Thursday, November 24, 2022

Samuel Bochart's letter to Pierre Daniel Huet, dated September 1653

Source:

Les amis d'Holstenius IV: Les petits correspondants; lettres et documents divers (appendix), III: Documents littéraires sur Christine de Suède, article written by Léon Gabriel Pélissier for Revue des langues romanes: quatrième série, tome cinquième, page 531, published by the Society for the Study of the Romance Languages, 1891


The letter:

Monsieur, le lendemain de vostre partement je vis la reine en particulier, lui dis que vous estiés parti, et parlé de vostre adieu dont j'avois retenu copie sans vous le dire. Je lui en fis la lecture. Elle y prit plaisir et me chargea fort de ne le montrer à qui que ce soit. La dessus entra M. B. et nous parlasmes ensemble de celui qui se plaignoit que vous l[']aviez choqué au berquant [sic]. Sur quoi la reine parla comme n'en ayant nulle cognoissance, et M. B. vous excusa sur ce que vostre vue est trop courte pour cognoistre et remarquer le monde. La Reine dit que vous n'auriés pas grand sujet de vous louer de la Suède, mais n'y adjousta rien de plus. Je vous conseillerois quand vostre ouvraga s'advancera de lui escrire l'estat où il sera, et luy demander permission de le lui dédier. C'est le moyen de la faire parler si elle a encore quelque pensée pour ce qu'elle m'avait proposé. Je lui ai présenté un épigramme qu'elle veut faire buriner sous son portrait en taille douce. Le voici:

Reginæ celebres longo memorantur in aevo
Vix duæ, et in mundi partibus oppositis:
Una Noti Regina sacris irridere indita libris,
Altera in Arctoi cardine nata poli.
Quas si contuleris, qua sit præstantior orbe
Quæ regit Arctoum carmine disce brevi:
Illa docenda suis Salomonem invisit ab oris,
Undique ad hanc docti qui doceantur eunt.

Monsieur Naudé arriva icy vendredi, et le jour de devant M. Beuningen, envoyé en Hollande, qui a eu deja deux audiences. La Reine est partie ce matin pour aller à l'enterrement du prince et m'y a voulu mener, et puis a changé d'advis voyant le temps très mauvais, comme si j'etais plus délicat qu'elle. La vraye raison est que M. B. est allé voir la reine-mère dans le carrosse qui m'auroit esté destiné et aux autres de nostre bande qui sont aussi demeurés. J'eus hier une grosse conférence devant la Reine et toute la cour avec le chancelier de Pologne qui est verbosus Ulysses. Vous savez que, quand vous partistes, on murmuroit fort de la perte de la chaine de médaille de M. Grimani qu'on avoit prise dans le cabinet de M. Baldroni, qui, ne sachant plus où la chercher, suivant la règle de Flectere si nequeo, eut recours à faire tourner le sas, lequel estant demeuré immobile sur les noms de tous les autres de la maison, tourna sur celuy qui est venu en Hollande avec moi, et cela cinq ou six fois de suite, devant dix ou douze témoins, ce qui lui a causé grand scandale. Cela se passa du même instant que vous dire adieu, tandis que tous les autres demeurèrent pour assister à ce beau mystère, et cela mesme qu'il s'absenta fut mal interprété et aida à fortifier le soupeçon; sur quoi, tout estant en rumeur, M. l'abbé de chez M. le Résident vint le lendemain chez Baldroni rapporter la medaille en son entier, et, au lieu de la chaine, deux lingots d'or à peu près du mesme poids en quoi la chaîne avoit esté reduite. De juger qui est l'auteur du mal, je m'en rapporte à Dieu qui le sçait, et suis marri qu'on se licencie à juger avec tant de sévérité. Voila bien des choses passées depuis deux jours qu'il y a que vous êtes parti d'icy. Encore une autre est que la Reine a donné charge de m'aposter logis au chateau. M. Holm me l'a dit, mais je crains qu'accablé comme il est d'affaires, il n'agisse bien lentement. Je vous mande ces petites nouvelles d'icy pour vous obliger à m'en dire de plus importantes de notre pauvre royaume et de tous ceux que nous cognoissons et pour qui vous savez que je porte intérêt. J'en oubliois encore une. Le lendemain de vostre partement je receus lettres de ma femme, mon gendre et ma fille qui me [supplient] de revenir jusqu'à dire qu'ils mourroient d'ennui si je ne revenois avant l'hyver. Leurs lettres m'ayant touché, je fis mon possible pour obtenir mon congé de la Reine résolu, si je l'eusse obtenu, de partir dès le lendemain, pour tascher de vous attraper à Coppenhave ou à Gottorp ou au plustard à Hambourg. Mais la reine, m'ayant représenté mes promesses, se prit à crier au Normand et après quelque contestation tira de moy de nouvelles promesses que je n'en parlerois plus qu'après l'hiver passé, et me représenta les douceurs de la conversation que j'aurais avec Mrs B., N. et du Fr. M. Naudé s'est fort enquis de vous et est fasché que vous soyez parti la veille de son arrivée, et sans qu'il vous ait rencontré. Je m'en prends à votre basteau. Dieu veuille que ces lettres vous trouvent arrivé en bonne santé, ou que vous les suiviez de près. Entretenez-moi, s'il vous plaist avec Mrs de Touronde et Fromont et le bon M. Hallé. M. de Vautreront vous baise les mains et moy les pieds, et suis en sincérité, Monsieur, Votre très humble et obéissant serviteur,
BOCHART.

