Source:
Lettres du cardinal Mazarin pendant son ministère: tome II, juillet 1644-décembre 1647, page 575, published by M. A. Chéreul, 1879
The letter:
[Paris], 29 décembre 1647.
Madame,
J'ay receu avec grand respect les deux lettres dont il a plu à Vostre Majesté de m'honorer, l'une touchant quelque augmentation du subside, et l'autre sur la rupture de France avec la duc de Baviere.
Je me plaindray, Madame, avec raison de mon malheur de n'estre pas bien connu de Vostre Majesté, si elle a peu doubter qu'ayant, par l'infinie bonté de la Reyne ma maistresse, la part que j'ay dans les conseils du Roy, on y ayt deliberé ou hesité seulement un moment à sçavoir si la France devoit rompre contre Baviere, apres avoir veu rompre ledict duc contre la Suede. Je la puis asseurer que, bien loin de mettre la chose en doubte ny en question, j'ay tousjours creu que la distinction que ce prince avoit faicte des deux couronnes estoit beaucoup plus injurieuse au Roy qu'à Vostre Majesté, puisqu'il tesmoignoit le croire capable de manquer à ses alliez, et qu'une offense qui attacque la foy de Leurs Majestez et la reputation des personnes qui ont l'honneur de les conseiller devoit estre vengée avec plus de sentiment que celle qu'il a faicte à Vostre Majesté par les armes.
A la verité, ayant posé pour fondement infaillible la rupture de la France contre ledict duc, on examina quel tems seroit le plus propre à se declarer pour en tirer plus de fruit et se garantir de tout prejudice, non moins pour l'interest de Vostre Majesté que pour celuy de cette couronne, et il fut jugé qu'il pouvoit estre fort à propos de dissimuler quelque tems pour faire un plus grand effect, et que le mareschal de Turenne se trouvant dans le Luxembourg, sa declaration faicte de si loing, ou mesme apres s'estre approché, n'ayant pas encore des forces assez considerables pour luy faire aucun mal, ne serviroit qu'à donner toute commodité audict duc de s'emparer de nos places advancées et de nos quartiers de là le Rhin, pour y refaire ses troupes, et quoyque les motifs de ce petit retardement ne pussent estre plus pressans, comme Vostre Majesté, je m'asseure, le recognoistra, on remit d'icy entierement la disposition de l'affaire à ce que MM. les plenipotentiaires d'Osnabrück trouveroient bon de resoudre, apres qu'on leur auroit representé les inconveniens que nous avions subject d'apprehender, qui ne regardoient pas moins la Suede que la France pour la liaison qu'il y a des interests de l'une à l'autre.
Les suites, Madame, ont bientost verifié sy on parfait avec toute franchise de ce costé-cy, puisque les plenipotentiaires de Vostre Majesté n'ont pas plus tost changé leur premier advis et tesmoigné desirer que cette couronne rompist et passast sur toutes les considerations qui leur avoient faict auparavant juger utile, pour les uns et pour les autres, quelque peu de deslay, que M. le mareschal de Turenne, qui avoit ordre de se conformer à tout ce qui luy seroit mandé de l'assemblée generale, a executé la chose au mesme instant dans une conjoncture et avec des circonstances, ainsy qu'elle verra par la lettre du Roy, qui relevent de beaucoup la sincerité de nostre proceder et luy feront toucher au doigt que, quand il s'agit de contenter Vostre Majesté ou ceux qui ont l'honneur de la representer, il n'y a rien qu'on ne sacrifie volontiers, ny prejudice, pour important qu'il soyt, que l'on n'encoure gayement.
