Thursday, January 12, 2023

Excerpt from Cardinal Jules Mazarin's letter to Pierre Hector Chanut, dated March 18, 1649

Source:

Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère: tome III, janvier 1648-decembre 1650, page 326, published by M. A. Chéreul, 1883


The letter excerpt:

[Saint-Germain-en-Laye], 18 mars 1649.
Dez que M. de Turenne, qui faisoit le seul obstacle à la liberté de M. [de] Rosen, est tombé dans la faute que vous aurez sceu, la premiere pensée que j'ay eue a esté de me souvenir de ce qu'on nous avoit tesmoigné de delà [de Suede], sur le sujet dudict Rosen. J'ay demandé à la Reyne son eslargissement et l'ay obtenu. Les ordres en ont esté envoyez à M. de la Ferté, et je mande audict sieur Rosen mesme qu'il en a la principale obligation à la Reyne de Suede. Il doit venir faire un tour icy en sortant de prison, je luy confirmeray de vive voix ce que je luy ay mandé.

J'ay pris grand plaisir à lire ce que la reyne [de Suede] nous a descouvert de ses sentimens touchant l'alliance aprez la paix; elle sera utile et advantageuse aux deux couronnes, pourveu qu'il n'y soit point parlé de subside, et, quand on traitera, il faudra bien se souvenir que la reyne ne nous en a jamais dit un mot, et que, s'il en est faict mention, ce sera un mesnage des ministres.

Il ne faut pas douter que le mareschal de Turenne, dans les mauvaises intentions qu'il avoit, et dont nous avons sceu de science certaine qu'il couvoit le dessein il y a plus de six mois, n'ayt faict tout ce dont la reyne [de Suede] nous a faict plainte, et qu'il a creu pouvoir nous estre prejudiciable, particulierement quand cela alloit à obliger quelques officiers de l'armée pour se les acquerir; mais vous avez beau champ de faire connoistre aujourd'huy combien ses actions ont esté esloignées des sentimens qu'on avoit icy; et pour preuve de cela, quand l'armée que commandoit ledict mareschal, aussytost apres sa defection, s'est venue ranger sous M. d'Erlach, il la voulut renvoyer prendre les mesmes quartiers en Allemagne pour luy donner moyen de se refaire; mais M. le general Douglas s'y estant opposé et ledict sieur d'Erbach ayant envoyé demander les ordres du Roy sur cette resistance, on luy depescha en grande haste pour luy dire qu'il laissast sans difficulté tous les quartiers aux troupes de Suede, et qu'il chargeast plustost du logement des nostres la Lorraine et l'Alsace. Sa Majesté ne voulant donner aucune raison de degoust à la reyne de Suede, quelques raisons que nous eussions pour nous à prendre lesdicts quartiers, et quoyque la prudence ne permist pas de retirer toutes nos forces d'Allemagne avant la conclusion de la paix.

J'aurois bien sujet de vous faire un grand chapitre sur la qualité de la faute du mareschal de Turenne aprez les obligations que je puis sans vanité dire qu'il m'avoit tres-grandes: mais, comme elle a esté chastiée sur-le-champ par l'abandonnement general de toutes ses troupes, qu'il s'estoit tant estudié à gagner, et que je ne puis me resoudre à reprocher des services que j'ay rendus ny à insulter aux malheureux, je me contenteray de vous dire que l'affection que j'avois pour luy avoit pris de si fortes racines que, nonobstant son ingratitude, qui est monstrueuse quand on en sçaura toutes les particularitez, je ne laisse pas de plaindre encore beaucoup l'estat où il est reduit.

L'ambassadeur [de Suede] a faict icy de grandes instances pour le subside; mais on a tousjours soustenu qu'on n'y est point obligé. Vous pouvez mesme faire remarquer que nous en donnons un bien grand, puisqu'il coustera plus de cinq cent mille escus à la France d'avoir logé l'armée d'Allemagne; ce qui ne se faict que pour donner moyen aux Suedois de tirer plus promptement et plus comptant la satisfaction qui leur a esté accordée.

