Wednesday, August 4, 2021

Kristina's letter to Gaston, Duke of Orléans, year 1651

Sources:

Lettre de la reine de Suede à Monseigneur le duc d'Orleans, avec les offres de cette princesse, pour mettre le royaume en repos, & chasser le Mazarin, published by Jacob Chevalier, 1651


Mémoires concernant Christine, volume 1, page 191, Johan Arckenholtz, 1751


Christina: Brev från sex decennier, pages 19 to 20, edited and translated by Sven Stolpe, 1960

"En av drottning Christinas stora drömmar gällde hennes tilltänkta roll som fredsmäklerska i Europa. Hon ansåg, att hon — i strid med oxenstiernorna — skaffat Europa frid och ro genom Westfaliska freden. När Frankrike blev sönderslitet av inre splittringar, erbjöd hon också genast sina tjänster — dock utan att någon tog den utsträckta handen. Drottningen skulle även i fortsättningen försöka uppträda som Europas fredsstifterska, i regel utan framgång."

"One of Queen Christina's great dreams concerned her intended role as a peacemaker in Europe. She believed that she — in conflict with the Oxenstiernas — had brought peace and tranquility to Europe through the Peace of Westphalia. When France was torn apart by internal divisions, she too immediately offered her services — but without anyone taking the outstretched hand. The Queen would continue to try to act as Europe's peacemaker, usually without success." - Stolpe

The letter:

MONSIEVR,
Les testes couronnées ne doiuent pas seulement s'appeller parentes & alliées, mais il faut encor qu'elles en donnent des preuues, & qu'elles en facent voir les actions quand les occasions s'en presentent. Les armes de la France ont esté trop necessaires à l'establissement de mon Sceptre, & trop fauorables à la gloire de mon Royaume, pour ne pas vous tesmoigner les ressentimens que i'en ay, & le desir qui me reste de contribuer tout mon possible pour empescher que les François qui ne sçauroient estre vaincus de personne, ne viennent à se detruire eux mesmes. Le Gentilhomme qui vous rendra celle-cy a eu commandement de presenter les miennes au Roy, & à la Reine sa Mere, pour leur temoigner le deplaisir où ie suis de voir son Estat en proye à nos ennemis communs, & l'offre que ie me sens obligée de faire, d'enuoyer vn Ambassadeur Extra-ordinaire pour tascher d'esteindre le feu que ie vois allumer dans le milieu, & toutes les frontieres du Royaume. Vostre Altesse Royale a trop d'experience pour ne sçauoir pas qu'il n'y a rien qui témoigne d'auantage que Dieu est en cholere contre vne Nation, que lors qu'il permet que les peuples s'oublient de l'amour & du respect qu'ils doiuent au Souuerain; & que c'est l'ordinaire des guerres civiles d'estre plus cruelles & plus animées que les estrangeres, quoy qu'elles n'ayent iamais que de foibles pretextes, & de petits commencemens. Le desordre s'y rencontre incomparablement plus grand que dans les autres, & pendant que l'vn & l'autre party proteste qu'il ne prend les armes que pour conseruer l'Estat, il le deschire entierement, & vn bon Roy a tousiours regret d'estre vainqueur en cette rencontre, parce qu'il deffait ses propres suiets, & s'affoiblit soy-mesme. Ie sçay les raisons que vous auez d'esloigner vn Estranger qui veut vous faire la loy, & qui veut acheuer de tout perdre; & quand nostre Religion n'auroit aucun auantage que d'estre exempte & deschargée de l'ambition & du dereglement des gens d'Eglise, ce ne nous seroit pas vne petite consolation de voir nos peuples & nos Prouinces en repos sans Euesques & sans Cardinaux; pendant qu'on nous asseure que tous vos troubles, & toutes vos ruynes ne viennent que des factions & les capables peu Chrestiennes de ces gens-là qui deuroient preferer leurs temples & leur ministeres aux grandeurs & aux intrigues de la Cour, s'il est vray, comme ils disent, qu'ils sont Ministre[s] de Dieu, & leur vocation toute Apostolique. Voyez, Monsieur, ce que ie puis pour vostre satisfaction particuliere, & pour la tranquillité d'vn grand Royaume, ou vous auez tant de part, & duquel vous estes en quelque façon responsable pendant le bas aage du Roy vostre nepueu; pouuant vous asseurer que vous deuez attendre de moy toutes les choses, & toutes les assistances qui dépendront de
Vostre, &c.

