Source:
Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; VIII: Lettere della regina ai suoi ministri; Lettere al signore Plettenberg; 42: Christine de Suède à Plettenberg, Rome, 8 mars 1664 (digitisation page 49v-50r)
Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine : Lettere della regina ai suoi ministri, : , 1601-1700.
[En ligne sur https://ged.scdi-montpellier.fr/florabium45/jsp/nodoc.jsp?NODOC=2023_DOC_MONT_MBUM_93] (consulté le 04/05/2025 21:46).
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The letter:
Monsieur Plettenberg, C'est avec une Satisfaction tres-particuliere que J'ay appris de vos lettres le Soing que vous prennez pour l'ajustement de l' de l'affaire de Teyxeira, et dont Je et [Je] veux bien vous en estre redevable, [...] ^ Quant a ce que vous avez escrit ^ J'ay aussi veu de la lettre a Davisson que [...] on pressoit trop trop [...] de croire cette affaire plus [...] considerable qu'elle ne l'est vous ne treuvez a propos de ne la pas trop presser ^ cette affaire a fin ^ que les interesses par ^ une l'opinion qu'ils qu'ils en pourroient concevoir qv'elle fust de beaucoup plus considerable qv'elle ne l'est s'opposeroient d'autant plus en rendroient l'aiustement tres difficile qu'ils n'en rendroient dont l'aiustement plus difficile par [...] de l'opinion qu'ils en pourront concevoir, qu'elle Sera tres considerable[.]
Je Suis de vostre Sentiment et partant Je treuve app p a propos de n'en pas faire l'em laisser agir au temps qui les desabusera de leur erreur, Cependant Je vous Soyez asseure que Je ne manqueray point de vous quand vous m'en donnerez les occasions de vous tesmoi faire connoistre l'estat que Je fais de Vostre personne, qui et Je prie Dieu qu'il vous tienne en Sa Sainte garde[.] Rome ce 8 Mars 1664.
With modernised spelling:
Monsieur Plettenberg,
C'est avec une satisfaction très particulière que j'ai appris de vos lettres le soin que vous prenez de l'affaire de Texeira, et [je] veux bien vous en être redevable.
Quant à ce que vous avez écrit à Davisson, qu'on pressait trop cette affaire afin que les intéressés, par l'opinion qu'ils en pourraient concevoir qu'elle fût de beaucoup plus considérable qu'elle ne l'est, en rendraient l'ajustement très difficile, je suis de votre sentiment; et pourtant je trouve à propos de laisser agir au temps qui les désabusera de leur erreur.
Cependant, soyez assuré que je ne manquerai point, quand vous m'en donnerez les occasions, de vous faire connaître l'état que je fais de votre personne; et je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde. Rome, ce 8 mars 1664.
Swedish translation (my own):
Herr Plettenberg,
Det är med stor tillfredsställelse jag genom Era brev har förnummit den omsorg Ni lägger ner på Texeira-ärendet, och jag vill väl stå i tacksamhetsskuld till Er för det.
Angående det Ni har skrivit till Davisson, att denna affär pressades så hårt att de inblandade, genom att anse att den var mycket mer betydande än den är, skulle göra anpassningen mycket svår, så delar jag Er mening; och ändå anser jag att det är lämpligt att låta tiden verka, vilket kommer att ta dem ur deras villfarelse.
Emellertid vara försäkrad att jag inte kommer att underlåta, när Ni ger mig tillfällen till det, att låta Er veta hur jag uppskattar Er person; och jag ber Gud att han bevarar Er i sitt heliga skydd. Rom, den 8 mars 1664.
English translation (my own):
Lord Plettenberg,
It is with a very particular satisfaction that I have learned from your letters the care you are taking of the affair of Texeira, and I well want to be indebted to you for it.
As for what you have written to Davisson, that this affair was being pressed too much so that those involved, by the opinion they might conceive that it was much more considerable than it is, would make the adjustment very difficult, I am of your sentiment; and yet I think it is appropriate to let time act, which will disabuse them of their error.
In the meantime, be assured that I will not fail, when you will give me the occasions for it, to let you know the state I make of your person; and I pray God that He hold you in His holy keeping. Rome, March 8, 1664.
Above: Kristina.


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