La proposition, que vous avez faicte à la reyne de Suede, de faire passer un corps de troupes considerable de sa main en la nostre, sans qu'il en couste autre chose que l'entretien, moyennant quoy la France s'obligeroit à luy rendre ce corps au mesme estat, si elle en avoit jamais besoin dans l'Empire, cette proposition, dis-je, est tres-digne de vostre zele et de vostre suffisance, et je suis tres-marry de n'en voir rien dans les depesches suivantes, et que vous ne l'ayez pas poussée. Je vous prie de la reprendre, si on est encore à temps de le faire.

Ce n'a pas esté simplement par compliment que la Reyne a remis tous ses interests dans la paix à la decision de la reyne de Suede. Ç'a esté avec une passion tres-sincere et reelle que les Espagnols pussent se disposer à sortir d'affaires par ce moyen, comme il sembloit qu'ils voulussent faire croire d'y avoir grande disposition.

Pour la mediation du duc Charles [de Lorraine], c'est une proposition qui n'a point eu d'effect. Elle estoit quasy venue d'icy sur un discours qu'on fit à un envoyé de sa part, qu'en achevant l'accommodement avec la France, il devoit se rendre maistre de la paix generale et dire aux Espagnols les conditions auxquelles ils devoient conclure et les y obliger.

J'ay esté ravy d'apprendre que la reyne de Suede soit satisfaicte de M. d'Arpajon et de M. de Bregy. Le premier est de retour icy; pour l'autre, il est nommé ambassadeur à Constantinople. Nonobstant cela, on sera fort aise qu'il soit employé à la mediation de la paix entre la Suede et la Pologne, pourveu que le roy de Pologne n'y apporte pas quelque empeschement, ayant tesmoigné autresfois icy tenir ledict sieur de Bregy pour suspect en d'autres affaires. En tout cas, la reyne peut estre asseurée, quelque ministre qui y soit de la part du Roy, ou qu'il contreviendra à ses ordres, ou qu'il luy sera autant acquis que ledict Sr de Bregy.

Je vous prie faire compliment, de ma part, à M. le chancelier sur sa guerison, aux termes que vous estimerez le plus à propos pour luy mieux persuader la joye que j'ay ressentie de cette bonne nouvelle.

Je vous prie d'essayer à penetrer quels sont les sentimens de la reyne de Suede sur les affaires d'Angleterre, et si, apres la paix faicte, elle seroit capable de songer à faire quelque chose à l'advantage du nouveau roy. Il semble que son interest et sa cause soient devenue celle de tous les roys. Il faudra pourtant vous y conduire avec vostre adresse et vostre circonspection accoustumée.

With modernised spelling:

Saint-Germain-en-Laye, 18 mars 1649.
Dès que M. de Turenne, qui faisait le seul obstacle à la liberté de M. de Rosen, est tombé dans la faute que vous aurez su, la première pensée que j'ai eue a été de me souvenir de ce qu'on nous avait témoigné de delà de Suède, sur le sujet dudit Rosen. J'ai demandé à la Reine son élargissement et l'ai obtenu. Les ordres en ont été envoyés à M. de la Ferté, et je mande audit sieur Rosen même qu'il en a la principale obligation à la Reine de Suède. Il doit venir faire un tour ici en sortant de prison, je lui confirmerai de vive voix ce que je lui ai mandé.

J'ai pris grand plaisir à lire ce que la reine de Suède nous a découvert de ses sentiments touchant l'alliance après la paix; elle sera utile et avantageuse aux deux Couronnes, pourvu qu'il n'y soit point parlé de subside, et, quand on traitera, il faudra bien se souvenir que la reine ne nous en a jamais dit un mot, et que, s'il en est fait mention, ce sera un ménage des ministres.