With modernised spelling:

Monsieur,
Les têtes couronnées ne doivent pas seulement s'appeller parentes et alliées, mais il faut encore qu'elles en donnent des preuves, et qu'elles en fassent voir les actions quand les occasions s'en présentent. Les armes de la France ont été trop nécessaires à l'établissement de mon sceptre et trop favorables à la gloire de mon royaume pour ne pas vous témoigner les ressentiments que j'en ai, et le désir qui me reste de contribuer tout mon possible pour empêcher que les Français, qui ne sauraient être vaincus de personne, ne viennent à se détruire eux-mêmes.

Le gentilhomme qui vous rendra celle-ci a eu commandement de présenter les miennes au Roi, et à la Reine sa mère, pour leur témoigner le deplaisir où je suis de voir son État en proie à nos ennemis communs, et l'offre que je me sens obligée de faire, d'envoyer un ambassadeur extraordinaire pour tâcher d'éteindre le feu que je vois allumer dans le milieu, et toutes les frontières du royaume. Votre Altesse Royale a trop d'expérience pour ne savoir pas qu'il n'y a rien qui témoigne davantage que Dieu est en colère contre une nation, que lorsqu'il permet que les peuples s'oublient de l'amour et du respect qu'ils doivent au Souverain; et que c'est l'ordinaire des guerres civiles d'être plus cruelles et plus animées que les étrangères, quoiqu'elles n'aient jamais que de faibles prétextes et de petits commencements. Le désordre s'y rencontre incomparablement plus grand que dans les autres, et pendant que l'un et l'autre parti proteste qu'il ne prend les armes que pour conserver l'État, il le déchire entièrement; et un bon roi a toujours regret d'être vainqueur en cette rencontre, parce qu'il défait ses propres sujets et s'affaiblit soi-même.

Je sais les raisons que vous avez d'éloigner un étranger qui veut vous faire la loi et qui veut achever de tout perdre; et quand notre religion n'aurait aucun avantage que d'être exempté et déchargée de l'ambition et du déréglement des gens d'Église, ce ne nous serait pas une petite consolation de voir nos peuples et nos provinces en repos, sans évêques et sans cardinaux, pendant qu'on nous assure que tous vos troubles et toutes vos ruines ne viennent que des factions, et les capables peu chrêtiennes de ces gens-là qui devraient préférer leurs temples et leur ministères aux grandeurs et aux intrigues de la Cour s'il est vrai, comme ils disent, qu'ils sont ministres de Dieu, et leur vocation toute apostolique.

Voyez, Monsieur, ce que je puis pour votre satisfaction particulière et pour la tranquillité d'un grand royaume où vous avez tant de part, et duquel vous êtes en quelque façon responsable pendant le bas âge du Roi, votre neveu; pouvant vous assurer que vous devez attendre de moi toutes les choses et toutes les assistances qui dépendront de
Votre, etc.

