Wednesday, July 13, 2022

Kristina's letter to Marshal Paul Würtz, dated June 26/July 6 (New Style), 1669

Sources:

Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Lettere della regina ai suoi ministri; Lettere al signore generale Wurtz; Christine de Suède au maréchal Wurtz, Rome, 6 juillet 1669 (digitisation pages 21v-22r to 22v-23r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Lettere della regina ai suoi ministri, : , 1601-1700.

The Foli@ online digital heritage library is here:


Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 3, page 405, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1759


The letter (with Kristina's handwriting in italics):

Monsieur le Mareschal de Wetz Wurtz, Jl y a long temps que m'auèz enuie de Vous remercier de l'affection, que Vous m'auèz tesmoignè dans les dernieres conionctures des mes interests; mais au Lieù de Vous fatiguer d'inutiles remerciments Je suis resolue de Vous donner des nouueaux Suiets de m'obliger Sensiblement; sçachant donc que Vous estez aupres de Mons[ieu]r de Wict dans la confiance, et l'estime, que Vous meritèz d'auoir, Je Vous crois propre à m'obtenir la iustice, que Je crois pouuoir pretendre d'un aussy grand, et honnest[e] homme, qu'il est: C'est que Je Souhaitterois qu'il me fist le plaisir de regler le desordre qu'une licence trop iniuste, ét iniurieuse a introduit dans l'Hollande, ou on escrit, et imprime impunement mille Sotises, et faussetez effroyables touchant la Cour de Rome: Jl me semble que dans une Republique Sì Sage, gouuernèe par des Si grands Hommés on deuroit donner ordre à une Semblable licénce, et on ne deuroit pas Souffrir qu'il fust permis à des plumes infames de noircir chez eux, comm' ils font, la gloire de tout ce, qu'il y a de plus Auguste et Sacrè dans le Monde n'espargnant personne Sans Se Souçier mesme de donner couleur a leur ménsogne [sic] de quelque apparence de Veritè. Si Vous connoissièz cette Cour, comme Je la connois, Vous aurièz de l'indignation de Voir deschirer des personnes, qui meritent l'estimé, et la Veneration de toute la Terre[.] Je Vous prie faitez moy le plaisir de conferer auec Mons[ieu]r de Wict sur ce Suiet, et le prier instamment de ma part d'employer Son authoritè pour apporter du remede à ce mal, ét l'asseurer qu'il obligerà tout ce qu'il y a d'honnestes gens icy, et que Je seray a part de l'obligation, que toute la Cour de Rome luy aurà non pas tant pour ce qui touche mon chapitre, Sur le quel on ne s'est que trop exercè, car Vous connoissèz mes defauts, et Je m'asseure que Vous me Serèz tesmoin que la peinture que l'Enuie, et l'imposture ont Voulù faire de Moy né me ressemble nullement, et qu'on eust peu me blasmer auec plus d'apparence de iustice et de Veritè Mais Ce nest pas mon interest qui moblige a Vous demander Ce Service plus Cest plustost Celuy des mes amis qui me touche plus sensiblement que le mien propre: Je Vous prie de penser Serieusement à m'obliger en cette occasion, et d'asseurer Mons[ieu]r de Wict que Je n'ignore pas la generositè, auec la quelle il m'a rendù des bons offices en Suede, & que J'ay quelque Satisfaction d'estre redeuable à un aussy honnest[e] homme, que luy: Jl m'obligerà Sensiblement s'il mé fairà connoistre la mesme affection dans la matiere, dont il S'agit et qu'ayant beaucoup d'estime pour Son merite ce Serà auec ioye que Je luy professeray de la reconnoissance: J'abbandonne cependant à uostre prudence la conduitte de cette affaire et Vous prie d'estimer la confiance, auéc la quelle Je Vous importune comm' un effect du capital, que Je fais de Vostre personne aux occasions, qui m'importent: priant Dieu qu'il Vous tienne en Sa Sainte garde. Rome ce 6.e Juillet 1669 —

ricopiatela Cosi Con questa [...].

