Sources:
Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere a principi d'altezza e d'eccellenza; Lettere a principi d'eccelenza : lettere al Vice-re di Napoli; Christine de Suède au capitaine générale Morosini, Rome, 1 mars 1687 (digitisation page 266v-267r)
Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere a principi d'altezza e d'eccellenza, : , 1601-1700.
[En ligne sur https://ged.scdi-montpellier.fr/florabium/jsp/nodoc.jsp?NODOC=2023_DOC_MONT_MBUM_91] (consulté le 09/03/2024 00:37).
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Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).
Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 4, page 74, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1760
The letter (with Kristina's handwriting in italics; this transcript added after receiving permission and guidance on March 19, 2024 from Elizabeth Denton, the Head of the Collection of Patrimonial Documents):
au Capitain General
Morosini
pr. Mars 87
Mon Cousin, Ce n'est pas par compliment, mais auec tout le Soin, dont Je Suis capable que Je Vous recommende le Colonnel Massimiliano Cleuter qui a amenè vn Corps de sept cent Allemands au Seruice de Vostre Republique, Jl a eu l'honneur [...] Ce Jeunhomme a este nouri page aupres de moi ayant donne touiour et par tout de[s] marques de courage qui lont rendu digne de ma protexion Je Vous prie de le fauoriser comme vne personne, dont la fortune m'est à coeur, Vous asseurant que Je Vous tiendray conte de toutes les bontèz que Vous aurèz pour luy en ma consideration et Je prie dieu qu'il Vous tienne en Sa Sainte garde.
With modernised spelling:
Au capitain-général Morosini.
présentée mars '87.
Mon cousin,
Ce n'est pas par compliment, mais avec tout le soin dont je suis capable, que je vous recommande le colonel Massimiliano Cleuter, qui a amené un corps de sept-cent Allemands au service de votre République. Ce jeune homme a été nourri page auprès de moi, ayant donne toujour[s] et partout de[s] marques de courage qui l'ont rendu digne de ma protection. Je vous prie de le favoriser comme une personne, dont la fortune m'est à cœur, vous assurant que je vous tiendrai compte de toutes les bontés que vous aurez pour lui en ma considération, et je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde.
Arckenholtz's transcript of the letter:
A Rome le 1. Mars 1687.
Mon Cousin, ce n'est pas par compliment, mais avec tout le soin dont je suis capable, que je vous recommande le Colonel Massimiliano Cleuter, qui a amené un Corps de sept cens Allemans au service de votre République. Ce jeune homme a été nourri Page auprès de moi, ayant donné toujours & par-tout des marques de courage, qui l'ont rendu digne de ma protection. Je vous prie de le favoriser, comme une personne dont la fortune m'est à cœur, vous assurant que je vous tiendrai compte de toutes les bontés que vous aurez pour lui en ma considération, & je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde.
Swedish translation (my own):
Rom, den 1 mars 1687.
Min kusin,
Det är inte genom komplimanger, utan med all omsorg som jag kan, som jag rekommenderar Er översten Massimiliano Cleuter, som har fört en kår på sjuhundra tyskar i Er Republiks tjänst. Denne unge man växte upp hos mig, efter att ha alltid och överallt givit tecken på mod som har gjort honom värdig mitt skydd. Jag ber Er att gynna honom som en person vars fortun ligger mig varmt om hjärtat, och försäkrar Er att jag kommer att ta hänsyn till all den godhet som Ni kommer att ha mot honom i min konsideration, och jag ber Gud att han har Er i sin heliga vård.
English translation (my own):
Rome, March 1, 1687.
My cousin,
It is not by compliment, but with all the care of which I am capable, that I recommend to you Colonel Massimiliano Cleuter, who has brought a corps of seven hundred Germans into the service of your Republic. This young man was raised near me, having always and everywhere given signs of courage which have made him worthy of my protection. I beg you to favour him as a person whose fortune is close to my heart, assuring you that I will take into account all the kindnesses that you will have for him in my consideration, and I pray God that He will have you in His holy keeping.
Above: Kristina.
Above: Francesco Morosini, Captain General of Venice.
Note: In accordance with the nobility's ideals in the early modern era, kings and queens considered themselves siblings; when talking to someone of a lower rank than their own, they would refer to that person as "my cousin", regardless of whether or not they were related.
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