Tuesday, March 23, 2021

Kristina's letter to Hugues de Lionne, dated September 1/11 (New Style), 1666

Sources:

Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere della regina ai suoi ministri; Lettere al signore di Lionne; Lettres à Hugues de Lionne; 49: Christine de Suède à Hugues de Lionne, Hambourg, 11 septembre 1666 (digitisation pages 65v-66r to 66v-67r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere della regina ai suoi ministri, : , 1601-1700.

The Foli@ online digital heritage library is here:


Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 3, page 270, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1759


Kristina's tableau on the current affairs of Rome is here:





The letter (the underlined parts are deciphered or intended to be put in ciphers):

a Mr. de lionne
Hamb[ourg] 11 Sept[embr]e 1666
Je Vous enuoy mes nouuelles de Rome, puisque Vous le Souhaittèz par les quelles Vous apprendrèz que le Pape Se porte mieux, mais a Vous dire mes Sentiments, Je ne fay pas gran[d] cas de cette treue des ses maux, et [je] ne crois pas qu'elle Soit de longue durèe; mais la veritè est que ié crois que le Pape ne Se porterà de Long temps Si bien que le Souhaitten[t] Ses parents, ny Si mal que le Souhaitte tout le reste du Monde, pour moy Je souhaitterois qu'il attendist du moins mon retour, et ie m'asseure qu'il n'irà pas de Sa faute que ie ne Sois exaucèe. Je Vous rends grace de m'avoir donne part des Sentiments du s[ieu]r Pomponne Sur mes interests, Je Vous diray qu'il ne s'est pas trompè dans son iugement mais les propos[itions] du Gran[d] Chanc[elie]r de Suede ne m'estonnent pas, car il y a long temps que Je sçay qu'on s'estudie à nous brouiller, et pour Vous le tesmoigner on dit la mesme chose à mon Secret[ai]re qui porta mes Lettres en Suede la mesme chose qu'on auoit penetrè le concert, que J'auois fait auec Vous y adioustant que i'auois tort de me confier à uous autres, et que Je me verray infaliblement trahye, à Vous en dire ce que J'en pense Ces gens me font pitie, la Confience, que Vous usèz auec moy m'oblige d'en user de mesme auec Vous, et [de] Vous prier d'en auoir compassion plus tost que de la colere mais qué cela ne Vous empesche pas de faire reflexion Sur les secretes correspondances du Chan[celie]r de Suede auec Rome, et cela Vous ferà voir tout le ridicule de ce raisonnement, de mon costé ie feray tout ce que ie pourray pour me conseruer l'amitiè du Roy mon frere, et [ie] Suis persuadèe qu'il me ferà la mesme honneur. Cependant pour reto[u]rner aux affaires de Rome Je Vous enuoy un petit discours, qui Vous ferà voir l'estat veritable des intrigues de Rome. Je seray en quelque inquietude iusques à ce que Je sçauray s'il Vous aurà esté rendù. Je Vous l'aurois enuoyé plus tost, Si vne furieuse migraine qui m'à tenu durant quinze iours ne m'eust rendue incapable de trauailler. Je Vous prié d'excuser la foiblesse et l'ingénuitè de mes raisonnements, et de croire que Je n'ay autre interest que le Seruice de l'Eglise, et la gloire du Roy. Je suis rauye d'apprendre que le Duc de Chau[l]ne[s] est Satisfait des Cardinaux de l'Escadron, Je Vous asseure qu'ils le Sont fort de luy, et J'espere que cette bonne intelligence produirà des effects admirables. Je prie &c.

P S. Je Viens de receuoir la v[ost]re du 3. du Sept. et Suis rauye qué l'on approuue mes Sentiments, J'espere que tout irà bien. Je Vous enuoy ce tableau que Vous Souhaittèz, qui n'a rien de recommandable qve les Veritèz qu'il contient. Pour les nouelles Je sçay que Vous ne pouuèz les auoir plus fraisches par l'ordinaire, mais ie croiois qu'on Vous en expedieroit des extraordinaires. J'esperois pouuoir apprendre quelque chose par cette Voye de plus particulier; mais puisque on le souhaitte Je Vous enuoyeray tout cé que J'auray, et Vous enuoy aussi une Lettre pour le Roy, en responce de celle que Vous m'auez enuoye.

With modernised spelling:

A Monsieur de Lionne.
Hambourg, 11 septembre 1666.
Je vous envoie mes nouvelles de Rome puisque vous le souhaitez, par lesquelles vous apprendrez que le pape se porte mieux; mais, à vous dire mes sentiments, je ne fais pas grand cas de cette trêve des ses maux, et [je] ne crois pas qu'elle soit de longue durée. Mais la vérité est que je crois que le pape ne se portera de longtemps si bien que le souhaitent ses parents, ni si mal que le souhaite tout le reste du monde. Pour moi, je souhaiterais qu'il attendît du moins mon retour, et je m'assure qu'il n'ira pas de sa faute que je ne sois exaucée.