Il ne faut pas douter que le maréchal de Turenne, dans les mauvaises intentions qu'il avait, et dont nous avons su de science certaine qu'il couvait le dessein il y a plus de six mois, n'ait fait tout ce dont la reine de Suède nous a fait plainte, et qu'il a cru pouvoir nous être préjudiciable, particulièrement quand cela allait à obliger quelques officiers de l'armée pour se les acquérir; mais vous avez beau champ de faire connaître aujourd'hui combien ses actions ont été éloignées des sentiments qu'on avait ici; et pour preuve de cela, quand l'armée que commandait ledit maréchal, aussitôt après sa défection, s'est venue ranger sous M. d'Erlach, il la voulut renvoyer prendre les mêmes quartiers en Allemagne pour lui donner moyen de se refaire. Mais M. le general Douglas s'y étant opposé et ledit sieur d'Erbach ayant envoyé demander les ordres du Roi sur cette résistance, on lui depêcha en grande hâte pour lui dire qu'il laissât sans difficulté tous les quartiers aux troupes de Suède, et qu'il chargeât plutôt du logement des nôtres la Lorraine et l'Alsace. Sa Majesté ne voulant donner aucune raison de dégoût à la reine de Suède, quelques raisons que nous eussions pour nous à prendre lesdits quartiers, et quoique la prudence ne permît pas de retirer toutes nos forces d'Allemagne avant la conclusion de la paix.

J'aurais bien sujet de vous faire un grand chapitre sur la qualité de la faute du maréchal de Turenne après les obligations que je puis sans vanité dire qu'il m'avait très grandes; mais, comme elle a été châtiée sur-le-champ par l'abandonnement général de toutes ses troupes, qu'il s'était tant étudié à gagner, et que je ne puis me résoudre à reprocher des services que j'ai rendus ni à insulter aux malheureux, je me contenterai de vous dire que l'affection que j'avais pour lui avait pris de si fortes racines que, nonobstant son ingratitude, qui est monstrueuse quand on en saura toutes les particularités, je ne laisse pas de plaindre encore beaucoup l'état où il est réduit.

L'ambassadeur de Suède a fait ici de grandes instances pour le subside; mais on a toujours soutenu qu'on n'y est point obligé. Vous pouvez même faire remarquer que nous en donnons un bien grand, puisqu'il coûtera plus de cinq cent mille écus à la France d'avoir logé l'armée d'Allemagne; ce qui ne se fait que pour donner moyen aux Suédois de tirer plus promptement et plus comptant la satisfaction qui leur a été accordée.

La proposition que vous avez faite à la reine de Suède de faire passer un corps de troupes considérable de sa main en la nôtre, sans qu'il en coûte autre chose que l'entretien, moyennant quoi la France s'obligerait à lui rendre ce corps au même état, si elle en avait jamais besoin dans l'Empire, cette proposition, dis-je, est très digne de votre zèle et de votre suffisance; et je suis très marri de n'en voir rien dans les depêches suivantes, et que vous ne l'ayez pas poussée. Je vous prie de la reprendre, si on est encore à temps de le faire.

Ce n'a pas été simplement par compliment que la Reine a remis tous ses intérêts dans la paix à la décision de la reine de Suède. Ç'a été avec une passion très sincère et réelle que les Espagnols pussent se disposer à sortir d'affaires par ce moyen, comme il semblait qu'ils voulussent faire croire d'y avoir grande disposition.

Pour la médiation du duc Charles de Lorraine, c'est une proposition qui n'a point eu d'effet. Elle était quasi venue d'ici sur un discours qu'on fit à un envoyé de sa part, qu'en achevant l'accommodement avec la France, il devait se rendre maître de la paix générale et dire aux Espagnols les conditions auxquelles ils devaient conclure et les y obliger.

J'ai été ravi d'apprendre que la reine de Suède soit satisfaite de M. d'Arpajon et de M. de Brégy. Le premier est de retour ici; pour l'autre, il est nommé ambassadeur à Constantinople. Nonobstant cela, on sera fort aise qu'il soit employé à la médiation de la paix entre la Suède et la Pologne, pourvu que le roi de Pologne n'y apporte pas quelque empêchement, ayant témoigné autrefois ici tenir ledit sieur de Brégy pour suspect en d'autres affaires. En tout cas, la reine peut être assurée, quelque ministre qui y soit de la part du Roi, ou qu'il contreviendra à ses ordres, ou qu'il lui sera autant acquis que ledit sieur de Brégy.