Arckenholtz's transcript of the letter:

Monsieur, les Têtes couronnées ne doivent pas seulement s'appeller parentes & alliées, mais il faut encore qu'elles en donnent des preuves, & qu'elles en fassent voir les actions, quand les occasions s'en présentent. Les armes de la France ont été trop nécessaires à l'établissement de mon Sceptre, & trop favorables à la gloire de mon Roïaume, pour ne pas vous témoigner les ressentimens que j'en ai, & le desir qui me reste de contribuer tout mon possible pour empêcher que les François, qui ne sauroient être vaincus de personne, ne viennent à se détruire eux-mêmes. Le Gentilhomme, qui vous rendra celle-ci, a eu commandement de présenter les miennes au Roi, & à la Reine sa Mère, pour leur témoigner le déplaisir où je suis, de voir son Etat en proïe à nos ennemis communs, & l'offre que je me sens obligée de faire, d'envoïer un Ambassadeur Extraordinaire pour tâcher d'éteindre le feu que je vois allumé dans le milieu & toutes les frontiéres du Roïaume. Votre Altesse Roïale a trop d'expérience pour ne savoir pas qu'il n'y a rien qui témoigne davantage que Dieu est en colére contre une Nation, que lorsqu'il permet que les peuples s'oublient de l'amour & du respect qu'ils doivent au Souverain; & que c'est l'ordinaire des guerres civiles d'être plus cruelles & plus animées que les étrangéres, quoiqu'elles n'aïent jamais que de foibles prétextes, & de petits commencemens. Le desordre s'y rencontre incomparablement plus grand que dans les autres, & pendant que l'un & l'autre parti proteste qu'il ne prend les armes que pour conservier l'Etat, ils le déchirent entièrement, & un bon Roi a toûjours regrèt d'être vainqueur en cette rencontre, parce qu'il défait ses propres sujèts, & s'affoiblit soi-même. Je sais les raisons que vous avez d'éloigner un Etranger qui veut vous faire la loi, & qui veut achever de tout perdre; & quand notre Religion n'auroit aucun avantage que d'être éxempte & déchargée de l'ambition & du déréglement des gens d'Eglise, ce ne nous seroit pas une petite consolation de voir nos peuples & nos Provinces en repos sans Evêques & sans Cardinaux; pendant qu'on nous assure que tous vos troubles & toutes vos ruines ne viennent que des factions & les capables peu Chrétiennes de ces gens-là, qu'ils sont Ministres de Dieu, & leur vocation toute Apostolique. Voïez Monsieur, ce que je puis pour votre satisfaction particulière & pour la tranquillité d'un grand Roïaume, où vous avez tant de part, & duquel vous êtes en quelque façon responsable pendant le bas âge du Roi votre neveu, pouvant vous assurer que vous devez attendre de moi toutes les choses & toutes les assistances qui dépendront de
Votre &c.

English translation (my own):

Monsieur,
The crowned heads should not only be called relatives and allies, but it is also necessary that they give proof of it, and that they show the actions, when the opportunities present themselves. The arms of France have been too necessary for the establishment of my scepter, and too favourable to the glory of my kingdom, not to show you the sentiments I have for them, and the desire which remains for me to contribute all my possible to prevent the French, who could not be defeated by anyone, from destroying themselves. The gentleman who will return this to you was commanded to present mine to the King, and to the Queen his mother, to show them the displeasure in which I am, to see his State in the grip of our common enemies, and the offer that I feel obliged to make, to send an Extraordinary Ambassador to try to put out the fire that I see kindled in the middle and all the borders of the realm. Your Royal Highness is too experienced not to know that there is nothing that testifies more that God is angry with a nation than when He allows people to forget about the love and respect which they owe to the Sovereign; and that it is the ordinary character of civil wars to be more cruel and more animated than foreign ones, although they never have but weak pretexts and small beginnings. The disorder meets there incomparably greater than in the others, and while both parties protest that they only take up arms to preserve the State, they are tearing it up entirely, and a good king has always regret to be victorious in this encounter because he defeats his own subjects and weakens himself. I know your reasons for driving away a foreigner who wants to lay down the law with you and who wants to lose everything; and when our religion would have no advantage than to be exempt and relieved of the ambition and the deregulation of the people of the Church, it would not be a small consolation to us to see our peoples and our provinces at rest without bishops and without cardinals; while we are assured that all your troubles and all your ruins come only from the factions and the capable little Christians of these people, that they are ministers of God, and their vocation entirely apostolic. See, Monsieur, what I can do for your particular satisfaction and for the tranquility of a great kingdom, where you have so much part, and for which you are in some way responsible during the minority of the King your nephew, being able to assure you that you must expect from me all the things and all the assistance that will depend on
Your, etc.