Quant à l'autre point, Madame, de l'augmentation du subside, Leurs Majestez souhaiteroient avec passion qu'il fust aussy bien en leur pouvoir de satisfaire que sur le precedent; mais certes la disette d'argent est venue à un point, que tant s'en faut que l'on puisse accroistre aucune despense, pour utile et importante qu'elle soyt, que l'on est forcé de songer continuellement à tous les moyens d'en retrancher quantité d'absolument necessaires, estant comme impossible de pouvoir fournir à tout et en tant d'endroits. Le sieur Chanut aura l'honneur d'entretenir plus particulierement Vostre Majesté sur cette matiere, et de voir s'il y auroit quelque expedient par le moyen duquel on pourroit rencontrer la satisfaction de Vostre Majesté, qu'on souhaite tres-passionnement. Ce pendant je me contenteray de l'asseurer que j'ay reconnu, en cette rencontre, qu'une des plus sensibles mortifications qui puisse arriver à la Reyne, ma maistresse, est de se voir priée par Vostre Majesté de quelque chose, sans avoir entre les mains les moyens de la satisfaire à l'instant.
Pour mon particulier, Madame, je supplie tres-humblement Vostre Majesté de croire que, joignant à la singuliere veneration que j'ay pour sa personne royale et pour les grandes qualitez qu'elle possede, tant d'autres respects qui m'obligent à desirer de pouvoir meriter l'honneur de ses bonnes graces pour l'interest mesme de cet Estat, à qui je doibs tout, il se forme de tout cela ensemble une passion si forte et si violente de servir Vostre Majesté et de luy plaire, qu'estant infiniment au-dessus de toute expression, je suis obligé, pour ne luy faire point de tort, de n'entreprendre pas de la luy depeindre, et de me contenter de luy souhaiter le comble de toutes sortes de pro[s]peritez et de benedictions.
With modernised spelling:
Paris, 29 décembre 1647.
Madame,
J'ai reçu avec grand respect les deux lettres dont il a plu à Votre Majesté de m'honorer, l'une touchant quelque augmentation du subside, et l'autre sur la rupture de France avec la duc de Bavière.
Je me plaindrai, Madame, avec raison de mon malheur de n'être pas bien connu de Votre Majesté, si elle a peu douter qu'ayant, par l'infinie bonté de la Reine ma maîtresse, la part que j'ai dans les conseils du Roi, on y ait délibéré ou hésité seulement un moment à savoir si la France devait rompre contre Bavière, après avoir vu rompre ledit duc contre la Suède. Je la puis assurer que, bien loin de mettre la chose en doute ni en question, j'ai toujours cru que la distinction que ce prince avait faite des deux Couronnes était beaucoup plus injurieuse au Roi qu'à Votre Majesté, puisqu'il témoignait le croire capable de manquer à ses alliés, et qu'une offense qui attaque la foi de Leurs Majestés et la réputation des personnes qui ont l'honneur de les conseiller devait être vengée avec plus de sentiment que celle qu'il a faite à Votre Majesté par les armes.
A la vérité, ayant posé pour fondement infaillible la rupture de la France contre ledit duc, on examina quel temps serait le plus propre à se déclarer pour en tirer plus de fruit et se garantir de tout préjudice, non moins pour l'intérêt de Votre Majesté que pour celui de cette Couronne, et il fut jugé qu'il pouvait être fort à propos de dissimuler quelque temps pour faire un plus grand effet, et que le maréchal de Turenne se trouvant dans le Luxembourg, sa déclaration faite de si loin, ou même après s'être approché, n'ayant pas encore des forces assez considérables pour lui faire aucun mal, ne servirait qu'à donner toute commodité audit duc de s'emparer de nos places avancées et de nos quartiers de là le Rhin, pour y refaire ses troupes, et quoique les motifs de ce petit retardement ne pussent être plus pressants, comme Votre Majesté, je m'assure, le reconnaîtra, on remit d'ici entièrement la disposition de l'affaire à ce que MM. les plénipotentiaires d'Osnabrück trouveraient bon de résoudre, après qu'on leur aurait représenté les inconvenients que nous avions sujet d'appréhender, qui ne regardaient pas moins la Suède que la France pour la liaison qu'il y a des intérêts de l'une à l'autre.
