Saturday, September 12, 2020

Kristina's letter to her/his/their secretary Vilhelm Davisson, dated February 13/23 (Old Style), 1661

Sources:

Continuation du histoire du siècle de fer par Parival, volume 2, book 1, page 45, by Jean Nicolas de Parival, 1666


Mémoires concernant Christine, volume 2, page 54, Johan Arckenholtz, 1751


Kristina's letter to King Karl XI concerning the mentioned paper by the Bishop of Åbo is here:


The letter:

Vous m'auez rendu vn seruice tres-agreable, en m'enuoyant ce papier mal fondé de l'Euesque d'Aboo, & bien que la diligence, que vous y auez employée, soit vn effet de vostre deuoir, ie ne laisse pas pourtant de vous en remercier, & de vous en rendre compte, comme si i'estois obligée de ce faire. Ie vous assûre que les absurdes mensonges dont ce papier est remply ne m'ont causé que du mépris pour l'auteur, le iugeant indigne de ma colere, qui se detruit luy même par ses mensonges. Car la Suede qui me connoit sçait assez que ie suis incapable de produire des bassesses, & des termes honteux, & que par consequent l'Auteur ne peut soutenir les mensonges qui sont sortis de sa boutique. Certes ie ne croy pas qu'vne semblable sottise puisse auoir aucũ poids à mon desauantage, ny en France, ny en Espagne, ny en Italie. Ie suis bien cõnuë, & mon visage ne se peut troubler par les blasphemes d'vn Prestre Luterien. Faites passer cette bagatelle pour raillerie en la compagnie de tous ceux qui vous en parleront, & attendez auec patience quel salaire il en reçeura; car ce serpent ne mordra pas long temps, & son venin luy estant osté il sera rendu doux comme vn aigneau. Ie m'estonne fort que les Allemans, qui ne manquent pas d'esprit, se peuuent resoudre d'adiouster foy à ses faux bruits; ne prenez pas la peine de les desabuser, donnez leur temps de s'endormir dans ces folies. Les fumées du vin estant euaporées, ils auront vne meilleure veuë, & le temps qui digere tout pendant qu'ils s'enyvrent, leur fera voir la verité. Ie vous apprens, si vous ne le sçauez pas, que le Roy de France est mon amy, non mon Protecteur, & que les personnes de ma condition ne reconnoissent que Dieu en cette qualité. Ie luy suis obligée, je l'auouë auec ioye, mais sõ amitié m'a esté moins necessaire en Suede que par tout ailleurs. On me connoit, & il n'y a personne, pour temeraire qu'il soit, qui osast manquer au respect qui m'est deu. Du reste ie seray encore aussi long-temps icy que la necessité de mes interets qui vous sont connus, le requerra, & si ie parts vous me verrez infailliblement à Hambourg quand il me plaira, ou plustost quand mes interets le permettront: car vous sçauez que si ie les pers de l'œil, sans y auoir mis la derniere main, toute la peine que i'ay prise sera perduë. C'est pourquoy ne vous tourmantez pas, & consolez mes pauures Italiens, lesquels comme estrangers, seront assez fous de s'affliger de ces bruits, Si vous voyez Adamy il vous dira la verité de tout ce qui se passe icy, & priez Dieu que ie ne sois iamais plus malheureuse que ie suis maintenant. Il est vray que le desir de m'en retourner à Rome me donne quelques inquietudes, mais ie les donne à la disposition de mes affaires. &c. Christine Alexandre.
à Nortcoping le 13. Feurier 1661.

With modernised spelling:

Vous m'avez rendu un service très agréable en m'envoyant ce papier mal fondé de l'evêque d'Åbo, et bien que la diligence que vous y avez employée soit un effet de votre devoir, je ne laisse pas pourtant de vous en remercier et de vous en rendre compte, comme si j'étais obligée de ce faire. Je vous assure que les absurdes mensonges dont ce papier est rempli ne m'ont causé que du mépris pour l'auteur, le jugeant indigne de ma colère, qui se détruit lui-même par ses mensonges. Car la Suède qui me connait sait assez que je suis incapable de produire des bassesses et des termes honteux, et que, par conséquent, l'auteur ne peut soutenir les mensonges qui sont sortis de sa boutique.

