Riksarkivet, pages 9 to 10 in K 206; Egenhändiga historiska anteckningar samt avskrifter av brev; Drottning Ulrika Eleonora d. y.; Svenska drottningars arkivaliesamlingar i riksarkivet; Kungliga arkiv
Sveriges historia till våra dagar, volume 7, pages 169 to 172, by Emil Hildebrand, 1926
Mémoires de ce qui s'est passé en Suède, volume 3, page 282, Pierre Hector Chanut, 1675
Mémoires concernant Christine, volume 1, page 367, Johan Arckenholtz, 1751
The letter:
dupsal Ce 16 decembre 1653
Mon Cousin la part que Vous prennes a malheur du grand tressrorier augmente ma Compassion et la douleur de me Voir redu reduitte en estat de le plaindre Seulement. Je Vous envoẏe la relation de ce qve S'est passé den la Conferance quil evst avec Slippenbach laquelle Vous fera Voir qve ce qve est arive estoit inevitable et qvil nest pas en mon pouvoir d'y remedier[.] Jay porte toutte la Consideration que Jay deu sur linterest que nous avons en sa personne, mais la Justice m'ordonnant de l'oublier ie luy ay obei aveuglementet et ie Suis Satisfaitte de ma Conduitte.
Juges de mes Sentiments par la lestre qve ie luy ay escritte en reponce de la Sienne et Vous les treuveres equitables Vous treuveres mesme qvil y Va de Vostre interest qve laffaire Se passe ainsÿ[.] au reste Mon Cousin ie Vous Suis oblige des sentiments respectueux qve Vous me tesmoinges dans Vostre lestre; Je vous ConserVes les Je Vous prie, et Soies Certain qve Vous n'aues iamais Suiet de regretter de les avoir eu Si Conformes a vostre devoir. Je suis
Mon Cousin
Vostre tres affectionneé
Cousine
Christine
With modernised spelling (with Kristina's spelling mistakes preserved as much as possible):
D'Upsal, ce 16 décembre 1653.
Mon cousin,
La part que vous prenez a[u] malheur du grand trésrorier [sic] augmente ma compassion et la douleur de me voir réduite en état de le plaindre seulement. Je vous envoie la relation de ce que [sic] s'est passé den[s] [sic] la conférance [sic] qu'il eut avec S[ch]lippenbach, laquelle vous fera voir que ce que [sic] est arrivé était inévitable et qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y remédier. J'ai porté toute la considération que j'ai dû sur l'intérêt que nous avons en sa personne; mais, la justice m'ordonnant de l'oublier, je lui ai obéi aveuglémentet [sic], et je suis satisfaite de ma conduite.
Jugez de mes sentiments par la lettre que je lui ai écrite en réponce [sic] de la sienne, et vous les trouverez équitables. Vous trouverez même qu'il y va de votre intérêt que l'affaire se passe ainsi.
Au reste, mon cousin, je vous suis obligée des sentiments respectueux que vous me témoingez [sic] dans votre lettre. Conservez-les, je vous prie, et soyez certain que vous n'avez jamais sujet de regretter de les avoir eu si conformes à votre devoir. Je suis,
mon cousin,
votre très affectionnée cousine
Christine.
With modernised spelling:
D'Upsal, ce 16 décembre 1653.
Mon cousin,
La part que vous prenez a[u] malheur du grand trésorier augmente ma compassion et la douleur de me voir réduite en état de le plaindre seulement. Je vous envoie la relation de ce qui s'est passé dan[s] la conférence qu'il eut avec Schlippenbach, laquelle vous fera voir que ce qui est arrivé était inévitable et qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y remédier. J'ai porté toute la considération que j'ai dû sur l'intérêt que nous avons en sa personne; mais, la justice m'ordonnant de l'oublier, je lui ai obéi aveuglément, et je suis satisfaite de ma conduite.
Jugez de mes sentiments par la lettre que je lui ai écrite en réponse de la sienne, et vous les trouverez équitables. Vous trouverez même qu'il y va de votre intérêt que l'affaire se passe ainsi.
Au reste, mon cousin, je vous suis obligée des sentiments respectueux que vous me témoignez dans votre lettre. Conservez-les, je vous prie, et soyez certain que vous n'avez jamais sujet de regretter de les avoir eu si conformes à votre devoir. Je suis,
mon cousin,
votre très affectionnée cousine
Christine.
Hildebrand's transcript of the original of the letter:
d'Vpsal Ce 18 decembre 1653.