Swedish translation of the original (by Stolpe):

Min herre,
de krönta huvudena böra icke bara kalla sig fränder och allierade, de måste också ge prov på detta och göra det i handling, när tillfälle erbjuder sig. Frankrikes vapen ha varit alltför nödvändiga för upprättandet av min spira och alltför gynnsamma för mitt rikes ära för att jag icke skulle betyga Er den tacksamhet jag känner och den längtan jag alltjämt hyser att göra allt jag förmår för att förhindra, att fransmännen, som aldrig skulle kunna besegras av någon annan, inte till slut föröda sig själva. Den riddersman som överlämnar detta till Eder har order att framföra min hälsning till konungen och drottningen, hans moder, och ge uttryck för den sorg jag känner, när jag ser Ert land i händerna på gemensamma fiender, och det erbjudande som jag känner mig tvingad att göra, gällande avsändandet av en extraordinarie ambassadör för att försöka kväva den eld som jag ser flamma upp mitt i Ert land och vid alla dess gränser. Ers Kunglig Höghet har alltför mycken erfarenhet för att inte veta, att det inte finns någonting som mer vittnar om att Gud känner vrede mot ett folk än detta, att han tillåter att folken glömma den kärlek och den vördnad de äro skyldiga att känna mot suveränen, och att det utmärker inbördeskrigen, att de äro grymmare och häftigare än krigen med andra folk, trots att de aldrig ha annat än svaga förevändningar och blygsamma begynnelser. Det kaos som skapas blir ojämförligt större än i andra sorters krig, och medan båda parterna bedyra, att de gripa till vapen endast för att skydda staten, sönderslita de den fullständigt; en god konung måste alltid beklaga att bli segrare i en sådan strid, därför att han nedlägger sina egna undersåtar och försvagar sig själv. Jag känner de skäl Ni har att avlägsna en främling som vill påtvinga Er sin lag och som till sist skall föröda allt; vår religion skulle bara ha gagn av att bli fri och avlastad från prästerskapets ärelystnad och oordningar; det skulle inte betyda en ringa tröst för oss att få se våra folk och våra länder i fred utan biskopar och utan kardinaler. Man säger, att alla Edra svårigheter och all Er olycka bero på dessa människors föga kristna aktioner och intriger — de borde föredraga sin kyrkor och församlingar framför hovets storhet och intriger, om det är sant som de säga, att de äro Guds tjänare och ha en rent apostolisk kallelse. Se där, min Herre, vad jag kan göra för att tillfredsställa Er personligen och för att skapa lugn i ett stort rike, i vilket Ni spelar en så stor roll och för vilket Ni är på visst sätt ansvarig under Er brorson kungens minderårighet.

Swedish translation of the original (my own):

Monsieur,
De krönta huvudena skall inte bara kalla sig släktingar och allierade, utan de måste också ge bevis på det och visa sina handlingar när tillfället ger sig. Frankrikes vapen har varit alltför nödvändiga för upprättandet av min spira och alltför gynnsamma för mitt rikes ära för att inte betyga Er den känsla jag har för det, och den önskan som återstår för mig att bidra med allt jag kan för att förhindra Fransmännen, som inte kan besegras av någon som helst, från att förstöra sig själva.

