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Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère: tome VI, septembre 1653-juin 1655, page 381, published by M. A. Chéreul, 1890
The letter excerpt:
Paris, 13 novembre 1654.
Neantmoins, pour tesmoigner au roy de Suede l'extreme passion que j'ay de luy faire donner toutes les satisfactions qu'il pourroit civilement desirer, sçachez de luy en confidence ce qu'il pretend pour sa personne, et pour les senateurs et grands officiers de son royaume. Ce sont deux chefs, comme vous voyez. Dictes-luy donc, s'il vous plaist (je dis en particulier), que j'ay tant de respect et tant de deference pour toutes ses volontez, que je luy remets à luy-mesme de chercher et prescrire le temperament qui se pourra apporter aux difficultez qui se rencontrent dans l'usage nouveau qu'on veut introduire en Suede, que je feray effort de surmonter pour l'amour de luy.
Que, neantmoins, je prends la liberté de luy representer dans la derniere et plus secrete confidence qu'ayant dessein, comme vous nous le designez, de rendre son authorité la plus absolue et independante que la forme de cette royauté pourra souffrir, il me semble qu'il ne doit pas travailler à trop relever la dignité des senateurs et, par consequent, à augmenter leur puissance, qui deviendroit un trop grand contre-poids à la sienne. Vous mesnagerez cet advis avec discretion et adresse, et vous nous ferez au plus tost sçavoir de quoy vous aurez convenu avec cette M:té, l'exhortant, de vous-mesme, de n'insister pas tant aux choses qui tiennent si peu du solide et de l'essentiel, comme sont les ceremonies, pour s'attacher aux autres auxquelles consiste le vray bien et l'effective grandeur des Estats.
Qu'au reste je n'ay point de termes assez forts ni des expressions assez puissantes pour exprimer le ressentiment que j'ay pour les bontez que ce prince me tesmoigne de me vouloir honorer de sa confidence. J'advoue que, comme elles sont dignes de sa magnanimité et de son ame, elles sont aussy bien fort au-dessus de mon merite, et que, s'il y a quelque chose qui me donne cœur d'accepter la grace qui m'est offerte, c'est le zele que j'ay pour ses interests et pour sa gloire. Il est certes tel qu'il va immediatement aprez, ou, pour mieux dire, qu'il touche à celuy que j'ay pour les interests et la gloire du Roy, mon maistre. Je ne vous dissimuleray point la joye que j'ay de voir l'estroite et particuliere liaison qui va se former entre des princes de tant de vertu et de tant d'esperance que ces deux-là, de voir les grands succez qui en peuvent deriver et pour eux-mesmes et pour le bien de leurs amis et alliez, et combien je besnis mon ministere de pouvoir contribuer quelque chose à cette si belle et si utile correspondance.
Vous pourrez aussy, s'il vous plaist, sonder adroitement et tascher de penetrer quelle sorte de regale seroit plus agreable à Leurs Majestez suedoises, ou quelque belle tapisserie, ou quelque beau lit, ou de la vaisselle d'argent, ou d'autres galanteries, telles qu'on en a envoyé autresfois à la reyne Christine. Bien que nos finances soient maintenant assez foibles, nous voudrions bien leur en presenter dans la conjoncture du nouveau mariage.
L'advis que vous nous donnez de l'envoy de Pimentel en Suede est fort considerable, et la fin pour laquelle vous nous designez qu'on [l'y] envoye. Vous ne devez point douter, et c'est ce que vous tascherez fortement d'insinuer au lieu où vous estes, que les lettres que la reyne Christine baillera à Pimentel pour le roy de Suede et pour ses partisans en ce pays-là, si tant est qu'il luy en reste, ne soient composées par les Espagnols, et que le traité de Vitloc, que l'autre taschera de faire ratifier par le nouveau roy, ne contienne quelque association de la Suede, [de] l'Angleterre et [de] l'Espagne, au prejudice de la France.