Mon Cousin. La part que vous prennes a malheur du grand tressiorier augmente ma compassion et la douleur de me voir reduitte en estat de le plaindre seulement. Je vous envoye la relation de ce qui s'est passé den la conferance qu'il eust avec Slippenbach laquelle vous fera voir que ce que est arrivé estoit inevitable et quil nest pas en mon pouvoir d'y remedier. Jay porte totte la consideration que jay deu sur linterest que nous avons en sa personne mais la justice m'ordonnant de l'oublier ie luy ay obei aveuglement et ie suis satisfaitte de ma conduitte. Juges de mes sentiments par la lestre que ie luy ay escritte en reponce de la sienne et vous les treuveres equitables. Vous treuveres mesme quil y va de Vostre interest que laffaire se passe ainssij. Au reste Mon Cousin ie vous suis oblige des sentiments respectueus que vous me tesmoinges dans vostre lestre Conserves les je vous prie et soies certain que vous n'aves iamais suiet de regretter de les avoir eu si conformes a vostre devoir. Je suis
Mon cousin
Vostre tres affectionnée
cousine
Christine.
Chanut's transcript of the letter:
MON COUSIN. La part que vous prenez au malheur du Grand Tresorier augmente ma compassion, & la douleur de me voir réduite en l'estat de le plaindre seulement. Je vous envoye la relation de ce qui s'est passé dans la Conference qu'il eut avec Phlippenbach, laquelle vous fera voir, que ce qui est arrivé estoit inévitable, & qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y remedier, j'ay porté toute la consideration que j'ay dû sur l'interest que nous avons en sa personne, mais la justice m'ordonnant l'oublier je luy ay obey aveuglement, & suis satisfaite de ma conduite, jugez de mes sentimens par la lettre que je luy ay escrite, en réponse de la sienne, & vous les trouverez équitables, vous trouverez mesme qu'il y va de vostre interest, que l'affaire se passe ainsi: Au reste, mon Cousin, je vous suis obligée des sentimens respectueux que vous me témoignez dans vostre lettre, conservez-les je vous en prie, & soyez certain que vous n'aurez jamais sujet de regretter de les avoir eu si conformes à vostre devoir. Je suis.
MON COUSIN.
Vostre tres-affectionnée Cousine,
CHRISTINE.
A Vpsal le 16 Decembre 1653.
With modernised spelling:
Mon cousin,
La part que vous prenez au malheur du grand trésorier augmente ma compassion et la douleur de me voir réduite en l'état de le plaindre seulement. Je vous envoie la rélation de ce qui s'est passé dans la conférence qu'il eut avec Schlippenbach, laquelle vous fera voir que ce qui est arrivé était inévitable et qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y rémédier. J'ai porté toute la considération que j'ai dû sur l'intérêt que nous avons en sa personne, mais la justice m'ordonnant l'oublier, je lui ai obéi aveuglément et suis satisfaite de ma conduite. Jugez de mes sentiments par la lettre que je lui ai écrite en réponse de la sienne, et vous les trouverez équitables. Vous trouverez même qu'il y va de votre intérêt que l'affaire se passe ainsi.
Au reste, mon cousin, je vous suis obligée des sentiments respectueux que vous me témoignez dans votre lettre. Conservez-les, je vous en prie, et soyez certain que vous n'aurez jamais sujet de regretter de les avoir eu si conformés à votre devoir. Je suis,
mon cousin,
votre très affectionnée cousine
Christine.
A Upsal, le 16 décembre 1653.
Queen Ulrika Eleonora the Younger's handwritten copy of the letter:
Mon Cousin. La part, que vous prenez au malheur, du Grand Tresorier, augmente ma compassion, et la douleur, de me, voir réduite en l'estat, de le, plaindre, seulement; Je vous envoye la rélation, de ce, qui s'est passé, dans la Conference, qu'il eut, avec Schlippenbach, laquelle vous, féra voir, que ce qui est arrivé, estoit véritable, et qu'il n'est pas, en Mon pouvoir, d'y rémedier, j'ay porté, toute la consideration, que j'ay dû, sur l'interest, que nous avons, en sa personne: mais la justice, m'ordonnant [de], l'oublier, je luy, ay obey aveuglement, et suis satisfaitte, de ma conduite, jugéz de, mes sentiments, par la lettre, que je, luy ay écrite, en réponse, de la sienne, et vous, les trouverez équitables, vous trouverez mesme, qu'il y va, de vôtre interêt, que l'affaire, se passe ainsi; Au reste, mon Cousin, je vous, suis obligée, des sentiments respectueux que vous me témoignez, dans vôtre lettre, Conservez le[s], je vous, en prie, et soyez certain, que vous, n'aurez jamais sûjét, de régrétter de les, avoir eu, si conformés à vôtre dévoir. Je suis, mon Cousin.