With modernised spelling:

Monsieur, le lendemain de votre partement je vis la reine en particulier, lui dis que vous étiez parti, et parlé de votre adieu dont j'avais retenu copie sans vous le dire. Je lui en fis la lecture. Elle y prit plaisir et me chargea fort de ne le montrer à qui que ce soit. Là-dessus entra M. B. et nous parlâmes ensemble de celui qui se plaignait que vous l'aviez choqué au barquant (?). Sur quoi la reine parla comme n'en ayant nulle connaissance, et M. B. vous excusa sur ce que votre vue est trop courte pour connaître et remarquer le monde. La Reine dit que vous n'auriez pas grand sujet de vous louer de la Suède, mais n'y ajouta rien de plus. Je vous conseillerais quand votre ouvrage s'avancera de lui écrire l'état où il sera, et lui demander permission de le lui dédier. C'est le moyen de la faire parler si elle a encore quelque pensée pour ce qu'elle m'avait proposé. Je lui ai présenté un épigramme qu'elle veut faire buriner sous son portrait en taille-douce. Le voici:

«Reginæ celebres longo memorantur in ævo
Vix duæ, et in mundi partibus oppositis:
Una Noti Regina sacris irridere indita libris,
Altera in Arctoi cardine nata poli.
Quas si contuleris, qua sit præstantior orbe
Quæ regit Arctoum carmine disce brevi:
Illa docenda suis Salomonem invisit ab oris,
Undique ad hanc docti qui doceantur eunt.»