Les suites, Madame, ont bientôt vérifié si on parfait avec toute franchise de ce côté-ci, puisque les plénipotentiaires de Votre Majesté n'ont pas plus tôt changé leur premier avis et témoigné désirer que cette Couronne rompît et passât sur toutes les considérations qui leur avaient fait auparavant juger utile, pour les uns et pour les autres, quelque peu de délai, que M. le maréchal de Turenne, qui avait ordre de se conformer à tout ce qui lui serait mandé de l'assemblée generale, a exécuté la chose au même instant dans une conjoncture et avec des circonstances, ainsi qu'elle verra par la lettre du Roi, qui rélèvent de beaucoup la sincérité de notre procéder et lui feront toucher au doit que, quand il s'agit de contenter Votre Majesté ou ceux qui ont l'honneur de la représenter, il n'y a rien qu'on ne sacrifie volontiers, ni préjudice, pour important qu'il soit, que l'on n'encoure gaiement.
Quant à l'autre point, Madame, de l'augmentation du subside, Leurs Majestés souhaiteraient avec passion qu'il fût aussi bien en leur pouvoir de satisfaire que sur le précédent; mais certes la disette d'argent est venue à un point, que tant s'en faut que l'on puisse accroître aucune dépense, pour utile et importante qu'elle soit, que l'on est forcé de songer continuellement à tous les moyens d'en retrancher quantité d'absolument nécessaires, étant comme impossible de pouvoir fournir à tout et en tant d'endroits. Le sieur Chanut aura l'honneur d'entretenir plus particulièrement Votre Majesté sur cette matière, et de voir s'il y aurait quelque expédient par le moyen duquel on pourrait rencontrer la satisfaction de Votre Majesté, qu'on souhaite très passionnement. Cependant je me contenterai de l'assurer que j'ai reconnu, en cette rencontre, qu'une des plus sensibles mortifications qui puisse arriver à la Reine, ma maîtresse, est de se voir priée par Votre Majesté de quelque chose, sans avoir entre les mains les moyens de la satisfaire à l'instant.
Pour mon particulier, Madame, je supplie très humblement Votre Majesté de croire que, joignant à la singulière vénération que j'ai pour sa personne royale et pour les grandes qualités qu'elle possède, tant d'autres respects qui m'obligent à désirer de pouvoir mériter l'honneur de ses bonnes grâces pour l'intérêt même de cet État, à qui je dois tout, il se forme de tout cela ensemble une passion si forte et si violente de servir Votre Majesté et de lui plaire, qu'étant infiniment au-dessus de toute expression, je suis obligé, pour ne lui faire point de tort, de n'entreprendre pas de la lui dépeindre, et de me contenter de lui souhaiter le comble de toutes sortes de prosperités et de bénédictions.
Swedish translation (my own):
Paris, den 29 december 1647.
Madam,
Jag har med stor aktning mottagit de två brev med vilka Ers Majestät behagat hedra mig, det ena angående någon höjning af bidraget, och det andra angående brottet mellan Frankrike och hertigen av Bayern.
Jag vill klaga, madam, på grund av min olycka att inte vara väl känd för Ers Majestät, om Ers Majestät inte tvivlar på att jag, genom drottningens, min härskarinnas oändliga vänlighet, har den roll som jag har i råden hos konungen, det övervägdes eller tvekade bara ett ögonblick för att veta om Frankrike skulle bryta mot Bayern, efter att ha sett den nämnde hertigen bryta mot Sverige. Jag kan försäkra Er om att jag, långt ifrån att tvivla eller ifrågasätta saken, alltid har trott att den distinktion som denne furste hade gjort mellan de två Kronorna var mycket mer stötande för konungen än för Ers Majestät, eftersom han vittnade att han kunde tro att han kunde misslyckas med sina allierade, och att ett brott som angriper Deras Majestäters tro och ryktet hos de personer som har äran att råda dem borde hämnas med mer känsla än det han gjorde mot Ers Majestät med vapen.
