Wednesday, November 17, 2021

Kristina's letter to the Chevalier de Terlon, dated March 13/23 (New Style), 1668

Sources:

Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere della regina ai suoi ministri; Lettere al signore Terlon; Christine de Suède au chevalier de Terlon, Hambourg, 23 mars 1668 (digitisation page 73v-74r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere della regina ai suoi ministri, : , 1601-1700.

The Foli@ online digital heritage library is here:


Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 3, page 300, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1759


The letter (with Kristina's handwriting in italics):

Monsieur le Cheualier de Terlon, Mon indisposition m'a empeschè de Vous dire plustost, que Je suis obligèe au Duc de Chau[l]ne[s] de l'amitie, qu'il me tesmoigne en toutes les rencontres, Ce qu'il Vous a escrit est bien obligeant, et Je souhaitteroïs, qu'il conseruast ces Sentiments pour lorsqu'il m'aurà connüe, tousiours veux Je le forcer, Si Je puis, à me continuer Son amitie en luy tesmoignant ma reconnoissance, et mon estime aux occasions. Je Vous prie de me faire Sçauoir Si Vous auèz receù ma responcé Sur le Suiet d'Appelman[.] Je prie Dieu qu'il Vous tienne en sa Sainte et digne garde. Hambourg 23.e Mars 1668 —

With modernised spelling:

Monsieur le chevalier de Terlon,
Mon indisposition m'a empêché de vous dire plutôt que je suis obligée au duc de Chaulnes de l'amitié qu'il me témoigne en toutes les rencontres. Ce qu'il vous a écrit est bien obligeant, et je souhaiterais qu'il conservât ces sentiments lorsqu'il m'aura connue; toujours veux-je le forcer, si je puis, à me continuer son amitié en lui témoignant ma reconnaissance, et mon estime aux occasions. Je vous prie de me faire savoir si vous avez reçu ma réponse sur le sujet d'Appelman. Je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte et digne garde. Hambourg, 23 mars 1668. —

Arckenholtz's transcript of the letter:

Le 23. Mars, 1668.
Monsieur le Chevalier de Terlon, mon indisposition m'a empêché de vous dire plutôt, que je suis obligée au Duc de Chaulnes de l'amitié qu'il me témoigne en toute rencontre. Ce qu'il vous a écrit est bien obligeant, & je souhaitterois qu'il conservât ces sentimens, lorsqu'il m'aura connue: toujours veux-je le forcer, si je puis, à me continuer son amitié, en lui témoignant ma reconnoissance & mon estime dans les occasions. Je vous prie de me faire savoir si vous avez reçu ma réponse au sujet d'Appelman. Je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte & digne garde.

English translation (my own):

March 23, 1668.
Monsieur le Chevalier de Terlon, my indisposition prevented me from telling you rather that I am obliged to the Duke of Chaulnes for the friendship he testifies to me in every encounter. What he wrote to you is most obliging, and I would like him to preserve these feelings, when he knows me. I still want to force him, if I can, to continue his friendship with me, testifying to him my gratitude and my esteem on occasions. Please let me know if you have received my response regarding Appelman. I pray to God that He will hold you in His holy and worthy care.

Swedish translation of the original (my own; I cannot tag it as such due to character limits in the tags):

Monsieur le chevalier de Terlon,
Min opasslighet har hindrat mig från att säga Er tidigare att jag är skyldig till hertigen de Chaulnes för den vänskap han visar mig i alla mina rencontres. Det han skrev till Er är mycket förpliktande, och jag skulle hoppas att han skulle behålla dessa känslor när han lärde känna mig; jag vill alltid tvinga honom, om jag kan, att fortsätta sin vänskap med mig genom att visa honom min tacksamhet och min aktning vid tillfällena. Jag ber Er att meddela mig om Ni har fått mitt svar i ämnet Appelman. Jag ber till Gud att han håller Er i sin heliga och värdiga bevaring. Hamburg, den 23 mars 1668. —

English translation of the original (my own):

Monsieur le chevalier de Terlon,
My indisposition has prevented me from telling you sooner that I am obliged to the Duke de Chaulnes for the friendship he shows me in all my rencontres. What he wrote to you is very obliging, and I would hope that he would retain these feelings when he got to know me; I always want to force him, if I can, to continue his friendship with me by showing him my gratitude, and my esteem on the occasions. I beg you to let me know if you have received my response on the subject of Appelman. I pray to God that He hold you in His holy and worthy keeping. Hamburg, March 23, 1668. —


Above: Kristina.

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