Je vous prie faire compliment, de ma part, à M. le chancelier sur sa guérison, aux termes que vous estimerez le plus à propos pour lui mieux persuader la joie que j'ai ressentie de cette bonne nouvelle.

Je vous prie d'essayer à pénétrer quels sont les sentiments de la reine de Suède sur les affaires d'Angleterre, et si, après la paix faite, elle serait capable de songer à faire quelque chose à l'avantage du nouveau roi. Il semble que son intérêt et sa cause soient devenue celle de tous les rois. Il faudra pourtant vous y conduire avec votre adresse et votre circonspection accoutumée.

Swedish translation (my own):

Saint-Germain-en-Laye, den 18 mars 1649.
Så snart monsieur de Turenne, som var det enda hindret för herr von Rosens frihet, hamnade i det fel som Ni kommer att ha känt till, var den första tanke jag hade att minnas vad man hade vittnat för oss från andra sidan Sverige, i ämnet nämnde Rosen. Jag bad drottningen om hans frigivning och fick det. Beställningarna har sänts till monsieur de la Ferté, och jag meddelar själv nämnde herr Rosen att han har den huvudsakliga skyldigheten gentemot Sveriges drottning. Han måste komma på en promenad hit när han kommer ut ur fängelset, jag skall personligen bekräfta för honom vad jag har sagt till honom.

Jag hade stor glädje av att läsa vad Sveriges drottning avslöjade för oss om sina känslor angående alliansen efter freden; det kommer att vara användbart och fördelaktigt för de två Kronorna, förutsatt att subventionen inte nämns, och när vi behandlar, kommer det att vara nödvändigt att komma ihåg att drottningen aldrig har sagt ett ord till oss om det, och att det nämns, det blir ett hushåll av ministrar.

Det får inte råda något tvivel om att maréchal de Turenne, med de dåliga avsikter han hade, och som vi med säkerhet vet att han kläckte planen för mer än ett halvår sedan, gjorde allt som Sveriges drottning klagade till oss, och att hon trodde att hon kunde vara till skada för oss, särskilt när det skulle tvinga några officerare i armén att skaffa dem; men Ni har gott om utrymme att göra känt idag hur långt borta hans handlingar var från de känslor vi hade här; och som bevis härpå, då den av nämnde maréchal befallda armén, omedelbart efter hans avhopp, kom och ställde sig under herr von Erlach, ville han sända den tillbaka för att inta samma kvarter i Tyskland för att ge den möjlighet att återuppbygga sig själv. Men herr general Douglas, efter att ha motsatt sig det, och nämnde herr von Erbach hade sänt för att be om konungens order om detta motstånd, sändes han i stor hast för att säga honom att han utan svårighet skulle lämna alla kvarteren till Sveriges trupper, och att han hellre tar betalt för vårt logi i Lothringen och Elsass. Hans Majestät ej ville ge Sveriges drottning någon anledning till avsky, vilken anledning vi än hade för oss att intaga nämnda kvarter, och fastän förståndighet icke tillät oss att föra fredsslutande alla våra styrkor ur Tyskland.

Jag skulle ha goda skäl att ge Er ett långt kapitel om kvaliteten på maréchal de Turennes fel efter de mycket stora förpliktelser som jag utan fåfänga kan säga att han hade för mig; men, som det straffades på platsen genom det allmänna övergivandet av alla hans trupper, som han hade studerat så hårt för att vinna, och som jag inte kan förmå mig att förebrå mig för de tjänster, som jag har utfört, och inte heller att förolämpa den olyckliga mannen, Jag skall nöja mig med att berätta att den tillgivenhet jag hade för honom hade slagit så starka rötter att jag, trots hans otacksamhet, som är monstruös när vi känner till alla detaljerna i den, inte kan sluta klaga mycket över det tillstånd han befinner sig reducerad i.

