Source:
Memoires historiques, politiques, critiques et litteraires, volume 2, page 85, by Amelot de la Houssaie, 1722
The anecdote:
CHRISTINE,
Reine de Suede.
Cette Reine de Suede n'avoit point de Religion, elle faisoit profession publique d'Athéisme: son abdication ne fut point volontaire, elle fit de nécessaire vertu: car elle alloit être destituée, déposée, & enfermée, si elle n'eût prévenu cette ignominie par sa retraite, sous couleur de vouloir vivre & mourir Catholique. Le Medecin Bourdelot, & le Chirurgien Sorcau, ont fait tous deux leur fortune avec elle, en sauvant les aparences de sa virginité par des remedes avortifs.
Un jour la Reine Christine, étant à la Comedie avec la Reine Mére du Roi, se tint dans une posture si indécente, qu'elle avoit les piez plus hauts que la tête, ce qui faisoit entrevoir sus verguenças. La Reine Mére a dit depuis à plusieurs Dames qu'elle fut tentée trois ou quatre fois de lui donner un souflet; & qu'elle l'auroit fait, si ce n'eût pas été un lieu public.
With modernised spelling:
Christine, reine de Suède.
Cette reine de Suède n'avait point de religion, elle faisait profession publique d'athéisme. Son abdication ne fut point volontaire; elle fit de nécessaire vertu, car elle allait être destituée, déposée, et enfermée si elle n'eût prévenu cette ignominie par sa retraite sous couleur de vouloir vivre et mourir catholique. Le médecin Bourdelot et le chirurgien Sorceau ont fait tous deux leur fortune avec elle en sauvant les aparences de sa virginité par des remèdes avortifs.
Cette reine de Suède n'avait point de religion, elle faisait profession publique d'athéisme. Son abdication ne fut point volontaire; elle fit de nécessaire vertu, car elle allait être destituée, déposée, et enfermée si elle n'eût prévenu cette ignominie par sa retraite sous couleur de vouloir vivre et mourir catholique. Le médecin Bourdelot et le chirurgien Sorceau ont fait tous deux leur fortune avec elle en sauvant les aparences de sa virginité par des remèdes avortifs.
Un jour la reine Christine, étant à la comédie avec la reine-mère du roi, se tint dans une posture si indécente qu'elle avait les pieds plus hauts que la tête, ce qui faisait entrevoir sus vergüenzas. La reine-mère a dit depuis à plusieurs dames qu'elle fut tentée trois ou quatre fois de lui donner un soufflet et qu'elle l'aurait fait si ce n'eût pas été un lieu public.
Swedish translation (my own):
Kristina, Sveriges drottning.
Denna drottning av Sverige hade ingen religion, hon gjorde ett offentligt bekännelse av ateism. Hennes abdikation var inte frivillig; hon gjorde en nödvändig dygd, eftersom hon skulle ha varit fattig, avsatt och inlåst om hon inte hade förhindrat denna vanära genom sin pensionering under sken av att vilja leva och dö som katolik. Läkaren Bourdelot och kirurgen Sorceau gjorde båda sin fortun med henne genom att rädda utseendet på hennes oskuld med hjälp av abort.
Denna drottning av Sverige hade ingen religion, hon gjorde ett offentligt bekännelse av ateism. Hennes abdikation var inte frivillig; hon gjorde en nödvändig dygd, eftersom hon skulle ha varit fattig, avsatt och inlåst om hon inte hade förhindrat denna vanära genom sin pensionering under sken av att vilja leva och dö som katolik. Läkaren Bourdelot och kirurgen Sorceau gjorde båda sin fortun med henne genom att rädda utseendet på hennes oskuld med hjälp av abort.
En dag satt drottning Kristina, när hon var på komedin med kungens drottningmodern, i en sådan oanständig hållning att hennes fötter var högre än hennes huvud, vilket gav en glimt av sus vergüenzas. Drottningmodern berättade senare för flera damer att hon var frestad tre eller fyra gånger att slå henne en örfil och att hon skulle ha gjort det om det inte hade varit en offentlig plats.
English translation (my own):
Kristina, Queen of Sweden.
This queen of Sweden had no religion, she made a public profession of atheism. Her abdication was not voluntary; she made a necessary virtue, because she would have been destitute, deposed, and locked up if she had not prevented this ignominy by her retirement under the guise of wanting to live and die a Catholic. The doctor Bourdelot and the surgeon Sorceau both made their fortune with her by saving the appearance of her virginity with abortive remedies.
One day Queen Kristina, being at the comedy with the Queen Mother of the King, sat in such an indecent posture that her feet were higher than her head, which gave a glimpse of sus vergüenzas. The Queen Mother later told several ladies that she was tempted three or four times to give her a slap in the face and that she would have done so if it had not been a public place.
Above: Kristina.
Above: Pierre Bourdelot.
Above: Anne of Austria, the Queen Mother of France.
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