Monday, December 27, 2021

Kristina's handwritten letter to Marshal Paul Würtz, dated August 25/September 4 (New Style), 1668

Sources:

Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere della regina ai suoi ministri; Lettere al signore generale Wurtz; Christine de Suède au maréchal Wurtz, Hambourg, 4 septembre 1668 (digitisation page 20v-21r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere della regina ai suoi ministri, : , 1601-1700.

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Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 3, page 322, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1759


The letter:

Hamb[ourg] 4. Sept. 68 —
Mons[ieu]r le Mar[e]ch[al] Wurtz, Vous estimant Com[me] ie fais Vos Vostre person[n]e et Vostre m[erite] le tes Vous pouues estre persuad[e] que le Zele et l'aff[e]ction que V[ous] aves Voulu ne tesmoinger par Vos[tre] lestre me sont tres agreables, ie Vous en remercie de tout mon Coeur et Vous deman[de] la Continuation de Vostre affection Vous asseurent que ie Vous Conserveray touiour mon Amitie et Mon estime ausi entiere que Vous la meri[t]es iay trouve quelquefois occasion de de Vous defendre Contre Vos enuieux et [Vos] Calomniateurs, et ie feray tousiour de mesme parce [que] Vostre merite exige de moy cette iustice et si ie suis iamais quelque Chose de plus Vous Conoinstres que ie suis asse de Vos ami[e]s pour Vous rendre iustice entiere dans toutte[s] les occasions, les long[u]eurs de Suede me tiennent enCore Cloue icy. Mais iespere den estre bien tost heureusement delivre en quel que lieux que ie sois Vous me feres plaisir de [...] faire Capital sur lamitie que iay pour Vous et den estre persuadee Cepandant

With modernised spelling (with Kristina's spelling mistakes preserved as much as possible):

Hambourg, 4 septembre '68. —
Monsieur le mar[é]ch[al] Würtz,
Estimant, comme je fais, votre person[n]e et votre mérite, vous pouvez être persuadé que le zèle et l'aff[e]ction que vous avez voulu ne [sic] témoinger [sic] par votre lettre me sont très agréables. Je vous en remercie de tout mon cœur et vous deman[de] la continuation de votre affection, vous assurent [sic] que je vous conserverai toujour[s] mon amitié et mon estime aussi entière que vous la méri[t]ez.

J'ai trouvé quelquefois occasion de de vous défendre contre vos envieux et [vos] calomniateurs, et je ferai toujour[s] de même parce [que] votre mérite exige de moi cette justice; et si je suis jamais quelque chose de plus, vous connaîntrez [sic] que je suis asse[z] de vos ami[e]s pour vous rendre justice entière dans toute[s] les occasions. Les long[u]eurs de Suède me tiennent encore clouée ici, mais j'espère d'en être bientôt heureusement délivrée. En quelque lieux [sic] que je sois, vous me ferez plaisir de faire capital sur l'amitié que j'ai pour vous et d'en être persuadée [sic]. Cepandant [sic]...

With modernised spelling:

Hambourg, 4 septembre '68. —
Monsieur le maréchal Würtz,
Estimant, comme je fais, votre personne et votre mérite, vous pouvez être persuadé que le zèle et l'affection que vous avez voulu me témoigner par votre lettre me sont très agréables. Je vous en remercie de tout mon cœur et vous demande la continuation de votre affection, vous assurant que je vous conserverai toujours mon amitié et mon estime aussi entière que vous la méritez.

J'ai trouvé quelquefois occasion de de vous défendre contre vos envieux et [vos] calomniateurs, et je ferai toujours de même parce [que] votre mérite exige de moi cette justice; et si je suis jamais quelque chose de plus, vous connaîtrez que je suis assez de vos amies pour vous rendre justice entière dans toutes les occasions. Les longueurs de Suède me tiennent encore clouée ici, mais j'espère d'en être bientôt heureusement délivrée. En quelque lieu que je sois, vous me ferez plaisir de faire capital sur l'amitié que j'ai pour vous et d'en être persuadé. Cependant...

