Wednesday, November 23, 2022

Kristina's letter to Antonio López de Ayala y Velasco, Count Fuensalida, in favour of Francesco II Gallio, Duke of Alvito, dated October 8/18 (New Style), 1687

Sources:

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 4, page 85, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1760


Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere a principi d'altezza e d'eccellenza; Lettere a principi d'eccellenza: lettere al Vice-re di Napoli; Lettres au comte de Fonsalida; Christine de Suède au comte de Fonsalida, Rome, 18 octobre 1687 (digitisation page 304v-305r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere a principi d'altezza e d'eccellenza, : , 1601-1700.

The Foli@ online digital heritage library is here:


Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).


The letter (this transcript added after receiving permission and guidance on March 19, 2024 from Elizabeth Denton, the Head of the Collection of Patrimonial Documents):

al Gou[ernato]re di Milano
18 Ott[obr]e 1687 —
Mon Cousin. Je Vous ay autrefois tesmoignè l'interest que Je prends en la personne du Duc d'Alvito; maintenant qu'il est en Arrest par V[ost]re ordre, et qu'il m'a representè la cause de son malheur Je l'estime d'autant plus digne de ma protection que Je le crois innocent de ce dont l'on le soupçonne. C'est pourquoy Je Vous prie de Vous contenter en ma consideration de la peine qu'il a soufferte iusques icy et de luy accorder sa libertè que Je Vous demande pour luy de tout mon coeur, Vous asseurant que ce Serà me donner vne esclattante marque de V[ost]re amitie, et que Je Vous en Seray obligèe priant dieu &c.

With modernised spelling:

Al governatore di Milano.
18 ottobre 1687. —
Mon cousin,
Je vous ai autrefois témoigné l'intérêt que je prends en la personne du duc d'Alvito; maintenant qu'il est en arrêt, par votre ordre, et qu'il m'a représenté la cause de son malheur, je l'estime d'autant plus digne de ma protection que je le crois innocent de ce dont l'on le soupçonne. C'est pourquoi je vous prie de vous contenter en ma considération de la peine qu'il a soufferte jusqu'ici et de lui accorder sa liberté, que je vous demande pour lui de tout mon cœur, vous assurant que ce sera me donner une éclatante marque de votre amitie et que je vous en serai obligée, priant Dieu, etc.

Arckenholtz's transcript of the letter (he mistakenly records the date as August 18):

Le 18. Août 1687.
Mon Cousin, je vous ai autrefois témoigné l'intérêt que je prends en la Personne du Duc d'Alvito; maintenant qu'il est en Arrêt par votre ordre, & qu'il m'a représenté la cause de son malheur, je l'estime d'autant plus digne de ma protection, que je le crois innocent de ce dont on le soupçonne. C'est pourquoi je vous prie de vous contenter, en ma considération, de la peine qu'il a soufferte jusqu'ici, & de lui accorder sa liberté, que je vous demande pour lui de tout mon cœur, vous assurant que ce sera me donner une éclatante marque de votre amitié, & que je vous en serai obligée, priant Dieu &c.

Swedish translation (my own):

Den 18 oktober 1687.
Min kusin,
Jag har en gång visat Er det intresse jag tar för hertigen av Alvitos person, nu när han är arresterad på Er befallning och när han har föreställt mig orsaken till sin olycka, jag anser honom desto mer värd mitt beskydd, ty jag tror att han är oskyldig till det han misstänks för. Det är därför jag ber Er att nöja Er, i min konsideration, med den smärta han har lidit hittills och att ge honom hans frihet, som jag ber Er för honom av hela mitt hjärta, försäkrande Er om att det kommer att ge mig en storslagen tecken på Er vänskap, och att jag skall vara skyldig Er, bedjande till Gud, osv.

English translation (my own):

October 18, 1687.
My cousin,
I once showed you the interest I take in the person of the Duke of Alvito, now that he is arrested by your order, and that he has represented to me the cause of his misfortune, I esteem him all the more worthy of my protection, as I believe him innocent of what he is suspected of. That is why I beg you to content yourself, in my consideration, with the pain he has suffered hitherto, and to grant him his freedom, which I ask of you for him with all my heart, assuring you that it will be give me a striking mark of your friendship, and that I shall be obliged to you, praying to God, etc.


Above: Kristina.

Note: In accordance with the nobility's ideals in the early modern era, kings and queens considered themselves siblings; when talking to someone of a lower rank than their own, they would refer to that person as "my cousin", regardless of whether or not they were related.

No comments:

Post a Comment