Je vous rends grâce de m'avoir donné part des sentiments du sieur Pomponne sur mes intérêts. Je vous dirai qu'il ne s'est pas trompé dans son jugement, mais les propositions du grand chancelier de Suède ne m'étonnent pas, car il y a longtemps que je sais qu'on s'étudie à nous brouiller; et, pour vous le témoigner, on dit la même chose à mon secrétaire qui porta mes lettres en Suède, la même chose qu'on avait pénétré le concert que j'avais fait avec vous, y ajoutant que j'avais tort de me confier à vous autres et que je me verrais infailliblement trahie.

A vous en dire ce que j'en pense, ces gens me font pitié. La confiance que vous usez avec moi m'oblige d'en user de même avec vous et [de] vous prier d'en avoir compassion plutôt que de la colère, mais que cela ne vous empêche pas de faire réflexion sur les secrètes correspondances du chancelier de Suède avec Rome; et cela vous fera voir tout le ridicule de ce raisonnement. De mon côté, je ferai tout ce que je pourrai pour me conserver l'amitié du roi mon frère, et [je] suis persuadée qu'il me fera la même honneur.

Cependant, pour retourner aux affaires de Rome, je vous envoie un petit discours qui vous fera voir l'état véritable des intrigues de Rome. Je serai en quelque inquiétude jusqu'à ce que je saurai s'il vous aura été rendu. Je vous l'aurais envoyé plus tôt si une furieuse migraine qui m'a tenu durant quinze jours ne m'eût rendue incapable de travailler. Je vous prie d'excuser la faiblesse et l'ingénuité de mes raisonnements et de croire que je n'ai autre intérêt que le service de l'Église et la gloire du Roi.

Je suis ravie d'apprendre que le duc de Chaulnes est satisfait des cardinaux de l'Escadron. Je vous assure qu'ils le sont fort de lui, et j'espère que cette bonne intelligence produira des effets admirables. Je prie, etc.

P. S. Je viens de recevoir la vôtre du 3 de septembre et suis ravie que l'on approuve mes sentiments, J'espère que tout ira bien. Je vous envoie ce tableau que vous souhaitez, qui n'a rien de recommandable que les vérités qu'il contient.

Pour les nouvelles, je sais que vous ne pouvez les avoir plus fraîches par l'ordinaire, mais je croyais qu'on vous en expédierait des extraordinaires. J'espérais pouvoir apprendre quelque chose par cette voie de plus particulier, mais puisqu'on le souhaite, je vous envoierai [enverrai] tout ce que j'aurai et vous envoie aussi une lettre pour le roi en réponse de celle que vous m'avez envoyé.

Arckenholtz's transcript of the letter:

Hambourg, le 11 Septembre 1666.
Je vous envoye mes nouvelles de Rome, puisque vous le souhaitez, par lesquelles vous apprendrez que le Pape se porte mieux; mais à vous dire mon sentiment, je ne fais pas grand cas de cette tréve de ses maux, & je ne crois pas qu'elle soit de longue durée. Mais la vérité est, que je crois que le Pape ne se portera de long-tems si bien que le souhaittent ses parens, ni si mal que le souhaitte tout le reste du monde; pour moi, je souhaitterois qu'il attendit du moins mon retour, & je m'assure qu'il n'ira pas de sa faute que je ne sois exaucée. Je vous rends grace de m'avoir fait part des sentimens du S:r. de Pompone sur mes intérêts. Je vous dirai qu'il ne s'est pas trompé dans son jugement, mais les discours du Grand-Chancelier de Suède ne m'étonnent pas, car il y a long-tems que je sai qu'on s'étudie à nous brouiller: & pour vous en donner une preuve, on a dit la même chose à mon Secretaire qui porta mes Lettres en Suède; qu'on avoit pénétré le concert où j'étois avec vous, y ajoutant que j'avois tort de ma confier à vous autres, & que je me verrois infailliblement trahie. A vous dire ce que j'en pense, ces gens me font pitié; la confiance dont vous usez avec moi m'oblige d'en user de-même avec vous, & de vous prier d'en avoir compassion plutôt que de la colére; mais que cela ne vous empêche pas de faire réflexion sur les secrétes correspondances du Chancelier de Suède avec Rome, & cela vous fera voir tout le ridicule de ce raisonnement. De mon côté, je ferai tout ce que je pourrai pour me conserver l'amitié du Roi mon Frére, & suis persuadée qu'il me fera la même honneur. Cependant, pour retourner aux affaires de Rome, je vous envoye un petit Discours, qui vous fera voir l'état véritable des intrigues de Rome, je serai en quelque inquiétude jusqu'à ce que je sache s'il vous aura été rendu. Je vous l'aurois envoyé plutôt, si une furieuse migraine qui m'a tenue quinze jours, ne m'eût rendue incapable de travailler. Je vous prie d'excuser la foiblesse & l'ingénuïté de mes raisonnemens, & de croire que je n'ai d'autre intérêt que le service de l'Eglise & la gloire du Roi. Je suis ravie d'apprendre que le Duc de Chaulnes est satisfait des Cardinaux de l'Escadron. Je vous assure qu'ils le sont fort de lui, & j'espére que cette bonne intelligence produira des effets admirables. Je prie Dieu &c.