Certes, je ne crois pas qu'une semblable sottise puisse avoir aucun poids à mon desavantage, ni en France, ni en Espagne, ni en Italie. Je suis bien connue, et mon visage ne se peut troubler par les blasphêmes d'un prêtre luthérien. Faites passer cette bagatelle pour raillerie en la compagnie de tous ceux qui vous en parleront, et attendez avec patience quel salaire il en recevra, car ce serpent ne mordra pas longtemps; et, son venin lui étant ôté, il sera rendu doux comme un agneau.

Je m'étonne fort que les Allemands, qui ne manquent pas d'esprit, se peuvent résoudre d'ajouter foi à ses faux bruits. Ne prenez pas la peine de les désabuser; donnez leur temps de s'endormir dans ces folies. Les fumées du vin étant evaporées, ils auront une meilleure vue, et le temps, qui digère tout pendant qu'ils s'enivrent, leur fera voir la vérité. Je vous apprends, si vous ne le savez pas, que le roi de France est mon ami — non, mon protecteur, — et que les personnes de ma condition ne reconnaissent que Dieu en cette qualité. Je lui suis obligée, je l'avoue avec joie; mais son amitié m'a été moins nécessaire en Suède que par tout ailleurs. On me connait, et il n'y a personne, pour téméraire qu'il soit, qui osât manquer au respect qui m'est dû.

Du reste, je serai encore aussi longtemps ici que la nécessité de mes intérêts, qui vous sont connus, le requerra; et, si je parts, vous me verrez infailliblement à Hambourg quand il me plaira, ou plutôt quand mes intérêts le permettront, car vous savez que si je les perds de l'œil, sans y avoir mis la dernière main, toute la peine que j'ai prise sera perdue. C'est pourquoi ne vous tourmentez pas, et consolez mes pauvres Italiens, lesquels, comme étrangers, seront assez fous de s'affliger de ces bruits. Si vous voyez Adami, il vous dira la vérité de tout ce qui se passe ici, et priez Dieu que je ne sois iamais plus malheureuse que je suis maintenant. Il est vrai que le désir de m'en retourner à Rome me donne quelques inquiétudes, mais je les donne à la disposition de mes affaires, etc.
Christine Alexandre.
à Norrköping, le 13 février 1661.

Arckenholtz's transcript of the letter (he corrected Kristina's grammar and spelling):