Vôtre tres, affectionnée
Cousine,
Christine.
À Upsale.
le. 16 Decembre.
1653.
With modernised spelling:
Mon cousin,
La part que vous prenez au malheur du grand trésorier augmente ma compassion et la douleur de me voir réduite en l'état de le plaindre seulement. Je vous envoie la rélation de ce qui s'est passé dans la conférence qu'il eut avec Schlippenbach, laquelle vous fera voir que ce qui est arrivé était véritable, et qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y rémédier. J'ai porté toute la considération que j'ai dû sur l'intérêt que nous avons en sa personne; mais la justice m'ordonnant [de] l'oublier, je lui ai obéi aveuglément et suis satisfaite de ma conduite. Jugez de mes sentiments par la lettre que je lui ai écrite en réponse de la sienne, et vous les trouverez équitables. Vous trouverez même qu'il y va de votre intérêt que l'affaire se passe ainsi.
Au reste, mon cousin, je vous suis obligée des sentiments respectueux que vous me témoignez dans votre lettre. Conservez-les, je vous en prie, et soyez certain que vous n'aurez jamais sujet de regretter de les avoir eu si conformés à votre devoir. Je suis, mon cousin,
votre très affectionnée cousine
Christine.
A Upsal, le 16 décembre 1653.
Arckenholtz's transcript of the letter:
Mon Cousin. La part que vous prénez au malheur du Grand-Trésorier augmente ma compassion & la douleur de me voir réduite en état de le plaindre seulement. Je vous envoïe la rélation de ce qui s'est passé dans la conférence qu'il eut avec Schleppenbach, laquelle vous fera croire, que ce qui est arrivé est incroïable & qu'il n'est pas en mon pouvoir d'y remedier. J'ai porté toute la considération que j'ai duë sur l'intérêt que nous avons en sa personne: mais la justice m'ordonnant de l'oublier, je lui ai obeï aveuglément & suis satisfaite de ma conduite. Jugez de mes sentimens par la lettre que je lui ai écrite. Vous avouerez même qu'il y va de votre intérêt, que l'affaire se passe ainsi. Au reste, Mon Cousin, je vous suis obligée des sentimens respectueux que vous me témoignez dans votre lettre. Continuez-les, je vous prie, & soïez certain, que vous n'aurez jamais sujèt de regrêter de les avoir eus si conformes à votre devoir. à Upsal le 16 Décembre 1653.
CHRISTINE.
CHRISTINE.
Swedish translation (my own):
Min kusin,
Er andel i Riksskattemästarens olycka ökar min medkänsla och smärtan av att se mig reduceras till att ha medlidande med bara honom. Jag sänder Er rapporten om vad som hände på konferensen han hade med Schlippenbach, vilket får Er att tro att det som hände är otroligt och att det inte är i min makt att avhjälpa det. Jag tog all den hänsyn som jag var skyldig till det intresse vi har i hans person. Men som rättvisa beordrade mig att glömma det, jag följde den blindt och är nöjd med mitt uppförande. Bedöm mina känslor efter det brev jag skrev till honom. Ni kommer till och med medge att det är i Ert intresse att saken pågår så här. Dessutom, min kusin, är jag Er skyldig för de respektfulla känslor som Ni visar mig i Ert brev. Fortsätt dem, jag ber Er, och var försäkrad att Ni aldrig kommer att ha anledning att ångra att Ni har haft dem så i överensstämmelse med Er plikt. Uppsala den 16 december 1653.
Kristina.
Er andel i Riksskattemästarens olycka ökar min medkänsla och smärtan av att se mig reduceras till att ha medlidande med bara honom. Jag sänder Er rapporten om vad som hände på konferensen han hade med Schlippenbach, vilket får Er att tro att det som hände är otroligt och att det inte är i min makt att avhjälpa det. Jag tog all den hänsyn som jag var skyldig till det intresse vi har i hans person. Men som rättvisa beordrade mig att glömma det, jag följde den blindt och är nöjd med mitt uppförande. Bedöm mina känslor efter det brev jag skrev till honom. Ni kommer till och med medge att det är i Ert intresse att saken pågår så här. Dessutom, min kusin, är jag Er skyldig för de respektfulla känslor som Ni visar mig i Ert brev. Fortsätt dem, jag ber Er, och var försäkrad att Ni aldrig kommer att ha anledning att ångra att Ni har haft dem så i överensstämmelse med Er plikt. Uppsala den 16 december 1653.