C'est pourquoy soyez alerte de ce costé-là et taschez de rompre toutes les mesures de Pimentel. Surtout faictes bien comprendre au roy (de Suede) qu'estant sage et experimenté comme il est, il sçaura bien distinguer entre ce qu'il doit personnellement à la reyne Christine et les devoirs de sa gratitude, et ce qu'il doit à la royauté et au bien de ses sujets, qui sont des devoirs privilegiez et auxquels tous les [devoirs] personnels sont subalternes.
Ce que vous me mandez touchant le sel de France seroit une bonne chose, en cas que le commerce entre le Portugal et la Suede vint à s'alterer; mais je ne croy point que cela arrive, puisque je ne doute pas qu'on n'ayt donné en Portugal la main levée des vaisseaux arrestez à cause de l'insulte que la reyne avoit faicte au resident de ce pays-là; mais le nouveau roy ayant reparé cela, les Portugais auront, de leur costé, relasché les susdicts vaisseaux.
Je vous prie de faire les offices convenables et efficaces auprez du roy pour obtenir la permission de mettre sur pied le regiment de trois ou quatre mille fantassins, conformement à ce que je vous en [ai] escrit par ma precedente, et aux conditions qu'il luy plaira. Il portera tel nom qu'il ordonnera. Il servira tant qu'il le trouvera bon; nous le renverrons quand il en aura affaire, et la levée se fera à nos despends. Je suis persuadé qu'il nous voudra rendre cette preuve de la bonne volonté qu'il a pour le Roy et pour la France.
With modernised spelling:
Paris, 13 novembre 1654.
Néanmoins, pour témoigner au roi de Suède l'extrême passion que j'ai de lui faire donner toutes les satisfactions qu'il pourrait civilement désirer, sachez de lui en confidence ce qu'il prétend pour sa personne, et pour les senateurs et grands officiers de son royaume. Ce sont deux chefs, comme vous voyez. Dites-lui donc, s'il vous plaît (je dis en particulier), que j'ai tant de respect et tant de déférence pour toutes ses volontés, que je lui remets à lui-même de chercher et prescrire le tempérament qui se pourra apporter aux difficultés qui se rencontrent dans l'usage nouveau qu'on veut introduire en Suède, que je ferai effort de surmonter pour l'amour de lui.
Que, néanmoins, je prends la liberté de lui représenter dans la dernière et plus secrète confidence qu'ayant dessein, comme vous nous le désignez, de rendre son autorité la plus absolue et independante que la forme de cette royauté pourra souffrir, il me semble qu'il ne doit pas travailler à trop relever la dignité des senateurs et, par conséquent, à augmenter leur puissance, qui deviendrait un trop grand contre-poids à la sienne. Vous ménagerez cet avis avec discrétion et adresse, et vous nous ferez au plus tôt savoir de quoi vous aurez convenu avec cette Majesté, l'exhortant, de vous-même, de n'insister pas tant aux choses qui tiennent si peu du solide et de l'essentiel, comme sont les cérémonies, pour s'attacher aux autres auxquelles consiste le vrai bien et l'effective grandeur des Etats.
Qu'au reste je n'ai point de termes assez forts ni des expressions assez puissantes pour exprimer le ressentiment que j'ai pour les bontés que ce prince me témoigne de me vouloir honorer de sa confidence. J'avoue que, comme elles sont dignes de sa magnanimité et de son âme, elles sont aussi bien fort au-dessus de mon mérite, et que, s'il y a quelque chose qui me donne cœur d'accepter la grâce qui m'est offerte, c'est le zèle que j'ai pour ses intérêts et pour sa gloire. Il est certes tel qu'il va immédiatement après, ou, pour mieux dire, qu'il touche à celui que j'ai pour les intérêts et la gloire du Roi, mon maître. Je ne vous dissimulerai point la joie que j'ai de voir l'étroite et particulière liaison qui va se former entre des princes de tant de vertu et de tant d'espérance que ces deux-là, de voir les grands succès qui en peuvent dériver et pour eux-mêmes et pour le bien de leurs amis et alliés, et combien je bénis mon ministre de pouvoir contribuer quelque chose à cette si belle et si utile correspondance.