Den svenske ambassadören har här gjort stora framställningar för subventionen; men vi har alltid hävdat att vi inte är skyldiga att göra det. Ni kan till och med påpeka att vi ger en mycket stor sådan, eftersom det kommer att kosta mer än femhundratusen kronor för Frankrike att ha inkvarterat Tysklands armé; vilket görs endast för att ge svenskarna möjlighet att snabbare och mera räknande utvinna den tillfredsställelse som tillerkänts dem.

Det förslag som Ni lade till Sveriges drottning att överföra en ansenlig truppstyrka från hennes hand till vår utan kostnad annat än underhåll, mot vilket Frankrike skulle åta sig att återlämna denna kropp i samma skick om hon någonsin behövde den i Imperiet, detta förslag, säger jag, är mycket värdigt Ert iver och Er självtillräcklighet; och jag är mycket ledsen över att inte se något av det i följande depesche, och att Ni inte tryckte på det. Jag ber Er att ta tillbaka det, om det fortfarande finns tid att göra det.

Det var inte bara genom komplimanger som drottningen i fred överlämnade alla sina intressen till Sveriges drottning. Det var med en mycket uppriktig och verklig passion som spanjorerna kunde förbereda sig för att komma ur affärerna på detta sätt, eftersom det verkade som om de ville få folk att tro att de hade en stor läggning för det.

När det gäller medlingen av hertig Karl av Lothringen, var det ett förslag som inte hade någon effekt. Det hade nästan kommit härifrån på ett tal, som hölls till ett sändebud för hans räkning, att han genom att fullborda inkvarteringen hos Frankrike skulle göra sig till herre över den allmänna freden och berätta för spanjorerna på vilka villkor de skulle sluta och tvinga dem att göra det.

Det gladde mig att höra att Sveriges drottning har varit nöjd med monsieur d'Arpajon och monsieur de Brégy. Den första är tillbaka här; vad den andra beträffar, utnämndes han till ambassadör i Konstantinopel. Trots detta kommer vi att vara mycket glada att han är anställd i fredsförmedlingen mellan Sverige och Polen, förutsatt att konungen av Polen inte medför något hinder för det, efter att ha vittnat tidigare här att hålla nämnde monsieur de Brégy som misstänkt i övriga ärenden. I vilket fall som helst kan drottningen vara säker på, vilken minister som än finns där på konungens vägnar, antingen att han kommer att strida mot hans order, eller att han kommer att bli lika mycket förvärvad som nämnde monsieur de Brégy.

Jag ber Er att från min sida berömma Rikskanslern för hans tillfrisknande, på de termer som Ni anser vara lämpligast, desto bättre för att övertyga honom om den glädje jag kände över dessa goda nyheter.

Jag ber Er att försöka penetrera vad Sveriges drottning har för känslor för Englands angelägenheter, och om hon sedan freden slutits skulle kunna tänka sig att göra något till den nye konungens fördel. Det verkar som om hans intresse och hans sak har blivit alla konungars. Ni måste dock ledas dit med Er skicklighet och Er vana försiktighet.

English translation (my own):

Saint-Germain-en-Laye, March 18, 1649.
As soon as Monsieur de Turenne, who was the only obstacle to Lord von Rosen's freedom, fell into the fault that you will have known, the first thought I had was to remember what one had testified to us from beyond Sweden, on the subject of the said Rosen. I asked the Queen for his release and got it. The orders have been sent to Monsieur de la Ferté, and I inform the said Lord Rosen himself that he has the principal obligation to the Queen of Sweden. He must come for a walk here when he gets out of prison, I will confirm to him in person what I have told him.

I took great pleasure in reading what the Queen of Sweden revealed to us of her feelings concerning the alliance after the peace; it will be useful and advantageous to the two Crowns, provided there is no mention of subsidy, and, when we treat, it will be necessary to remember that the Queen has never said a word to us about it, and that, it is mentioned, it will be a household of ministers.