I sanning har vi, efter att som en ofelbar grund lagt Frankrikes brott mot den förutnämnda hertigen, undersökt vilken tid som skulle vara lämpligast att förklara att dra mer frukt av den och att skydda oss från alla fördomar, inte mindre för Ers Majestäts intresse eller endast för denna Kronans, och det bedömdes att det kunde vara tillrådligt att gömma lite tid för att få en större effekt, och att eftersom maréchal de Turenne är i Luxemburg, hans deklaration gjord från så långt borta, eller till och med har närmade sig, ännu ej ägande styrkor som var tillräckligt betydande för att göra honom någon skada skulle endast tjäna till att ge den nämnde hertigen all bekvämlighet att intaga våra främre platser och vårt kvarter därifrån Rhen, att åter samla sina trupper där, och fastän motiven till fördröjningen kunde inte vara mer pressande, eftersom Ers Majestät, jag är säker på, kommer att inse att hanteringen av affären helt överlåts till vad de befullmäktigade i Osnabrück skulle finna lämpligt att lösa, efter att ha varit framställt dem de olägenheter som vi hade anledning att gripa, och som berörde Sverige inte mindre än Frankrike för det samband, som det mellan det ena och det andra är av Europas intressen.
Följen, madam, konstaterade snart, om vi är fullkomliga med all uppriktighet på denna sida, emedan Ers Majestäts befullmäktigade icke förr ändrade sin första uppfattning, och vittna om önskan, att denna Krona skulle bryta och förbigå alla de överväganden, som förut gjort dem. anser det nyttigt, för somliga och för andra, en liten fördröjning, att maréchal de Turenne, som hade order att följa allt som skulle beordras honom från generalförsamlingen, verkställde saken i samma ögonblick i en konjunktur och med omständigheter, som Ni kommer att se av konungens brev, som i hög grad förstärker uppriktigheten i vårt förfarande och kommer att få Er att beröra den punkt, att när det är fråga om att tillfredsställa Ers Majestät eller de som har äran att representera Er, inget som man inte gärna offrar, inte heller några fördomar, hur viktiga de än är, som man inte gärna ådrar sig.
Beträffande den andra punkten, madam, om subventionens höjning, skulle Deras Majestäter innerligt önska att det stod lika väl i deras makt att tillfredsställa som på det föregående; men förvisso har penningbristen kommit till en sådan punkt att man så långt ifrån att kunna öka några utgifter, hur användbara och viktiga de än är, att man tvingas att ständigt tänka på alla medel för att skära av en mängd absolut nödvändiga saker, är liksom omöjligt att kunna leverera allt och på så många ställen. Monsieur Chanut skall ju ha äran att tala med Ers Majestät mer specifikt i denna fråga, och se om det skulle finnas någon hjälpmedel, varigenom vi skulle kunna uppnå Ers Majestäts tillfredsställelse, som vi så passionerat önskar. Under tiden skall jag nöja mig med att försäkra Er att jag i denna rencontre insåg att en av de mest sensibla mortifikationer som kan hända drottningen, min härskarinna, är att se sig själv tillfrågad av Ers Majestät om något, utan att behöva mellan hennes händer medlet för att omedelbart tillfredsställa Er.
För mig själv, madam, ber jag mycket ödmjukt Ers Majestät att tro att, lägga till den enastående vördnad som jag har för Er kungliga person och för de stora egenskaper som Ni besitter, så många andra respekter som tvingar mig att önska att kunna förtjäna hedern av er goda nåder för själva intresset av denna Stat, som jag är skyldig allt, det bildas av allt detta tillsammans en sådan stark och våldsam passion att tjäna Ers Majestät och behaga Er att, varande oändligt över allt uttryck, jag är skyldig att, för att inte göra Er någon skada, inte åta mig att avbilda det för Er och att nöja mig med att önska Er höjden av diverse välstånd och välsignelser.