P. S. Je viens de recevoir la vôtre du 3. de Septembre, & suis ravie que l'on approuve mes sentimens. J'espére que tout ira bien. Je vous envoye ce Tableau que vous souhaittez, qui n'a rien de recommandable que les vérités qu'il contient. Pour les nouvelles, je sai que vous ne pouvez les avoir plus fraîches par l'Ordinaire, mais je croyois qu'on vous en expédieroit d'extraordinaires. J'espérois pouvoir vous apprendre quelque chose de plus particulier par cette voye; mais puisqu'on le souhaite, je vous envoyerai tout ce que j'aurai, & vous envoye aussi une Lettre pour le Roi, en réponse de celle que vous m'avez envoyée.

English translation (my own):

Hamburg, September 11, 1666.
I am sending you my news from Rome, since you wish it, by which you will learn that the Pope is doing better; but to tell you my feeling, I do not pay much attention to this truce of his ills, and I do not believe that it will be of long duration. But the truth is, I believe that the Pope will not be doing as well as his relatives wish him for a long time, nor as badly as everyone else wishes; as for me, I wish he had at least waited for my return, and I make sure that it is not his fault that I am not answered. I thank you for sharing with me Sir de Pomponne's feelings on my interests. I will tell you that he was not mistaken in his judgment, but the speeches of the Grand Chancellor of Sweden do not surprise me, because I have known for a long time that they are studying to confuse us, and to give you a proof of it, the same thing was said to my secretary who took my letters to Sweden, that they had entered the concert where I was with you, adding that I was wrong to confide in you and others, and that I would see myself infallibly betrayed. To tell you what I think, these people pity me; the confidence which you use with me obliges me to use it the same with you, and to beg you to have compassion rather than anger; but do not let that prevent you from reflecting on the secret correspondence of the Chancellor of Sweden with Rome, and that will make you see how ridiculous this reasoning is. For my part, I will do all I can to preserve the friendship of the King my brother, and I am convinced that he will do me the same honour. However, to return to the affairs of Rome, I send you a little speech, which will show you the true state of the intrigues of Rome, I will be in some anxiety until I know if it will have been returned to you. I would have sent it to you sooner if a furious migraine which has held me in its grasp for two weeks had not rendered me incapable of working. I beg you to excuse the weakness and ingenuity of my reasoning, and believe that I have no other interest than the service of the Church and the glory of the King. I am delighted to hear that the Duke de Chaulnes is satisfied with the Cardinals of the Squadron. I assure you that they are strong with him, and I hope that this good intelligence will produce admirable effects. I pray to God etc.

P. S. I have just received your letter of September 3 and am delighted that my feelings are approved. I hope that all will be well. I am sending you this tableau that you want, which has nothing commendable except the truths it contains. As for the news, I know you can't get them cooler by the ordinary, but I believe that extraordinary ones will be sent to you. I hope to be able to teach you something more particular by this way, but since one wishes it, I will send you all that I have, and I also send you a letter for the King, in answer to that which you sent to me.

Swedish translation of the original (my own):

Till monsieur de Lionne.
Hamburg, den 11 september 1666.
Jag sänder Er mina nyheter från Rom som Ni vill, varigenom Ni får veta att påven mår bättre; men, för att berätta mina känslor, jag tänker inte mycket på denna vila från hans sjukdomar, och jag tror inte att den kommer att vara långvarig. Men sanningen är att jag tror att påven inte kommer att må så bra som hans släktingar önskar länge, och inte heller så illa som resten av världen önskar. För min del skulle jag vilja att han åtminstone väntade på min återkomst, och jag försäkrar mig själv att det inte kommer att vara hans fel att jag inte bönhörs.

Jag tackar Er för att Ni delar med mig av monsieur Pomponnes känslor om mina intressen. Jag skall säga Er att han inte tog fel i sitt omdöme, men Sveriges Rikskanslers förslag förvåna mig inte, ty jag har länge vetat att folk försöker förvirra oss; och, för att bevisa det för Er, sades samma sak till min sekreterare som bar mina brev till Sverige, samma sak som de hade trängt igenom konserten som jag hade gjort med Er, och tillade att jag hade fel att anförtro mig till er andra och att jag ofelbart skulle se mig själv förrådd.