Monsieur Naudé arriva icI vendredi, et le jour de devant M. Beuningen, envoyé en Hollande, qui a eu déjà deux audiences. La Reine est partie ce matin pour aller à l'enterrement du prince et m'y a voulu mener, et puis a changé d'avis voyant le temps très mauvais, comme si j'étais plus délicat qu'elle. La vraie raison est que M. B. est allé voir la reine-mère dans le carrosse qui m'aurait été destiné et aux autres de notre bande qui sont aussi demeurés. J'eus hier une grosse conférence devant la Reine et toute la cour avec le chancelier de Pologne qui est verbosus Ulysses. Vous savez que, quand vous partîtes, on murmurait fort de la perte de la chaîne de médaille de M. Grimani qu'on avait prise dans le cabinet de M. Baldroni, qui, ne sachant plus où la chercher, suivant la règle de «flectere si nequeo», eut recours à faire tourner le sas, lequel étant demeuré immobile sur les noms de tous les autres de la maison, tourna sur celui qui est venu en Hollande avec moi, et cela cinq ou six fois de suite, devant dix ou douze témoins, ce qui lui a causé grand scandale. Cela se passa du même instant que vous dire adieu, tandis que tous les autres demeurèrent pour assister à ce beau mystère, et cela même qu'il s'absenta fut mal interprété et aida à fortifier le soupçon; sur quoi, tout étant en rumeur, M. l'abbé de chez M. le résident vint le lendemain chez Baldroni rapporter la médaille en son entier, et, au lieu de la chaîne, deux lingots d'or à peu près du même poids en quoi la chaîne avait été réduite. De juger qui est l'auteur du mal, je m'en rapporte à Dieu, qui le sait; et suis marri qu'on se licencie à juger avec tant de sévérité. Voilà bien des choses passées depuis deux jours qu'il y a que vous êtes parti d'ici. Encore une autre est que la Reine a donné charge de m'aposter logis au château. M. Holm me l'a dit, mais je crains qu'accablé comme il est d'affaires, il n'agisse bien lentement. Je vous mande ces petites nouvelles d'ici pour vous obliger à m'en dire de plus importantes de notre pauvre royaume et de tous ceux que nous connaissons et pour qui vous savez que je porte intérêt.

J'en oubliais encore une. Le lendemain de votre partement je reçus lettres de ma femme, mon gendre et ma fille, qui me supplient de revenir jusqu'à dire qu'ils mourraient d'ennui si je ne revenois avant l'hiver. Leurs lettres m'ayant touché, je fis mon possible pour obtenir mon congé de la Reine résolu, si je l'eusse obtenu, de partir dès le lendemain, pour tâcher de vous attraper à Copenhague ou à Gottorp ou au plus tard à Hambourg. Mais la reine, m'ayant représenté mes promesses, se prit à crier au Normand et après quelque contestation tira de moi de nouvelles promesses que je n'en parlerais plus qu'après l'hiver passé, et me représenta les douceurs de la conversation que j'aurais avec Messieurs B., N. et du Frère M. Naudé s'est fort enquis de vous et est fâché que vous soyez parti la veille de son arrivée, et sans qu'il vous ait rencontré. Je m'en prends à votre bâteau. Dieu veuille que ces lettres vous trouvent arrivé en bonne santé, ou que vous les suiviez de près. Entretenez-moi, s'il vous plaît, avec Messieurs de Touronde et Fromont et le bon M. Hallé. M. de Vautreront vous baise les mains et moi les pieds, et suis en sincérité, Monsieur, Votre très humble et obéissant serviteur,
Bochart.

Swedish translation (my own):

Monsieur, dagen efter Er avresa såg jag drottningen enskilt, berättade för henne att Ni hade gått och talade om Ert farväl, som jag hade behållit en kopia av utan att berätta för Er. Jag läste den för henne. Hon njöt av den och instruerade mig starkt att inte visa det för någon. Därpå kom monsieur B. in och vi talade tillsammans om den som klagade över att Ni hade chockerat honom. Varpå drottningen talade som om hon inte visste om det, och monsieur B. ursäktade Er att Er syn är för kort för att känna och lägga märke till världen. Drottningen sade att Ni skulle ha liten anledning att berömma Er själv av Sverige, men tillade inget mer. Jag skulle råda Er när Ert verk tar slut att skriva till henne i vilket tillstånd det kommer att vara och att be henne om tillåtelse att tillägna henne det. Det är sättet att få henne att tala om hon fortfarande tänker på vad hon hade föreslagit mig. Jag har försett henne med ett epigram som hon vill ha graverat under sitt kopparstycksporträtt. Här är det:

»Reginæ celebres longo memorantur in ævo
Vix duæ, et in mundi partibus oppositis:
Una Noti Regina sacris irridere indita libris,
Altera in Arctoi cardine nata poli.
Quas si contuleris, qua sit præstantior orbe
Quæ regit Arctoum carmine disce brevi:
Illa docenda suis Salomonem invisit ab oris,
Undique ad hanc docti qui doceantur eunt.«

Monsieur Naudé kom hit i fredags och dagen innan herr van Beuningen, det holländska sändebudet, som redan har haft två audienser. Drottningen gick i morse för att gå på prinsens begravning och ville ta med mig dit, men så ändrade hon sig, då hon såg att vädret var mycket dåligt, som om jag var känsligare än henne. Den verkliga anledningen är att monsieur B. gick för att träffa änkedrottningen i vagnen som skulle ha varit avsedd för mig och de andra i vårt band som också var kvar. I går hade jag en stor konferens inför drottningen och hela hovet med Polens kansler, som är en pratsam Ulysses. Ni vet att när Ni gick, mumlade folk högt om förlusten av signor Grimanis medaljkedja som hade tagits från signor Baldronis kabinett, som, utan att veta var de skulle leta efter den, enligt regeln om »flectere si nequeo«, hade vända sig till att gissa vem tjuven var, som, efter att ha förblivit orörlig på namnen på alla andra i huset, vände sig mot den som kom till Holland med mig och gjorde det fem eller sex gånger i rad, inför tio eller tolv vittnen, vilket orsakade honom en stor skandal. Det hände i samma ögonblick som Ni tog avsked, medan alla de andra blev kvar för att bevittna detta vackra mysterium, och själva det faktum att han frånvarande själv misstolkades och bidrog till att befästa misstanken; varpå, allt i uppror, kom residentens abbé nästa dag till Baldroni för att återföra medaljen i dess helhet, och i stället för kedjan hade två guldtackor av ungefär samma vikt som kedjan reducerats. För att bedöma vem som är ondskans upphovsman förlitar jag mig på Gud, vem vet; och jag är ledsen att folk låter sig dömas med sådan stränghet. Så mycket har hänt under de två dagarna sedan Ni gick härifrån. Ännu en annan är att drottningen har givit mig i uppdrag att lägga ut mitt boende på slottet. Herr Holm berättade det för mig, men jag fruktar att han, överväldigad som han är av affärer, kommer att handla mycket långsamt. Jag skriver till Er denna lilla nyhet härifrån för att få Er att berätta viktigare nyheter för mig om vårt fattiga rike och om alla dem vi känner och för dem som Ni känner vilka jag har ett intresse för.

Jag glömde en sak till. Dagen efter Er avresa fick jag brev från min hustru, min svärson och min dotter, som bad mig komma tillbaka, till och med sägande att de skulle dö av förtvivlan om jag inte kom tillbaka innan vintern. Sedan deras brev berört mig, gjorde jag mitt bästa för att få min lov från drottningen, beslöt, om jag hade erhållit den, att gå nästa dag, att försöka fånga Er i Köpenhamn eller på Gottorp eller senast i Hamburg. Men drottningen, efter att ha representerat mina löften för mig, började skrika som en nordman; och efter någon tvist, drog hon nya löften från mig att jag inte skulle tala om det igen förrän efter vintern hade gått, och hon representerade för mig sötman i det samtal jag skulle ha med messieurs B., N., och broder M. Naudé har gjort många förfrågningar om Er och är ledsen att Ni lämnade dagen innan hans ankomst, och utan att han träffade Er. Jag går efter Er båt. Gud give att dessa brev kommer att finna Er vid god hälsa, eller att Ni följer dem noga. Tala med mig, tack, med messieurs de Touronde och Fromont och den gode monsieur Hallé. Monsieur de Vautreront kysser dina händer och jag mina fötter, och jag är i uppriktighet, monsieur, Er mycket ödmjuke och lydige tjänare,
Bochart.