English translation (my own):
Paris, December 29, 1647.
Madame,
I have received with great respect the two letters with which Your Majesty has been pleased to honour me, one concerning some increase in the subsidy, and the other concerning the rupture between France and the Duke of Bavaria.
I will complain, Madame, with reason of my misfortune of not being well known to Your Majesty, if Your Majesty has little doubt that having, by the infinite kindness of the Queen, my mistress, the part that I have in the councils of the King, there was deliberated or hesitated only a moment to know if France should break against Bavaria, after having seen the said Duke break against Sweden. I can assure you that, far from doubting or questioning the thing, I have always believed that the distinction that this prince had made between the two Crowns was much more offensive to the King than to Your Majesty, since he testified to believe him capable of failing his allies, and that an offense which attacks the faith of Their Majesties and the reputation of the persons who have the honour of advising them should be avenged with more feeling than that which he did to Your Majesty by arms.
In truth, having laid down as an infallible foundation the rupture of France against the aforesaid Duke, we have examined what time would be the most suitable to declare to draw more fruit from it and to protect ourselves from all prejudice, not less for Your Majesty's interest or only for that of this Crown, and it was judged that it might be advisable to hide some time to make a greater effect, and that as the Maréchal de Turenne is in Luxembourg, his declaration made from so far away, or even having approached, not yet having forces considerable enough to do him any harm, would only serve to give every convenience to the said duke to seize our forward places and our quarters from there the Rhine, to reassemble his troops there, and although the motives for this little delay could not be more pressing, as Your Majesty, I am sure, will recognise that the disposition of the affair is entirely left to what the plenipotentiaries at Osnabrück would see fit to resolve, after having been presented to them the inconveniences which we had cause to apprehend, and which concerned Sweden no less than France for the connection that there is between one and the other of Europe's interests.
The results, Madame, soon ascertained whether we are perfect with all frankness on this side, since Your Majesty's plenipotentiaries did not sooner change their first opinion, and testify to desire that this Crown should break and pass over all the considerations which had previously made them consider it useful, for some and for the others, a little delay, that the Maréchal de Turenne, who had orders to comply with all that would be ordered to him from the general assembly, executed the thing at the same moment in a conjuncture and with circumstances, as you will see from the King's letter, which greatly enhance the sincerity of our proceeding and will make you touch the point that, when it is a question of satisfying Your Majesty or those who have the honour of representing you, there is nothing that one does not willingly sacrifice, nor any prejudice, however important, that one does not gladly incur.
As to the other point, Madame, of the increase of the subsidy, Their Majesties would earnestly wish that it were as well in their power to satisfy as on the preceding; but certainly the scarcity of money has come to such a point that so far from being able to increase any expenditure, however useful and important it may be, that one is forced to think continually of all the means to cut off a quantity of absolutely necessary things, being as it were impossible to be able to supply everything and in so many places. Monsieur Chanut will have the honour of talking to Your Majesty more particularly on this matter, and of seeing if there would be some expedient by means of which we could achieve the satisfaction of Your Majesty, which we so passionately desire. In the meantime, I will content myself with assuring you that I recognised, in this rencontre, that one of the most sensible mortifications which can happen to the Queen, my mistress, is to see herself asked by Your Majesty for something, without having between her hands the means to instantly satisfy you.
For myself, Madame, I very humbly beg Your Majesty to believe that, adding to the singular veneration that I have for your royal person and for the great qualities that you possess, so many other respects which oblige me to desire to be able to deserve the honour of your good graces for the very interest of this State, to which I owe everything, there is formed from all this together such a strong and violent passion to serve Your Majesty and to please you that, it being infinitely above all expression, I am obliged, in order not to do you any harm, not to undertake to depict it to you, and to content myself with wishing you the height of sundry prosperities and blessings.
Above: Kristina.
Above: Anne of Austria, Queen Regent of France.
Above: Cardinal Jules Mazarin.
No comments:
Post a Comment