För att berätta vad jag tycker, de här människorna får mig att tycka synd om dem. Det förtroende Ni har för mig förpliktar mig att göra likadant med Er och att be Er ha medlidande snarare än ilska, men det hindrar Er inte från att reflektera över Sveriges kanslers hemliga korrespondenser med Rom; och detta kommer att få Er att se allt det löjliga i detta resonemang. För min del skall jag göra allt jag kan för att upprätthålla vänskapen konungen min bror, och jag är övertygad om att han kommer att göra mig samma ära.

Men för att återvända till Roms angelägenheter skickar jag Er en liten diskurs som låter Er se det sanna tillståndet av Roms intriger. Jag kommer att vara i orolighet tills jag vet om den har lämnats tillbaka till Er. Jag skulle ha skickat det till Er tidigare om en rasande migrän som har hållit mig i två veckor inte hade gjort mig arbetsoförmögen. Jag ber Er att ursäkta svagheten och fyndigheten i mitt resonemang och tro att jag inte har något annat intresse än Kyrkans tjänst och Konungens ära.

Det glädjer mig att få veta att hertigen de Chaulnes är nöjd med Skvadronens kardinaler. Jag försäkrar Er att de är starkt för honom, och jag hoppas att denna goda intelligens kommer att ge beundransvärda effekter. Jag ber osv.

P. S. Jag har rättnu mottagit Ert brev av den 3 september och det glädjer mig att man godkänner mina känslor, jag hoppas att allt går bra. Jag skickar Er denna tablå Ni vill ha, som inte har något att rekommendera annat än de sanningar den innehåller.

När det gäller nyheterna så vet jag att Ni inte kan ha dem fräschare än vanligt, men jag tänkte att man skulle skicka några extraordinära till Er. Jag hoppades att kunna förnimma något på detta mer speciella sätt, men som man önskar det, kommer jag att skicka Er allt jag har, och jag skickar Er också ett brev till konungen som svar på det Ni har skickat mig.

English translation of the original (my own):

To Monsieur de Lionne.
Hamburg, September 11, 1666.
I am sending you my news from Rome as you wish, by which you will learn that the Pope is doing better; but, to tell you my feelings, I don't think much of this truce from his ills, and I don't believe that it will be long-lasting. But the truth is that I believe that the Pope will not do as well as his relatives wish for long, nor as badly as the rest of the world wishes. For my part, I would like that he would at least wait for my return, and I assure myself that it will not be his fault that I am not heard.

I thank you for sharing with me Monsieur Pomponne's feelings about my interests. I will tell you that he was not mistaken in his judgment, but the propositions of the Grand Chancellor of Sweden do not surprise me, for I have known for a long time that people are trying to confuse us; and, to prove it to you, the same thing was said to my secretary who carried my letters to Sweden, the same thing that they had penetrated the concert that I had done with you, adding that I was wrong to confide in you others and that I would infallibly see myself betrayed.

To tell you what I think, these people make me have pity for them. The confidence you have with me obliges me to do the same with you and to ask you to have compassion rather than anger, but that does not prevent you from reflecting on the secret correspondences of the Chancellor of Sweden with Rome; and this will make you see all the ridiculousness of this reasoning. For my part, I will do everything I can to maintain the friendship of the King my brother, and I am persuaded that he will do me the same honour.

However, to return to the affairs of Rome, I am sending you a little discourse which will let you see the true state of the intrigues of Rome. I will be in some inquietude until I know if it has been returned to you. I would have sent it to you sooner if a furious migraine which has held me for two weeks had not rendered me incapable of working. I beg you to excuse the weakness and ingenuity of my reasoning and to believe that I have no other interest than the service of the Church and the glory of the King.

I am delighted to learn that the Duke de Chaulnes is satisfied with the cardinals of the Squadron. I assure you that they are strongly for him, and I hope that this good intelligence will produce admirable effects. I pray, etc.

P. S. I have just received your letter of September 3 and am delighted that one approves of my sentiments, I hope all goes well. I am sending you this tableau you want, which has nothing recommendable other than the truths it contains.

As for the news, I know that you cannot have them any fresher than usual, but I thought that one would send you some extraordinary ones. I was hoping to be able to learn something in this more particular way, but as one desires it, I will send you everything I have, and I also send you a letter for the King in response to the one you have sent me.


Above: Kristina.


Above: Hugues de Lionne.

Note: In accordance with the nobility's ideals in the early modern era, kings and queens considered themselves siblings.

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