Kristina.
English translation (my own):
My cousin,
Your share in the Grand Treasurer's misfortune increases my compassion and the pain of seeing me reduced to the condition of pitying only him. I send you the report of what happened in the conference he had with Schlippenbach, which will make you believe that what happened is incredible and that it is not in my power to remedy it. I carried all the consideration that I owed on the interest that we have in his person. But justice ordering me to forget it, I obeyed it blindly and am satisfied with my conduct. Judge my feelings by the letter I wrote to him. You will even admit that it is in your interest that the matter is going on like this. Besides, my cousin, I am obliged to you for the respectful sentiments which you show me in your letter. Continue them, I beg you, and be certain, that you will never have reason to regret having had them so in conformity with your duty. Uppsala, December 16, 1653.
Kristina.
Your share in the Grand Treasurer's misfortune increases my compassion and the pain of seeing me reduced to the condition of pitying only him. I send you the report of what happened in the conference he had with Schlippenbach, which will make you believe that what happened is incredible and that it is not in my power to remedy it. I carried all the consideration that I owed on the interest that we have in his person. But justice ordering me to forget it, I obeyed it blindly and am satisfied with my conduct. Judge my feelings by the letter I wrote to him. You will even admit that it is in your interest that the matter is going on like this. Besides, my cousin, I am obliged to you for the respectful sentiments which you show me in your letter. Continue them, I beg you, and be certain, that you will never have reason to regret having had them so in conformity with your duty. Uppsala, December 16, 1653.
Kristina.
Swedish translation of Chanut's transcript (my own):
Min kusin,
Den del Ni tar i Riksskattmästarens olycka ökar min medkänsla och smärtan av att se mig själv reducerad till ett tillstånd av medlidande bara för honom. Jag sänder Er en redogörelse för vad som hände på konferensen han hade med Schlippenbach, som kommer att visa Er att det som hände var oundvikligt och att det inte är i min makt att råda bot på det. Jag tog all hänsyn som jag hade på det intresse som vi har för hans person, men rättvisan beordrande mig att glömma det, jag lydde den blint och är nöjd med mitt uppförande. Döm om mina känslor efter brevet som jag skrev till honom som svar på hans, och Ni kommer att finna dem rättvisa. Ni kommer till och med att upptäcka att det ligger i Ert intresse att affären sker på detta sätt.
I övrigt, min kusin, är jag skyldig Er för de respektfulla känslor som Ni uttrycker för mig i Ert brev. Bevara dem, jag ber Er, och var säker på att Ni skall aldrig ha någon anledning att ångra att Ni har haft dem, i enlighet med Er plikt. Jag är,
min kusin,
Er mycket tillgivna kusine
Kristina.
Uppsala, den 16 december 1653.
English translation of Chanut's transcript (my own):
My cousin,
The part you take in the misfortune of the Grand Treasurer increases my compassion and the pain of seeing myself reduced to a state of pity only for him. I send you the account of what happened in the conference he had with Schlippenbach, which will show you that what happened was inevitable, and that it is not in my power to remedy it. I carried all the consideration that I had on the interest that we have in his person, but justice ordering me to forget it, I obeyed it blindly and am satisfied with my conduct. Judge of my sentiments by the letter which I wrote to him in reply to his, and you will find them equitable. You will even find that it is in your interest that the affair happens thus.
For the rest, my cousin, I am obliged to you for the respectful sentiments which you express to me in your letter. Keep them, I beg of you, and be certain that you will never have any reason to regret having had them, in keeping with your duty. I am,
my cousin,
your most affectionate cousin
Kristina.
Uppsala, December 16, 1653.
Swedish translation of Ulrika Eleonora's transcript (my own):
Min kusin,
Den part Ni tar i Riksskattmästarens olycka ökar min medkänsla och smärtan av att se mig själv reducerad till ett tillstånd av medlidande bara för honom. Jag sänder Er en redogörelse för vad som hände under den konferens han hade med Schlippenbach, som kommer att visa Er att det som hände var sant och att det inte är i min makt att råda bot på det. Jag har tagit all hänsyn som jag haft till det intresse som vi har för hans person; men såsom rättvisan beordrade mig att glömma det, jag lydde den blint och är nöjd med mitt uppförande. Döm om mina känslor efter det brev som jag har skrivit till honom som svar på hans, så kommer Ni att finna dem rättvisa. Ni kommer till och med att upptäcka att det är i Ert bästa intresse att affären sker sålunda.