Vous pourrez aussi, s'il vous plaît, sonder adroitement et tâcher de pénétrer quelle sorte de régale serait plus agréable à Leurs Majestés suédoises, ou quelque belle tapisserie, ou quelque beau lit, ou de la vaisselle d'argent, ou d'autres galanteries, telles qu'on en a envoyé autrefois à la reine Christine. Bien que nos finances soient maintenant assez foibles, nous voudrions bien leur en présenter dans la conjoncture du nouveau mariage.
L'avis que vous nous donnez de l'envoi de Pimentel en Suède est fort considérable, et la fin pour laquelle vous nous désignez qu'on l'y envoye. Vous ne devez point douter, et c'est ce que vous tâcherez fortement d'insinuer au lieu où vous êtes, que les lettres que la reine Christine baillera à Pimentel pour le roi de Suède et pour ses partisans en ce pays-là, si tant est qu'il lui en reste, ne soient composées par les Espagnols, et que le traité de Whitelocke, que l'autre tâchera de faire ratifier par le nouveau roi, ne contienne quelque association de la Suède, de l'Angleterre et de l'Espagne, au préjudice de la France.
C'est pourquoi soyez alerte de ce côté-là et tâchez de rompre toutes les mesures de Pimentel. Surtout faites bien comprendre au roi (de Suède) qu'étant sage et expérimenté comme il est, il saura bien distinguer entre ce qu'il doit personnellement à la reine Christine et les devoirs de sa gratitude, et ce qu'il doit à la royauté et au bien de ses sujets, qui sont des devoirs privilégiés et auxquels tous les devoirs personnels sont subalternes.
Ce que vous me mandez touchant le sel de France serait une bonne chose, en cas que le commerce entre le Portugal et la Suède vint à s'altérer; mais je ne crois point que cela arrive, puisque je ne doute pas qu'on n'ait donné en Portugal la main levée des vaisseaux arrêtés à cause de l'insulte que la reine avait faite au résident de ce pays-là; mais le nouveau roi ayant reparé cela, les Portugais auront, de leur côté, relâché les susdits vaisseaux.
Je vous prie de faire les offices convenables et efficaces auprès du roi pour obtenir la permission de mettre sur pied le régiment de trois ou quatre mille Fantassins, conformément à ce que je vous en ai écrit par ma précédente, et aux conditions qu'il lui plaira. Il portera tel nom qu'il ordonnera. Il servira tant qu'il le trouvera bon; nous le renverrons quand il en aura affaire, et la levée se fera à nos dépends. Je suis persuadé qu'il nous voudra rendre cette preuve de la bonne volonté qu'il a pour le Roi et pour la France.
Swedish translation (my own):
Paris, den 13 november 1654.
Icke desto mindre, för att betyga konungen av Sverige om den extrema passion som jag har att ge alla de tillfredsställelser som han artigt kunde önska, måste Ni lära av honom i förtroende vad han hävdar för sin person och för senatorerna och de stora officerarna i hans rike. De är två hövdingar, som Ni ser. Så säg till honom, snälla (säger jag särskilt), att jag har så mycket respekt och så mycket vördnad för alla hans önskningar, att jag överlåter åt honom att finna och föreskriva det temperament som kan föras till de svårigheter som mötas i den nya praktik som man vill införa i Sverige, som jag skall anstränga mig för att övervinna för hans skull.