Arckenholtz's transcript of the letter:

[4. Septembre 1668.]
Monsieur le Maréchal Wurtz, estimant comme je fais votre personne & votre mérite, vous pouvez être persuadé que le zéle & l'affection que vous avez voulu me témoigner par votre Lettre, me sont très-agréables; je vous en remercie de tout mon cœur, & vous demande la continuation de votre affection, vous assurant que je vous conserverai toujours mon amitié & mon estime aussi entiére que vous la méritez. J'ai trouvé quelquefois occasion de vous défendre contre vos envieux & vos calomniateurs, & je ferai toujours de-même, parce que votre mérite exige de moi cette justice; & si je suis habile à quelque chose de plus, vous connoîtrez que je suis assez de vos amies pour vous rendre justice entiére dans toutes les occasions. Les longueurs de Suède me tiennent encore clouée ici, mais j'espére d'en être bientôt heureusement délivrée. En quelque lieu que je sois, vous me ferez plaisir de faire fonds sur l'amitié que j'ai pour vous, & d'en être persuadé. Cependant &c.

English translation (my own):

September 4, 1668.
Lord Marshal Würtz,
Esteeming as I do your person and your merit, you can be persuaded that the zeal and the affection which you have testified to me by your letter are very agreeable to me; I thank you with all my heart and ask for the continuation of your affection, assuring you that I will always keep my friendship and my esteem as complete as you deserve it. I have sometimes found occasion to defend you against your enviers and your calumniators, and I will always do the same, because your merit demands this justice from me; and if I am skilled at anything more, you will know that I am enough of your friend to do you full justice on all occasions. The longueurs of Sweden still keep me nailed here, but I hope to be happily delivered from that soon. Wherever I am, you will make me happy to build on and be persuaded of the friendship I have for you. In the meantime, etc.

Swedish translation of the original (my own):

Hamburg, den 4 september '68. —
Herr marskalk Würtz,
Aktande, som jag gör, Er person och Er förtjänst, kan Ni vara övertygad om att den iver och tillgivenhet som Ni har velat visa mig genom Ert brev är mig mycket behagliga. Jag tackar Er för dem av hela mitt hjärta och ber Er om fortsättningen av Er tillgivenhet, försäkrande Er att jag alltid kommer att behålla min vänskap och min aktning så fullständig som Ni förtjänar dem.

Jag har ibland funnit tillfälle att försvara Er mot Era avundsmän och Era kalumnianter, och jag kommer alltid att göra detsamma eftersom Er förtjänst kräver denna rättvisa av mig; och om jag någonsin är något mer, kommer Ni att veta att jag är tillräckligt med Era vänner för att göra Er fullständig rättvisa vid alla tillfällen. Sveriges longueurs håller mig fortfarande spikad här, men jag hoppas bli lyckligt befriad från dem snart. Var jag än är kommer Ni att ge mig nöjet att dra nytta av den vänskap jag har för Er och att bli övertygad om den. Emellertid...

English translation of the original (my own):

Hamburg, September 4, '68. —
Lord Marshal Würtz,
Esteeming, as I do, your person and your merit, you can be persuaded that the zeal and affection that you have wanted to show me through your letter are very agreeable to me. I thank you for it with all my heart and ask you for the continuation of your affection, assuring you that I will always maintain my friendship and my esteem as entire as you deserve it.

I have sometimes found occasion to defend you against your enviers and your calumniators, and I will always do the same because your merit demands this justice from me; and if I am ever anything more, you will know that I am enough of your friends to do you complete justice on all occasions. The longueurs of Sweden still keep me nailed here, but I hope to be happily delivered from them soon. Wherever I am, you will give me the pleasure of capitalising on the friendship I have for you and of being persuaded of it. In the meantime...


Above: Kristina.


Above: Marshal Paul Würtz.

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