus grande, dont iè pourroy vous estre redeuable. Je m'asseure que V. M. a trop d'amour pour la gloire, et trop d'amitie pour moy pour me refuser vostre assistence en cette occàsion, et puisque Vous agisses pour vos propres Sentiments, il est impossible que vous poussiez vous refuser a la gloire, elle est le plus digne obiet de la passion de ceux, qui naissent comme Nous, et vostre belle, et miraculeuse naissancé vous engage preferablement a touts d'employer vostre puissance, et les grands talents, que Dieu vous a donnè pour la gloire de Son Seruice, et pour le bien de Son Eglise, dont les Roys vos Ancestres Se Sont rendus les appuys, pour Moy Je m'interesse auec ioye a la gloire, que vous alle[z] acquerir, et Je preuoy auec Satisfaction que vous vous y prennez d'un ayr qui esgalera la uostre a celles des plus fameux de Siecles passes, et que V. M. Se va rendre l'ornement, et la felicite du nostre. Je uous demande la continuation de l'honneur de uostre amitie, et de vostre Souuenir, et uous proteste que Je Seray toute ma vie
Monsieur mon frere
V[ost]re bonne Soeur, et tres affectionnee Amie
C. A.

With modernised spelling:

Al re di Francia.
A dì primo ottobre.
Monsieur mon Frère,
S'il s'agissait de quelque moindre intérêt que de celui de la gloire de Dieu et du service de son Église, je me contenterais de remercier Votre Majesté de la bonté que vous avez eu de me favoriser de vos lettres de faveur que je vous avais demande pour le roi de Danemark et pour cette ville; mais puisqu'il s'agit d'une affaire de telle importance, je m'assure que Votre Majesté recevra agréablement non seulement mes remerciements que le comte Gualdo a ordre de lui rendre de ma part, mais aussi que vous souffrirez qu'il vous suggère, ce que je juge nécessaire pour obtenir à Votre Majesté: la gloire d'étabilir la liberté de l'exercice de notre sainte religion en ces quartiers.

Votre Majesté se sert envers moi de termes [si] obligeants qu'elle me remercie de ce que j'ai voulu partager avec elle cette gloire, mais vous me permettrez de vous dire que c'est à vous-même que sera toute la gloire et [tout] le mérite du succès, puisqu'il est certain que je n'aurais que la part que Votre Majesté me donne en permettant que vos lettres passent par mes mains et que j'ajoute mes intercessions à votre autorité pour obtenir un dessein si glorieux.

L'affaire dont il s'agit est pleine de difficultés et d'obstacles, et je connais ma faiblesse; c'est pourquoi j'ai recours encore une fois à l'assistance et à l'autorité de Votre Majesté et me promets un heureux succès, pourvu que vous ayez la bonté de l'employer fortement et sérieusement. Avec un si puissant appui, je ne trouverai rien d'impossible, et puisque je suis persuadée que vos lettres produiront les effets que je désire, et que c'est tout ce que le comte Gualdo a ordre de vous demander de ma part.

J'espère que Votre Majesté ne me le refusera pas et qu'elle choisira les termes les plus expressifs et efficaces pour faire connaître qu'elle désire fortement et sérieusement pour moi. Si Votre Majesté a la bonté d'écouter ce que le comte Gualdo lui dira de plus de ma part, je ne doute pas qu'elle ne consente à la faveur que je lui demande et qui sera pour moi la plus grande dont je pourrai vous être redevable.

Je m'assure que Votre Majesté a trop d'amour pour la gloire et trop d'amitié pour moi pour me refuser votre assistance en cette occasion, et puisque vous agissez pour vos propres sentiments, il est impossible que vous pussiez vous refuser à la gloire. Elle est le plus digne objet de la passion de ceux qui naissent comme nous, et votre belle et miraculeuse naissance vous engage préférablement à tous d'employer votre puissance et les grands talents que Dieu vous a donné pour la gloire de son service et pour le bien de son Église, dont les rois vos ancêtres se sont rendus les appuis.

