Wednesday, October 11, 2023

"La Gazette de France" on Gustav Adolf's burial, dated June 25/July 5 (New Style), 1634

Source:

Recueil des gazettes nouvelles, relations extraordinaires, et autres recits des choses avenues toute l'année 1634 (Nouvelles ordinaires du cinquiesme aoust 1633), page 313, published 1635; Gallica, Bibliothèque nationale de France
The report:

De Hambourg, le 5. Iuillet 1634.
Le 25. du passé se fit l'enterrement du feu Roy de Suede, dont la procession fut huit jours à aller de Nicoping à Stokolm, capitale du Royaume, qui n'en est qu'à 24. heures de chemin. La foule estoit telle & en si bel ordre, & il y avoit tant de canon & d'enseignes par lui gagnées en plusieurs rencontres, qu'on l'eust prise pour vne armée en bataille, si les cris & gemissemens de toute l'assistance n'eussent fait connoistre que c'estoit vn enterrement. Car c'est vne merveille que le tẽps n'a point adouci le regret de cette perte.

With modernised spelling:

De Hambourg, le 5 juillet 1634.
Le 25 du passé se fit l'enterrement du feu roi de Suède, dont la procession fut huit jours à aller de Nyköping à Stockholm, capitale du royaume, qui n'en est qu'à 24 heures de chemin. La foule était telle et en si bel ordre, et il y avait tant de canon et d'enseignes par lui gagnées en plusieurs rencontres qu'on l'eût prise pour une armée en bataille si les cris et gémissements de toute l'assistance n'eussent fait connaître que c'était un enterrement. Car c'est une merveille que le temps n'a point adouci le regret de cette perte.

Swedish translation (my own):

Från Hamburg, den 5 juli 1634.
Den 25 förra månaden begravdes den salige konungen av Sverige, vars procession tog åtta dagar att gå från Nyköping till rikets huvudstad Stockholm, som bara ligger ett dygn bort. Folkmassan var så stor och i så god ordning, och det var så många vapen och stånd som vunnits av honom i flera möten, att man skulle ha tagit det för en armé i strid om gråten och klagan från alla de närvarande inte gjord det vetterligt att det här var en begravning. Ty det är ett under att tiden inte har mildrat sorgen över denna förlust.

English translation (my own):

From Hamburg, July 5, 1634.
On the 25th of last month was the burial of the late King of Sweden, whose procession took eight days to go from Nyköping to Stockholm, the capital of the kingdom, which is only 24 hours away. The crowd was so great and in such good order, and there were so many guns and standards won by him in several encounters, that one would have taken it for an army in battle if the cries and wails of all those in attendance did not make it known that this was a funeral. For it is a wonder that time has not softened the regret of this loss.

Note: Kristina confirms that last remark in her/his/their memoirs:

"Il n'y a pas de Païs au monde où l'on pleure si longtems les morts qu'en Suède. Ils sont trois ou quatre ans à les enterrer, & quand la cérémonie se fait, tous les Parens, surtout les femmes, pleurent sur nouveaux fraix, comme s'ils venoient d'expirer dans le moment."

"There is no country in the world where people mourn their dead as long as they do in Sweden. The funeral is delayed for three or four years, and at the ceremony all the relatives weep again, especially the women, as if the dead man had just breathed his last."

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