Vous m'avez rendu un service très-agréable en m'envoïant ce papier mal fondé de l'Evêque d'Abo: & bienque la diligence que vous y avez emploiée soit un effèt de votre devoir, je ne laisse pas pourtant de vous en remercier & de vous en rendre compte, comme si j'étois obligée de le faire. Je vous assure que les absurdes mensonges dont ce papier est rempli ne m'ont causé que du mépris pour l'auteur, le jugeant indigne de ma colère. Il se détruit lui-même par ses mensonges. Car la Suède qui me connoit, sait assez que je suis incapable de faire des bassesses, & d'user de termes honteux & que par conséquent l'auteur ne peut soutenir les mensonges qui sont sortis de sa boutique. Certes je ne crois pas qu'une semblable sottise puisse avoir aucun poids à mon desavantage, ni en France, ni en Espagne, ni en Italie. Je suis bien connuë & mon visage ne se peut troubler par les blasphêmes d'un Prêtre Luthérien. Faites passer cette bagatelle pour une raillerie en la compagnie de tous ceux qui vous en parleront, & attendez avec patience quel salaire il en recevra: car ce serpent ne mordra pas longtems, & son venin lui étant oté il sera rendu doux comme un agneau. Je m'étonne fort que les Allemans, qui ne manquent pas d'esprit, se puissent résoudre d'ajouter foi à ces faux bruits. Ne prenez pas la peine de les desabuser, donnez leur le tems de s'endormir dans ces folies. Les fumées du vin s'étant évaporées, ils auront une meilleure vûë, & le tems qui digére tout pendant qu'ils s'enivrent, leur fera voir la vérité. Je vous aprens, si vous ne le savez pas, que le Roi de France est mon ami, non mon Protecteur, & que les personnes de ma condition ne reconnoissent que Dieu en cette qualité. Je lui suis obligée, je l'avoue avec joïe, mais son amitié m'a été moins nécessaire en Suède que partout ailleurs. On me connoit, & il n'y a personne, pour téméraire qu'il soit, qui osât manquer au respect qui m'est dû. Du reste je serai encore aussi longtems ici, que la nécessité de mes intérêts, qui vous sont connus, le réquerra, & si je part vous me verrez infailliblement à Hambourg quand je le trouverai bon, ou plûtôt quand mes intérêts le permettront: car vous savez, que si je les perds de vûë, sans y avoir mis la dernière main, toute la peine que j'ai prise sera perduë. C'est pourquoi ne vous tourmentez pas, & consolez mes pauvres Italiens, lesquels comme étrangers, seront assez fols pour s'affliger de ces bruits; si vous voïez Adami il vous dira la vérité de tout ce qui se passe ici, & priez Dieu que je ne sois jamais plus malheureuse que je suis maintenant. Il est vrai que le desir de m'en retourner à Rome me donne quelques inquiétudes, mais je les donne à la disposition de mes affaires &c. Adieu.
CHRISTINE ALESSANDRA.
à Norköping le
13 Février 1661.

Swedish translation (my own):

Ni har gjort mig en mycket angenäm tjänst att sända mig detta ogrundade papper från biskopen i Åbo, och ehuru den flit, som Ni däri anlagt är en effekt av Er plikt, sviker jag Er dock inte; jag tackar och inser det, som om jag var tvungen. Jag försäkrar Er att de absurda lögner som denna tidning är fylld med inte har orsakat mig annat än förakt för författaren, och ansett honom ovärdig min ilska. Han förstör sig själv med sina lögner. För Sverige, som känner mig, vet tillräckligt bra att jag är oförmögen att vara grym och att använda skamliga termer, och att författaren följaktligen inte kan stödja de lögner som kommit ut ur hans butik. Jag tror verkligen inte att en sådan dårskap kan ha någon tyngd till min nackdel, varken i Frankrike, inte i Spanien eller i Italien. Jag är välkänd och mitt ansikte kan inte besväras av en luthersk prästs hädelser. Framställ denna bagatell som ett hån i sällskap med alla som talar till Er om det, och vänta tålmodigt på vilken belöning han kommer att få av den, ty denna orm kommer inte att bita länge, och hans gift som tas från honom kommer att göras som mild som ett lamm. Jag är mycket förvånad över att tyskarna, som inte saknar kvickhet, kan besluta sig för att tro på dessa falska rykten. Bry Er inte om att lura dem, ge dem tid att somna i denna galenskap. När ångorna från vinet har avdunstat, kommer de att få en bättre överblick, och tiden, som smälter allt medan de blir fulla, kommer att få dem att se sanningen. Jag säger till Er, om Ni inte vet det, att konungen av Frankrike är min vän, inte min beskyddare, och att människor i mitt tillstånd bara erkänner Gud i denna egenskap. Jag är skyldig honom, jag erkänner det med glädje, men hans vänskap var mindre nödvändig för mig i Sverige än någon annanstans. Jag är känd, och det finns ingen, hur hänsynslöst det än må vara, som vågar misslyckas i den respekt som tillkommer mig. Dessutom kommer jag fortfarande att vara här så länge som nödvändigheten av mina intressen, som är kända för Er, kräver det, och om jag går, kommer Ni att se mig ofelbart i Hamburg när jag finner det bra, eller snarare när mina intressen tillåt det, för Ni vet att om jag förlorar dem ur sikte utan att ha lagt sista handen på dem, så kommer allt besvär jag har gjort bortkastat. Det är därför Ni inte får plåga Er själv och trösta mina stackars italienare, som likt främlingar kommer att vara galna nog att sörja över dessa rykten; om Ni ser Adami kommer han att berätta sanningen om allt som händer här, och be till Gud att jag aldrig kommer att vara mer olycklig än jag är nu. Det är sant att önskan att återvända till Rom ger mig vissa bekymmer, men jag ger dem till förfogande över mina angelägenheter, osv. Farväl.
Kristina Alexandra.
Norrköping, den 13 februari 1661.