English translation (my own):

Monsieur, the day after your departure I saw the Queen in private, told her that you had left, and spoke of your farewell, of which I had retained a copy without telling you. I read it to her. She enjoyed it and instructed me strongly not to show it to anyone. Thereupon Monsieur B. entered and we talked together about the one who complained that you had shocked him. Whereupon the Queen spoke as though she had no knowledge of it, and Monsieur B. excused you that your eyesight is too short to know and notice the world. The Queen said that you would have little reason to praise yourself of Sweden, but added nothing more. I would advise you when your work comes to an end to write to her the state in which it will be, and to ask her permission to dedicate it to her. It is the way to make her talk if she still has some thought for what she had proposed to me. I have presented her with an epigram that she wants to have engraved under her intaglio portrait. Here it is:

"Reginæ celebres longo memorantur in ævo
Vix duæ, et in mundi partibus oppositis:
Una Noti Regina sacris irridere indita libris,
Altera in Arctoi cardine nata poli.
Quas si contuleris, qua sit præstantior orbe
Quæ regit Arctoum carmine disce brevi:
Illa docenda suis Salomonem invisit ab oris,
Undique ad hanc docti qui doceantur eunt."

Monsieur Naudé arrived here on Friday, and the day before Lord van Beuningen, the Dutch envoy, who has already had two audiences. The Queen left this morning to go to the Prince's funeral and wanted to bring me along there, but then she changed her mind, seeing that the weather was very bad, as if I were more delicate than her. The real reason is that Monsieur B. went to see the Queen Mother in the carriage which would have been intended for me and the others of our band who also remained. Yesterday I had a great conference before the Queen and the whole court with the Chancellor of Poland, who is a verbose Ulysses. You know that, when you left, people were murmuring loudly about the loss of Signor Grimani's medal chain which had been taken from Signor Baldroni's cabinet, who, not knowing where to look for it, following the rule of "flectere si nequeo", had recourse to guessing who the thief was, who, having remained motionless on the names of all the others of the house, turned on the one that came to Holland with me, and did it five or six times in succession, in front of ten or twelve witnesses, which caused him a great scandal. It happened at the same moment that you took your leave, while all the others remained to witness this beautiful mystery, and the very fact that he absented himself was misinterpreted and helped to fortify the suspicion; whereupon, all being in turmoil, the abbé of the resident came the next day to Baldroni to bring back the medal in its entirety, and, instead of the chain, two gold ingots of about the same weight as the chain had been reduced. To judge who is the author of evil, I rely on God, who knows; and am sorry that people allow themselves to be judged with such severity. So many things have happened in the two days since you left here. Yet another is that the Queen has commissioned me to post my lodgings at the castle. Lord Holm told me so, but I fear that, overwhelmed as he is with affairs, he will act very slowly. I am writing you this little news from here to compel you to tell me more important news of our poor kingdom and of all those we know and for those whom you know who I have an interest in.

I forgot one more thing. The day after your departure I received letters from my wife, my son-in-law and my daughter, begging me to come back, even saying that they would die of boredom if I didn't come back before winter. Their letters having touched me, I did my best to obtain my leave from the Queen, resolved, if I had obtained it, to leave the next day, to try to catch you at Copenhagen or at Gottorp, or at the latest at Hamburg. But the Queen, having represented my promises to me, began yelling like a Northman; and after some dispute, she drew new promises from me that I would not speak of it again until after the winter had passed, and she represented to me the sweetness of the conversation I would have with Messieurs B., N., and Brother M. Naudé has made a lot of inquiries about you and is sorry that you left the day before his arrival, and without him meeting you. I am going after your boat. God grant that these letters arrive to find you in good health, or that you follow them closely. Talk to me, please, with Messieurs de Touronde and Fromont and the good Monsieur Hallé. Monsieur de Vautreront kisses your hands and I my feet, and I am in sincerity, Monsieur, Your very humble and obedient servant,
Bochart.


Above: Kristina.


Above: Pierre Bourdelot.


Above: Samuel Bochart.


Above: Pierre Daniel Huet.

Note: Monsieur B. = Monsieur Bourdelot.

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