I övrigt, min kusin, är jag skyldig Er för de respektfulla känslor som Ni uttrycker för mig i Ert brev. Behåll dem, jag ber Er, och var säker på att Ni aldrig kommer att ha anledning att ångra att Ni har haft dem så i enlighet med Er plikt. Jag är, min kusin,
Er tillgivnaste kusine
Kristina.
Uppsala, den 16 december 1653.
English translation of Ulrika Eleonora's transcript (my own):
My cousin,
The part you take in the Grand Treasurer's misfortune increases my compassion and the pain of seeing myself reduced to a state of pity only for him. I am sending you the account of what happened in the conference he had with Schlippenbach, which will show you that what happened was true, and that it is not in my power to remedy it. I have brought all the consideration that I had to the interest that we have in his person; but justice ordering me to forget it, I obeyed it blindly and am satisfied with my conduct. Judge of my sentiments by the letter which I have written to him in reply to his, and you will find them equitable. You will even find that it is in your best interest that the affair should pass in this way.
For the rest, my cousin, I am obliged to you for the respectful sentiments which you express to me in your letter. Keep them, I beg you, and be certain that you will never have reason to regret having had them so in conformity with your duty. I am, my cousin,
Your most affectionate cousin
Kristina.
Uppsala, December 16, 1653.
Swedish translation of the original (by Hildebrand):
Upsala den 18 dec. 1653.
Min kusin. Den andel ni tager i riksskattmästarens olycka ökar mitt medlidande och smärtan att se mig bragt i tillfälle att endast beklaga honom. Jag skickar er berättelsen om vad som passerat i det sammanträde, som han hade med Schlippenbach, vilken skall låta er se att vad som har hänt var oundvikligt och att det ej står i min makt att avhjälpa det. Jag har tagit all hänsyn till vad jag är skyldig det intresse vi hava i hans person. Men då rättvisan bjuder mig att glömma det, har jag lytt henne blint, och jag är nöjd med mitt uppförande. Döm om mina känslor av det brev, som jag har tillskrivit honom som svar på hans, och ni skall finna dem billiga. Ni skall till och med finna, att det gäller ert intresse, att saken förlöper så. För övrigt, min kusin, är jag er förbunden för de vördnadsfulla känslor, som ni betygar mig i ert brev. Bevara dem, jag ber er, och var viss, att ni aldrig skall hava orsak att ångra att ha hyst dem så enliga med er plikt.
Jag är,
min kusin,
er tillgivna kusin
Christina.
Swedish translation of the original (my own):
Från Uppsala, den 16 december 1653.
Min kusin,
Den del Ni tar i Riksskattmästarens olycka ökar min medkänsla och smärtan av att se mig själv reducerad till ett tillstånd av att bara tycka synd om honom. Jag skickar Er redogörelsen om vad som har hänt under konferensen han hade med Schlippenbach, vilket kommer att låta Er se att det som hände var oundvikligt och att det inte är i min makt att råda bot på det. Jag har tagit all den hänsyn jag varit skyldig till det intresse vi har för hans person; men rättvisan befaller mig att glömma honom, jag har lytt den blint, och jag är nöjd med mitt uppförande.
Döm mina känslor efter brevet jag har skrivit till honom som svar på hans, och Ni kommer att finna dem rättvisa. Ni kommer till och med att upptäcka att det ligger i Ert intresse att affären skulle ske på detta sätt.
I övrigt, min kusin, är jag skyldig Er för de respektfulla känslor Ni betygar för mig i Ert brev. Bevara dem, jag ber Er, och var säker på att Ni aldrig har anledning att ångra att Ni har haft dem så i enlighet med Er plikt. Jag är,
min kusin,
Er mycket tillgivna kusine
Kristina.
English translation of the original (my own):
From Uppsala, December 16, 1653.
My cousin,
The part you take in the misfortune of the Grand Treasurer increases my compassion and the pain of seeing myself reduced to a state of pitying him only. I send you the relation of what has happened in the conference he had with Schlippenbach, which will let you see that what happened was inevitable and that it is not in my power to remedy it. I have given all the consideration I have owed to the interest we have in his person; but, justice ordering me to forget him, I have obeyed it blindly, and I am satisfied with my conduct.
Judge my feelings by the letter I have written to him in response to his, and you will find them equitable. You will even find that it is in your interest that the affair should happen in this way.
For the rest, my cousin, I am obliged to you for the respectful feelings you testify to me in your letter. Preserve them, I beg of you, and be certain that you never have reason to regret having had them so in conformity with your duty. I am,
my cousin,
your very affectionate cousin
Kristina.
Above: Kristina.
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