English translation (my own):

You have rendered me a very agreeable service in sending me this ill-founded paper from the Bishop of Åbo, and although the diligence which you have employed in it is an effect of your duty, I do not, however, let you down; I thank you and realise it, as if I were obliged to. I assure you that the absurd lies with which this paper is filled have caused me nothing but contempt for the author, deeming him unworthy of my anger. He destroys himself by his lies. Because Sweden, which knows me, knows well enough that I am incapable of being cruel and of using shameful terms, and that consequently the author cannot support the lies that have come out of his shop. Certainly I do not believe that such foolishness can have any weight to my disadvantage, neither in France, nor in Spain, nor in Italy. I am well known and my face cannot be troubled by the blasphemies of a Lutheran priest. Pass this trifle off as a mockery in the company of all who speak to you about it, and wait patiently for what reward he will receive from it, for this serpent will not bite long, and his venom being taken from him will be made as gentle as a lamb. I am very surprised that the Germans, who are not lacking in wit, can resolve to believe in these false rumours. Do not bother to deceive them, give them time to fall asleep in this madness. The fumes of the wine having evaporated, they will have a better view, and time, which digests everything while they get drunk, will make them see the truth. I am telling you, if you do not know it, that the King of France is my friend, not my protector, and that people of my condition recognise only God in this capacity. I am obliged to him, I admit it with joy, but his friendship was less necessary to me in Sweden than anywhere else. I am known, and there is no one, however reckless it may be, who dares to fail in the respect which is due to me. Besides, I will still be here for as long as the necessity of my interests, which are known to you, will require it, and if I leave, you will see me infallibly in Hamburg when I find it good, or rather when my interests allow it, because you know that if I lose sight of them without having put the final touches to them, all the trouble I have taken will be wasted. This is why you must not torment yourself, and console my poor Italians, who, like strangers, will be mad enough to grieve over these rumours; if you see Adami he will tell you the truth of everything that is happening here, and you pray to God that I will never be more miserable than I am now. It is true that the desire to return to Rome gives me some concerns, but I give them to the disposal of my affairs, etc. Farewell.
Kristina Alessandra.
Norrköping, February 13, 1661.

Swedish translation of the original (my own):

Ni har gjort mig en mycket angenäm tjänst genom att från biskopen i Åbo sända mig detta ogrundade papper, och fastän den flit Ni därvid har använt är en effekt av Er plikt, försummar jag likväl inte att tacka Er och anmäla det till Er, som om jag var förpliktad att göra det. Jag försäkrar Er att de absurda lögner som denna tidning är fylld med endast har givit mig förakt för författaren, dömande honom ovärdig min vrede; han förstör sig själv med sina lögner. Ty Sverige, som känner mig, vet tillräckligt väl att jag är oförmögen att framställa elakheter och skamliga ord, och att författaren följaktligen inte kan hålla ut de lögner som kommit ut ur hans butik.

Jag tror verkligen inte att en sådan dumhet kan ha någon tyngd till min nackdel, varken i Frankrike, inte i Spanien eller i Italien. Jag är välkänd och mitt ansikte kan inte besväras av en luthersk prästs hädelser. Framställ denna bagatell som ett skämt i sällskap med alla som berättar om det, och vänta tålmodigt på vilken belöning han kommer att få av den, ty denna orm kommer inte att bita länge; och när hans gift tas bort från honom, kommer han att bli ödmjuk som ett lamm.