Pour moi, je m'intéresse avec joie à la gloire que vous allez acquérir, et je prevois avec satisfaction que vous vous y prenez d'un air qui égalera la vôtre à celles des plus fameux de siècles passés et que Votre Majesté se va rendre l'ornement et la félicité du nôtre. Je vous demande la continuation de l'honneur de votre amitié et de votre souvenir et vous proteste que je serai toute ma vie,
Monsieur mon Frère,
votre bonne Sœur et très affectionnée amie
C. A.

Arckenholtz's transcript of the letter:

Monsieur mon Frére, s'il s'agissoit d'un moindre intérêt que de celui de la gloire de Dieu & du service de son Eglise, je me contenterois de remercier V. M. de la bonté que vous avez eu de me favoriser de vos Lettres, que je vous avois demandées pour le Roi de Dannemarc & pour cette Ville. Mais puisqu'il s'agit d'une affaire si importante, je m'assure que V. M. recevra agréablement, non seulement mes remerciemens que le Comte Gualdo a ordre de lui rendre de ma part, mais aussi que vous souffrirez qu'il vous suggére ce que je juge nécessaire pour obtenir à V. M. la gloire d'établir la liberté de l'exercice de notre sainte Religion en ces quartiers. V. M. se sert envers moi de termes si obligeans, qu'elle me remercie de ce que j'ai voulu partager avec elle cette gloire; mais vous me permettrez de vous dire, que c'est à vous-même que sera toute la gloire, & tout le mérite du succès, puisqu'il est certain que je n'aurois que la part que V. M. me donne en permettant que vos Lettres passent par mes mains, & que j'ajoute mon intercession à votre autorité, pour obtenir un dessein si glorieux. L'affaire dont il s'agit est pleine de difficultés & d'obstacles, & je connois ma foiblesse; c'est pourquoi j'ai recours encore une fois à l'assistance & à l'autorité de V. M. & me promets un heureux succès, pourvu que vous ayez la bonté de l'employer fortement & sérieusement. Avec un si puissant appui, je ne trouverai rien d'impossible; & puisque je suis persuadée que vos Lettres produiront l'effet que je desire, & que c'est tout ce que le Comte Gualdo a ordre de vous demander de ma part, j'espére que V. M. ne me le refusera pas, & qu'elle choisira les termes les plus expressifs & efficaces pour faire connoître qu'elle demande pour moi. Si V. M. a la bonté d'écouter ce que le Comte Gualdo lui dira de plus de ma part, je ne doute pas qu'elle ne consente à la faveur que je lui demande, & qui sera pour moi la plus grande dont je pourrai vous être redevable. Je m'assure que V. M. a trop d'amour pour la gloire, & trop d'amitié pour moi, pour me refuser votre assistance en cette occasion; & puisque vous agissez par vos propres sentimens, il est impossible que vous puissiez vous refuser à la gloire; elle est le plus digne objet de la passion de ceux qui naissent comme nous, & votre belle & miraculeuse naissance vous engage préférablement à tous d'employer votre puissance, & les grands talens que Dieu vous a donnés pour la gloire de son Service, & pour le bien de son Eglise, dont les Rois vos Ancêtres se sont rendus les appuis. Pour moi, je m'intéresse avec joie à la gloire que vous allez acquérir, & je prévois avec satisfaction que vous vous y prendrez d'une façon qui égalera la vôtre à celles des siécles passés les plus fameux, & que V. M. se va rendre l'ornement & la félicité du nôtre. Je vous demande la continuation de l'honneur de votre amitié & de votre souvenir, & vous proteste que je serai toute ma vie
Monsieur mon Frére
Votre bonne Sœur, & très-affectionnée Amie
C. A.