Att jag likväl tar mig friheten att i största och hemligaste förtroende framhålla för honom att med avsikten, som Ni anger det för oss, att göra hans auktoritet så absolut och oberoende som formen av denna kunglighet kommer att kunna för att tillåta, förefaller det mig, att han inte bör arbeta för mycket för att höja rådsmännens värdighet och följaktligen öka deras makt, vilket skulle bli en alltför stor motvikt till hans egen. Ni skall hantera detta råd med diskretion och adress, och Ni skall meddela oss så snart som möjligt om vad Ni har kommit överens med denna Majestät, och uppmana honom själv att inte insistera så mycket på saker som inte är tillräckligt solida och väsentliga, liksom ceremonier, att fästa sig vid andra i vilka består Ständernas sanna goda och effektiva storhet.
Att jag dessutom inte har tillräckligt starka ord eller uttryck som är kraftfulla nog för att uttrycka den tacksamhet jag har för den vänlighet som denne furste visar mig genom att vilja hedra mig med sitt förtroende. Jag erkänner att, eftersom den är värdigt hans storsinthet och hans själ, är den också mycket över mina förtjänster, och att om det finns något som ger mig hjärtat att ta emot den nåd som jag erbjuds, så är det ivern jag har för hans intressen och för hans ära. Det är visserligen så, att det går omedelbart efter, eller, för att uttrycka det bättre, att det berör det som jag har för konungens, min herres, intressen och ära. Jag kommer inte att dölja för Er den glädje jag har i att se det nära och speciella band som kommer att bildas mellan furstar av så mycket dygd och så mycket hopp som dessa två, i att se de stora framgångar som kan uppnås och för dem själva och för det goda av deras vänner och allierade, och hur mycket jag välsignar min minister för att kunna bidra med något till denna så stora och så användbara korrespondens.
Ni kan också snälla undersöka skickligt och försöka förstå vilken typ av regale som skulle vara mest behaglig för Deras Svenska Majestäter, eller någon fin tapisseri, eller någon fin säng, eller en silverplatta, eller andra galanterier, sådana som tidigare skickades till drottning Kristina. Även om vår ekonomi nu är ju ganska svag, skulle vi vilja presentera några för dem i samband med det nya äktenskapet.
Meddelandet Ni ger oss om att Pimentel sänds till Sverige är mycket betydande, och syftet med vilket Ni anger att vi bör skicka honom dit. Ni får inte betvivla, och det är vad Ni starkt skall försöka insinuera på den plats där Ni befinner Er, att de brev som drottning Kristina vill ge till Pimentel för Sveriges konung och för hans partisaner i det landet, om så länge det finns är några kvar, är ej sammansatta av spanjorerna, samt Whitelockes fördrag, som den andre skall försöka få ratificerat av den nye konungen, icke innehåller någon sammanslutning av Sverige, England och Spanien, till nackdel för Frankrike.
Det är därför Ni måste vara uppmärksam på den sidan och försöka bryta alla Pimentels åtgärder. Framför allt, gör det klart för konungen (av Sverige) att han, varande vis och erfaren som han är, skall veta hur han kan skilja mellan vad han personligen är skyldig drottning Kristina och skyldigheterna för hennes tacksamhet, och vad han är skyldig till kungligheten och till hans undersåtars bästa, vilka är privilegierade plikter och som alla personliga plikter är underordnade.
Det Ni säger mig angående Frankrikes salt vore bra, ifall handeln mellan Portugal och Sverige skulle försämras; men jag tror ej att detta sker, eftersom jag inte tvivlar på att i Portugal den upphöjda handen har givits till de skepp som stoppats på grund av den förolämpning som drottningen hade gjort mot invånarna i det landet; men nu när den nye konungen åtgärdat det, kommer portugiserna att på sin sida ha släppt de förutnämnda skepp.
Jag ber Er att utföra de riktiga och effektiva ämbetena med konungen (av Sverige) för att erhålla tillstånd att upprätta regementet av tre eller fyra tusen fotfolk, i enlighet med vad jag skrev till Er om det i mitt tidigare brev och på de villkor som han behagar. Han skall bära ett sådant namn som han kommer att beställa. Han skall tjäna så länge han finner det lämpligt; vi skall avskeda honom när han måste ta itu med det, och avgiften skall stå på vår bekostnad. Jag är övertygad om att han kommer att vilja ge oss detta bevis på den välvilja han har för konungen och för Frankrike.