Jag är mycket förvånad över att tyskarna, som inte saknar kvickhet, kan besluta sig för att tro på hans falska rykten. Bry Er inte om att missbruka dem; ge dem tid att somna i dessa dårskaper. När ångorna från vinet förångas, kommer de att få en bättre överblick, och tiden, som smälter allt medan de blir fulla, kommer att få dem att se sanningen. Jag informerar Er, om Ni inte vet det, att kungen av Frankrike är min vän — nej, min beskyddare — och att människor i min kondition bara känner igen Gud i denna egenskap. Jag är skyldig honom, jag bekänner det med glädje; men hans vänskap har ändå varit mindre nödvändig för mig i Sverige än någon annanstans. Jag är känd, och det finns ingen, hur modig som helst, som skulle våga försumma den respekt som tillkommer mig.

I övrigt skall jag fortfarande förbli här så länge som nödvändigheten av mina intressen, som är kända för Er, kräver; och om jag beger mig, kommer Ni ofelbart att få se mig i Hamburg när det behagar mig, eller snarare när mina intressen tillåter det, ty Ni vet att om jag förlorar dem ur sikte utan att ha lagt sista handen på dem, allt det besvär jag tog kommer att förloras. Det är därför Ni inte får plåga Er själv, och Ni måste trösta mina stackars italienare, som, som utlänningar, kommer att vara tokiga nog att bli bedrövade av dessa rykten. Om Ni ser Adami kommer han att berätta sanningen för Er om allt som händer här och ber till Gud att jag aldrig blir mer olycklig än jag är nu. Det är sant att lusten att återvända till Rom ger mig en del ångest, men jag ställer den till förfogande för mina affärer, osv.
Kristina Alexandra.
Norrköping, den 13 februari 1661.

English translation of the original (my own):

You have done me a very agreeable service by sending me this ill-founded paper from the Bishop of Åbo, and although the diligence you have employed in it is an effect of your duty, I nevertheless do not neglect to thank you and report it to you, as if I were obliged to. I assure you that the absurd lies with which this paper is filled have only given me contempt for the author, judging him unworthy of my wrath; he destroys himself by his lies. For Sweden, which knows me, knows well enough that I am incapable of producing baseness and shameful terms, and that, consequently, the author cannot sustain the lies which have come out of his shop.

Certainly, I do not believe that such stupidity can have any weight to my disadvantage, neither in France, nor in Spain, nor in Italy. I am well-known, and my face cannot be troubled by the blasphemies of a Lutheran priest. Pass off this trifle as a joke in the company of all who tell you about it, and wait patiently for what reward he will receive from it, for this serpent will not long bite; and, his venom being taken away from him, he will be made meek like a lamb.

I am greatly surprised that the Germans, who are not lacking in wit, can resolve to believe his false rumours. Don't bother disabusing them; give them time to fall asleep in these follies. The fumes of the wine being evaporated, they will have a better view, and time, which digests everything while they get drunk, will make them see the truth. I inform you, if you do not know it, that the King of France is my friend — no, my protector — and that people of my condition only recognise God in this quality. I am obliged to him, I confess it with joy; but his friendship has been less necessary to me in Sweden than anywhere else. I am known, and there is no one, however temerarious, who would dare to neglect the respect which is due to me.

For the rest, I will still be here for as long as the necessity of my interests, which are known to you, will require; and, if I leave, you will infallibly see me in Hamburg when it pleases me, or rather when my interests allow it, for you know that if I lose sight of them without having put the finishing touches to them, all the trouble I took will be lost. That is why you must not torment yourself, and you must console my poor Italians, who, being foreigners, will be nutty enough to be distressed by these rumours. If you see Adami, he will tell you the truth of everything that goes on here, and do pray to God that I never be more unhappy than I am now. It is true that the desire to return to Rome gives me some anxiety, but I put it at the disposal of my affairs, etc.
Kristina Alexandra.
Norrköping, February 13, 1661.


Above: Kristina.


Above: Johannes Elai Terserus, the Bishop of Åbo.

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