English translation (my own):

Monsieur my Brother,
If it was a question of a lesser interest than that of the glory of God and the service of his Church, I would content myself with thanking Your Majesty for the kindness which you have had in favouring me with your letters, which I had requested to you for the King of Denmark and for this city. But since this is such an important matter, I make sure that Your Majesty will pleasantly receive not only my thanks which Count Gualdo has ordered to return to him from me, but also that you will suffer that he will suggest what I deem necessary: to obtain for Your Majesty the glory of establishing the freedom of the exercise of our holy religion in these quarters. Your Majesty uses such obliging terms towards me that you thank me for having wanted to share this glory with you; but you will allow me to tell you that it is to you that will be all the glory, and all the merit of success, since it is certain that I would only have the part that Your Majesty gives me by allowing that your letters pass through my hands, and that I add my intercession to your authority to obtain such a glorious design. The affair in question is full of difficulties and obstacles, and I know my weakness; that is why I have once again recourse to the assistance and authority of Your Majesty and promise me happy success, provided you have the kindness to employ it strongly and seriously. With such powerful support, I will find nothing impossible; and since I am convinced that your letters will produce the effect I desire, and that is all that Count Gualdo has orders to ask of you from me, I hope that Your Majesty will not refuse me, and that you will choose the most expressive and effective terms to make known that you ask for me. If Your Majesty has the kindness to listen to what Count Gualdo will tell you more from me, I have no doubt that you will consent to the favour that I ask of you, and which will be for me the greatest of which I can be indebted to you. I ensure that Your Majesty has too much love for glory, and too much friendship for me to deny me your assistance on this occasion, and since you are acting out of your own feelings, it is impossible that you can deny yourself glory; it is the most worthy object of the passion of those who are born like us, and your beautiful and miraculous birth commits you preferably to all of you to use your power, and the great talents which God has given you for the glory of His service and for the good of His Church, of which the Kings your ancestors gave themselves the support. As for me, I take a joyful interest in the glory you are about to acquire, and I anticipate with satisfaction that you will do it in a way which will equal yours to those of the most famous past centuries, and that Your Majesty will make the ornament and felicity ours. I ask you the continuation of the honour of your friendship and your remembrance, and I protest to you that I will be all my life,
Monsieur my Brother,
Your good sister and most affectionate friend
K. A.

Swedish translation of the original (my own):

Till konungen av Frankrike.
Den 1 oktober.
Monsieur min Bror,
Om det vore en fråga av mindre intresse än Guds ära och hans Kyrkas tjänst, skulle jag nöja mig med att tacka Ers Majestät för den vänlighet Ni har visat mig genom att förnya mig med Era förmånsbrev som jag bett Er om för Danmarks konung och för denna stad; men eftersom det är en sak av sådan vikt, försäkrar jag mig själv om att Ers Majestät välvilligt kommer att mottaga inte bara min tacksamhet för att greve Gualdo har befallning att återvända till Er från mig, utan också att Ni kommer att låta honom föreslå för Er vad jag anser nödvändigt att uppnå för Ers Majestät: äran att etablera friheten att utöva vår heliga religion i dessa kvarter.

Ers Majestät använder så vänligt uttryck mot mig att Ni tackar mig för att jag vill dela denna ära med Er, men Ni tillåter mig att säga Er att det är Er själv som all ära och all förtjänst av framgången kommer att tillfalla, ty det är säkert att jag endast kommer att få den andel som Ers Majestät ger mig genom att låta Era brev gå genom mina händer och att jag lägger mina förböner till Er auktoritet att uppnå en sådan ärorik dessäng.

Den saken i fråga är full av svårigheter och hinder, och jag känner min svaghet; därför vänder jag mig återigen till Ers Majestäts hjälp och auktoritet och lovar mig en lycklig framgång, förutsatt att Ni har vänligheten att använda den starkt och allvarligt. Med ett sådant kraftfullt stöd kommer jag inte att finna något omöjligt, och eftersom jag är övertygad om att Era brev kommer att ge de resultat jag önskar, är det allt som greve Gualdo har befallning om att begära av Er från mig.