English translation (my own):
Paris, November 13, 1654.
Nevertheless, to testify to the King of Sweden the extreme passion that I have to give all the satisfactions that he could civilly desire, you must learn from him in confidence what he claims for his person, and for the senators and great officers of his kingdom. They are two chiefs, as you see. So tell him, please (I say in particular), that I have so much respect and so much deference for all his wishes, that I leave it up to him to find and prescribe the temperament that can be brought to the difficulties which are encountered in the new practice which one wants to introduce in Sweden, which I will make an effort to overcome for his sake.
That, nevertheless, I take the liberty of representing to him, in the greatest and most secret confidence, that having the intention, as you designate it to us, of making his authority as absolute and independent as the form of this royalty will be able to allow, it seems to me that he should not work too much to raise the dignity of the senators and, consequently, to increase their power, which would become too great a counterweight to his own. You will manage this advice with discretion and address, and you will let us know as soon as possible on what you have agreed with this Majesty, urging him yourself not to insist so much on things which are not solid enough and essential, as are the ceremonies, to attach oneself to others in which consists the true good and the effective greatness of the Estates.
That, moreover, I have no words strong enough or expressions powerful enough to express the gratitude I have for the kindness that this prince shows me by wanting to honour me with his confidence. I confess that, as it is worthy of his magnanimity and of his soul, it is also very much above my merit, and that, if there is anything that gives me the heart to accept the grace that I am offered, it is the zeal I have for his interests and for his glory. It is certainly such that it goes immediately after, or, to put it better, that it touches that which I have for the interests and the glory of the King, my master. I will not hide from you the joy I have in seeing the close and special bond that will be formed between princes of so much virtue and so much hope as these two, in seeing the great successes that can derive and for themselves and for the good of their friends and allies, and how much I bless my minister to be able to contribute something to this so great and so useful correspondence.
You may also please probe adroitly and try to fathom what kind of regale would be most pleasing to Their Swedish Majesties, or some fine tapestry, or some fine bed, or a silver plate, or other gallantries, such as were formerly sent to Queen Kristina. Although our finances are now quite weak, we would like to present some to them in the conjuncture of the new marriage.
The notice you give us of the sending of Pimentel to Sweden is very considerable, and the purpose for which you indicate that we should send him there. You must not doubt, and this is what you will strongly try to insinuate in the place where you are, that the letters that Queen Kristina will give to Pimentel for the King of Sweden and for his partisans in that country, if so long as there are some left, are not composed by the Spaniards, and that the treaty of Whitelocke, which the other will try to have ratified by the new king, does not contain some association of Sweden, England and Spain, to the detriment of France.
That is why you must be alert on that side and try to break all of Pimentel's measures. Above all, make it clear to the King (of Sweden) that, being wise and experienced as he is, he will know how to distinguish between what he personally owes Queen Kristina and the duties of her gratitude, and what he owes to royalty and to the good of his subjects, which are privileged duties and to which all personal duties are subordinate.
What you tell me concerning the salt of France would be a good thing, in case the trade between Portugal and Sweden were to deteriorate; but I do not believe that this is happening, as I do not doubt that in Portugal the raised hand has been given to the vessels stopped because of the insult that the queen had made to the resident of that country; but now that the new king has remedied that, the Portuguese will have, on their side, released the aforesaid vessels.
I beg you to do the proper and effective offices with the king to obtain permission to set up the regiment of three or four thousand infantry, in accordance with what I wrote to you about it in my previous letter, and on the conditions that he please. He will bear such name as he will order. He will serve as long as he finds it fit; we will dismiss him when he has to deal with it, and the levy will be at our expense. I am persuaded that he will want to give us this proof of the goodwill he has for the King and for France.
Above: Kristina.
Above: Cardinal Jules Mazarin.
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