Den herre som kommer att återlämna detta brev till Er har blivit befallt att överlämna mitt till Konungen och till Drottningen, hans mor, för att visa dem mitt missnöje över att se hans stat falla offer för våra gemensamma fiender, och det erbjudande jag känner mig skyldig att göra av att skicka en extraordinär ambassadör för att försöka släcka den eld som jag ser tändas i mitten och på alla rikets gränser. Ers Kungliga Höghet är ju alltför erfaren för att inte veta att det inte finns något som vittnar mer om Guds vrede över en nation än när han låter folk glömma den kärlek och respekt som de är skyldiga Suveränen; och att det är vanligt att inbördeskrig är grymmare och mer livliga än de utländska, även om de aldrig har mer än svaga förevändningar och små början. Oordningen finns där ojämförligt större än hos de andra, och medan den ena eller den andra parten protesterar mot att den tar till vapen endast för att bevara Staten, river den den helt i stycken; och en god konung ångrar alltid att han segrade i detta rekontre, eftersom han besegrar sina egna undersåtar och försvagar sig själv.

Jag vet vilka skäl Ni har för att skicka iväg en främling som vill styra Er och som vill fullborda förlusten av allt; och när vår religion inte skulle ha någon fördel än att bli befriad och befriad från Kyrkans folks ambition och oredlighet, skulle det inte vara någon liten tröst för oss att se våra folk och våra provinser vila, utan biskopar och utan kardinaler, medan vi är försäkrade om att alla Era bekymmer och alla Era ruiner bara kommer från fraktionerna och de duktiga icke-kristna av de människor som borde föredra sina tempel och sina tjänster framför hovets storhet och intriger om det är sant, som de säger, att de är Guds tjänare, och att deras kallelse är helt apostolisk.

Se, monsieur, vad jag kan göra för Er speciella tillfredsställelse och för lugnet i ett stort rike i vilket Ni har så mycket del, och som Ni på något sätt är ansvarig för under Konungens, Er brorsons, minoritet; kunnande försäkra Er om att Ni måste förvänta Er av mig allt och all hjälp som kommer att bero på
Er, osv.

English translation of the original (my own):

Monsieur,
The crowned heads must not only call themselves relatives and allies, but they must also give proofs of it, and show their actions when the occasion presents itself. The arms of France have been too necessary for the establishment of my scepter and too favourable to the glory of my kingdom not to show you the feeling I have about it, and the desire that remains to me to contribute all my possible to to prevent the French, who cannot be defeated by anyone, from destroying themselves.

The gentleman who will return this letter to you has been commanded to present mine to the King, and to the Queen, his mother, to show them my displeasure at seeing his State fall prey to our common enemies, and the offer I feel obliged to make of sending an extraordinary ambassador to try to extinguish the fire that I see being kindled in the middle and on all the borders of the kingdom. Your Royal Highness is too experienced not to know that there is nothing that testifies more to God's wrath at a nation than when he allows peoples to forget the love and respect that they owe to the Sovereign; and that it is usual for civil wars to be more cruel and more animated than foreign ones, although they never have more than feeble pretexts and small beginnings. The disorder is found there incomparably greater than in the others, and while one or the other party protests that it takes up arms only to preserve the State, it tears it to pieces entirely; and a good king always regrets being victorious in this rencontre, because he defeats his own subjects and weakens himself.

I know the reasons you have for sending away a stranger who wants to rule you and who wants to complete the loss of everything; and when our religion would have no advantage but to be exempted and discharged from the ambition and the disorderliness of the people of the Church, it would be no small consolation to us to see our peoples and our provinces at rest, without bishops and without cardinals, while we are assured that all your troubles and all your ruins come only from the factions, and the capable non-Christians of those people who should prefer their temples and their ministries to the grandeur and intrigues of the court if it is true, as they say, that they are ministers of God, and their vocation entirely apostolic.

See, Monsieur, what I can do for your particular satisfaction and for the tranquility of a great kingdom in which you have so much a share, and for which you are in some way responsible during the minority of the King, your nephew; being able to assure you that you must expect from me all the things and all the assistance which will depend on
Your, etc.


Above: Kristina.


Above: Gaston, Duke of Orléans.

Note: In accordance with the nobility's ideals in the early modern era, kings and queens considered themselves siblings.

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