Jag hoppas att Ers Majestät inte kommer att avvisa mig och att Ni väljer de mest uttrycksfulla och effektiva ordalag för att visa att Ni starkt och allvarligt önskar mig. Om Ers Majestät har vänligheten att lyssna på vad greve Gualdo kommer att berätta mer för Er, tvivlar jag inte på att Ni kommer att samtycka till den tjänst jag ber Er om och som för mig kommer att vara den största jag kan vara Er tacksam för.

Jag försäkrar mig att Ers Majestät har för mycket kärlek till ära och för mycket vänskap för att jag skall vägra Er hjälp vid detta tillfälle, och eftersom Ni handlar utifrån Era egna känslor är det omöjligt att Ni skulle kunna vägra ära. Det är ju det värdigaste föremålet för passionen hos dem som är födda som vi, och Er vackra och mirakulösa födelse förpliktar Er ju företrädesvis till allt att använda Er makt och de stora talanger som Gud har givit Er för äran i sin tjänst och för sin Kyrkas bästa, för vilken konungarna, Era förfäder, har ju gjort sig till stöd.

För mig själv intresserar jag mig med glädje åt den ära Ni kommer att vinna, och jag förutser med tillfredsställelse att Ni går igenom det med en air som kommer att mäta sig med de mest berömda konungarna under gångna sekler, och att Ers Majestät kommer att göra Er till vårt sekels prydnad och lycka. Jag ber Er om fortsättningen av Er vänskaps ära och Ert minne, och jag försäkrar Er att jag kommer att vara hela mitt liv,
monsieur min Bror,
Er goda Syster och tillgivnaste vän
K. A.

English translation of the original (my own):

To the King of France.
October 1.
Monsieur my Brother,
If it were a matter of some lesser interest than that of the glory of God and the service of His Church, I would content myself with thanking Your Majesty for the kindness you have shown in favouring me with your letters of favour that I had asked for from you for the King of Denmark and for this city; but because it is a matter of such importance, I assure myself that Your Majesty will agreeably receive not only my thanks that Count Gualdo has orders to return to you from me, but also that you will allow him to suggest to you what I judge necessary to obtain for Your Majesty: the glory of establishing the freedom of the exercise of our holy religion in these quarters.

Your Majesty uses such obliging terms towards me that you thank me for wanting to share this glory with you, but you will permit me to tell you that it is to you yourself that all the glory and all the merit of the success will be due, for it is certain that I will have only the share that Your Majesty gives me by allowing your letters to pass through my hands and that I add my intercessions to your authority to obtain such a glorious design.

The matter in question is full of difficulties and obstacles, and I know my weakness; I therefore have recourse once more to the assistance and authority of Your Majesty and promise myself a happy success, provided that you have the kindness to use it strongly and seriously. With such a powerful support, I will find nothing impossible, and because I am persuaded that your letters will produce the effects that I desire, and that is all that Count Gualdo has orders to ask of you from me.

I hope that Your Majesty will not refuse me and that you will choose the most expressive and efficacious terms to make known that you strongly and seriously desire for me. If Your Majesty will have the kindness to listen to what Count Gualdo will tell you more from me, I do not doubt that you will consent to the favour that I ask of you and which will be for me the greatest that I could be indebted to you for.

I assure myself that Your Majesty has too much love for glory and too much friendship for me to refuse me your assistance on this occasion, and because you act for your own feelings, it is impossible that you could refuse glory. It is the worthiest object of the passion of those who are born like us, and your beautiful and miraculous birth commits you preferentially to all to employ your power and the great talents that God has given you for the glory of His service and for the good of His Church, to which the kings, your ancestors, have made themselves the supports.

For myself, I interest myself with joy in the glory that you are going to acquire, and I foresee with satisfaction that you are going about it with an air that will equal yours to those of the most famous kings of past centuries and that Your Majesty will make yourself the ornament and the felicity of ours. I beg you for the continuation of the honour of your friendship and your memory, and I protest to you that I will be all my life,
Monsieur my Brother,
your good Sister and most affectionate friend
K. A.


Above: Kristina.


Above: King Louis XIV of France.

Note: In accordance with the nobility's ideals in the early modern era, kings, queens and other monarchs considered themselves siblings.

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