There must be no doubt that the Maréchal de Turenne, with the bad intentions he had, and of which we know with certainty that he was hatching the plan more than six months ago, did all that the Queen of Sweden made a complaint to us, and that she thought she could be prejudicial to us, particularly when it was going to oblige some officers of the army to acquire them; but you have plenty of scope to make known today how far removed his actions were from the feelings we had here; and as proof of this, when the army commanded by the said marshal, immediately after his defection, came and ranged itself under Lord von Erlach, he wanted to send it back to take the same quarters in Germany to give it the means of rebuilding itself. But Lord General Douglas, having opposed it, and the said Lord von Erbach having sent to ask for the King's orders on this resistance, he was despatched in great haste to tell him that he would leave all the quarters without difficulty to the troops of Sweden, and that he would rather charge for the lodging of ours in Lorraine and Alsace. His Majesty not wishing to give the Queen of Sweden any reason for disgust, whatever reason we had for ourselves to take the said quarters, and although prudence did not allow us to withdraw all our forces from Germany before the conclusion of peace.

I would have good reason to give you a long chapter on the quality of the Maréchal de Turenne's fault after the very great obligations which I can without vanity say he had for me; but, as it was punished on the spot by the general abandonment of all his troops, which he had studied so hard to win, and whom I cannot bring myself to reproach for the services which I have rendered, nor to insult the unfortunate man, I will content myself with telling you that the affection I had for him had taken such strong roots that, notwithstanding his ingratitude, which is monstrous when we know all the particulars of it, I cannot stop complaining still much of the state in which he is reduced.

The Swedish ambassador has made great representations here for the subsidy; but we have always maintained that we are not obliged to do so. You can even point out that we give a very large one, since it will cost more than five hundred thousand crowns to France to have lodged the army of Germany; which is done only to give the Swedes the means of extracting more promptly and more countingly the satisfaction which has been accorded them.

The proposal you made to the Queen of Sweden to transfer a considerable body of troops from her hand to ours, at no cost other than maintenance, in return for which France would undertake to return this body in the same state if she ever needed it in the Empire, this proposal, I say, is very worthy of your zeal and your sufficience; and I am very sorry to see nothing of it in the following despatches, and that you did not push it. I beg you to take it back, if there is still time to do so.

It was not simply by compliment that the Queen handed over all her interests in peace to the decision of the Queen of Sweden. It was with a very sincere and real passion that the Spaniards were able to prepare themselves to get out of affairs by this means, as it seemed that they wanted to make people believe that they had a great disposition for it.

As for the mediation of Duke Charles of Lorraine, it was a proposal that had no effect. It had almost come from here on a speech that was made to an envoy on his behalf, that by completing the accommodation with France, he was to make himself master of the general peace and tell the Spaniards the conditions on which they were to conclude and force them to do so.

I was delighted to learn that the Queen of Sweden has been satisfied with Monsieur d'Arpajon and Monsieur de Brégy. The first is back here; as for the other, he was appointed ambassador to Constantinople. Notwithstanding that, we will be very happy that he is employed in the mediation of peace between Sweden and Poland, provided that the King of Poland does not bring some impediment to it, having testified formerly here to hold the said Monsieur de Brégy as suspect in other matters. In any case, the Queen can be assured, whatever minister is there on behalf of the King, either that he will contravene his orders, or that he will be as much acquired as the said Monsieur de Brégy.

I beg you to compliment, on my part, the Chancellor on his recovery, in the terms that you consider most appropriate, the better to persuade him of the joy I felt at this good news.

I beg you to try to penetrate what are the feelings of the Queen of Sweden on the affairs of England, and if, after the peace is made, she would be able to think of doing something for the advantage of the new King. It seems that his interest and his cause have become that of all kings. However, you will have to be led there with your skill and your accustomed circumspection.


Above: Kristina.


Above: Cardinal Jules Mazarin.

Notes: von Rosen = Reinholdt von Rosen.

comptant = complètement.

Monsieur d'Arpajon = Louis d'Arpajon, marquis de Séverac.

Monsieur de Brégy = Nicolas de Flécelles, comte de Brégy.

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