With modernised spelling:

Monsieur le maréchal de Würtz,
Il y a longtemps que [vous] m'avez envie de vous remercier de l'affection que vous m'avez témoigné dans les dernières conjonctures de mes intérêts, mais, au lieu de vous fatiguer d'inutiles remerciments, je suis résolue de vous donner des nouveaux sujets de m'obliger sensiblement. Sachant donc que vous êtes auprès de Monsieur de Witt dans la confiance et l'estime que vous méritez d'avoir, je vous crois propre à m'obtenir la justice que je crois pouvoir prétendre d'un aussi grand et honnête homme qu'il est; c'est que je souhaiterais qu'il me fît le plaisir de régler le désordre qu'une licence trop injuste et injurieuse a introduit dans la Hollande, où on écrit et imprime impunément mille sottises et faussetés effroyables touchant la Cour de Rome. Il me semble que dans une république si sage, gouvernée par des si grands hommes, on devrait donner ordre à une semblable licence, et on ne devrait pas souffrir qu'il fût permis à des plumes infâmes de noircir chez eux, comme ils font, la gloire de tout ce qu'il y a de plus auguste et sacré dans le monde, n'épargnant personne sans se soucier même de donner couleur à leur mensonge de quelque apparence de vérité. Si vous connaissiez cette cour comme je la connais, vous auriez de l'indignation de voir déchirer des personnes qui méritent l'estime et la vénération de toute la terre.

Je vous prie, faites-moi le plaisir de conférer avec Monsieur de Witt sur ce sujet et le prier instamment de ma part d'employer son autorité pour apporter du remède à ce mal et l'assurer qu'il obligera tout ce qu'il y a d'honnêtes gens ici, et que je serai à part de l'obligation que toute la Cour de Rome lui aura non pas tant pour ce qui touche mon chapitre, sur lequel on ne s'est que trop exercé, car vous connaissez mes défauts; et je m'assure que vous me serez témoin que la peinture que l'envie et l'imposture ont voulu faire de moi ne me ressemble nullement et qu'on eût pu me blâmer avec plus d'apparence de justice et de vérité. Mais ce n'est pas mon intérêt qui m'oblige à vous demander ce service, c'est plutôt celui de mes amis qui me touche plus sensiblement que le mien propre.

Je vous prie de penser sérieusement à m'obliger en cette occasion et d'assurer Monsieur de Witt que je n'ignore pas la générosité avec laquelle il m'a rendu des bons offices en Suède et que j'ai quelque satisfaction d'être redevable à un aussi honnête homme que lui. Il m'obligera sensiblement s'il me fera connaître la même affection dans la matière, dont il s'agit, et qu'ayant beaucoup d'estime pour son mérite, ce sera avec joie que je lui professerai de la reconnaissance. J'abandonne cependant à votre prudence la conduite de cette affaire et vous prie d'estimer la confiance avec laquelle je vous importune comme un effet du capital que je fais de votre personne aux occasions qui m'importent, priant Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde. Rome, ce 6 juillet 1669. —

Ricopiatela così con questa [...].

Arckenholtz's transcript of the letter:

Le 6. Juillet 1669.
Monsieur le Maréchal de Wurtz, il y a long-tems que j'avois envie de vous remercier de l'affection que vous m'avez témoignée dans les derniéres conjonctures de mes intérêts; mais au-lieu de vous fatiguer d'inutiles remercimens, je suis résolue à vous donner de nouveaux sujets de m'obliger sensiblement. Sachant donc que vous êtes chez Monsieur de Witt dans la confiance & l'estime que vous méritez, je vous crois propre à m'obtenir la justice que je crois pouvoir prétendre d'un aussi grand & honnête homme que lui. C'est que je souhaitterois qu'il me fît le plaisir de régler les désordres qu'une licence trop injuste & injurieuse a introduit en Hollande, où l'on écrit & où l'on imprime impunément mille sottises, & des faussetés effroyables touchant la Cour de Rome. Il me semble que dans une République si sage, & gouvernée par de si grands hommes, on devroit donner ordre à une semblable licence, & on ne devroit pas souffrir qu'il fût permis à des plumes infames de noircir, comme ils font, la gloire de tout ce qu'il y a de plus auguste & de plus sacré dans le Monde, n'epargnant personne, sans se soucier même de couvrir leurs mensonges de quelque apparence de vérité. Si vous connoissiez cette Cour comme je la connois, vous auriez de l'indignation de voir déchirer des personnes qui méritent l'estime & la vénération de toute la Terre. Je vous prie, faites-moi le plaisir de conférer avec Monsieur de Witt sur ce sujet, priez-le instamment de ma part d'employer son autorité pour apporter du reméde à ce mal, & l'assurer qu'il obligera tout ce qu'il y a d'honnêtes gens ici, & que je prendrai part à l'obligation que toute la Cour de Rome lui aura, non pas tant pour ce qui touche ma Personne, sur laquelle on ne s'est que trop exercé; car vous connoissez mes défauts, & je m'assure que vous me serez témoin, que la peinture que l'envie & l'imposture ont voulu faire de moi, ne me ressemble nullement, & qu'on eût pu me blâmer avec plus d'apparence de justice & de vérité. Mais ce n'est pas mon intérêt qui m'oblige à vous demander ce service, c'est plutôt celui de mes Amis qui me touche plus sensiblement que le mien propre. Je vous prie de penser sérieusement à m'obliger en cette occasion, & d'assurer Monsieur de Witt que je n'ignore pas la générosité avec laquelle il m'a rendu de bons offices en Suède, & que j'ai quelque satisfaction d'être redevable à un aussi honnête homme que lui. Il m'obligera sensiblement s'il me témoigne la même affection dans l'affaire dont il s'agit; & ayant beaucoup d'estime pour son mérite, ce sera avec joye que je lui témoignerai de la reconnoissance. J'abandonne cependant à votre prudence la conduite de cette affaire, & vous prie de regarder la confiance avec laquelle je vous importune, comme un effet du cas que je fais de votre personne dans les occasions qui m'importent: Priant Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde.

Swedish translation (my own):

6 juli 1669.
Herr marskalk Würtz,
Länge har jag velat tacka Er för den tillgivenhet Ni visat mig i de sista konjunkturerna av mina intressen; men i stället för att trötta ut Er med värdelösa tack, är jag fast besluten att giva Er nya ämnen för att förplikta mig förnuftigt. Eftersom jag därför vet att Ni är med herr de Witt i det förtroende och den aktning som Ni förtjänar, tror jag att Ni är kapabel att erhålla den rättvisa åt mig som jag tror att jag kan kräva från en så stor och ärlig man som han. Det är för att jag skulle vilja att det skulle ge mig nöjet att reglera de störningar som alltför orättvisa och kränkande licenser har infört i Holland, där tusen nonsens skrivs och trycks ostraffat, och fruktansvärda lögner som rör hovet i Rom. Det förefaller mig som om man i en Republik som är så klok och styrd av så stora män bör beställa en sådan licens, och man bör inte tillåta att ökända pennor får svärta, som de gör, äran av allt som är högst upphöjt och det heligaste i världen, som inte skonar någon, utan att ens bry sig om att täcka deras lögner med något sken av sanning. Om Ni kände detta hov som jag känner den, skulle Ni bli upprörd över att se personer slitna sönder som förtjänar hela jordens aktning och vördnad. Jag bedjer Er att ge mig nöjet att Ni konfererar med herr de Witt i detta ämne, ber honom uppriktigt å mina vägnar att använda hans auktoritet för att åstadkomma bot på detta onda och försäkra honom att han skall förplikta allt som finns ärliga människor här, och att jag skall ta del av den förpliktelse, som hela Roms hov kommer att ha mot honom, inte så mycket vad min person angår, som alltför mycket har utövats; ty Ni känner mina fel, och jag försäkrar mig själv att Ni skall vara mitt vittne om att den bild som avund och bedrägeri velat göra mig på intet sätt liknar mig, och att man kunde ha klandrat mig med större sken av rättvisa och sanning. Men det är inte mitt intresse som tvingar mig att bedja Er om denna tjänst, det är snarare mina vänners som berör mig mer förnuftigt än mitt eget. Jag ber Er att allvarligt överväga att förplikta mig vid detta tillfälle och att försäkra herr de Witt att jag inte är omedveten om den generositet, med vilken han har gjort mig goda ämbeten i Sverige, och att jag har en viss tillfredsställelse att stå i tacksamhetsskuld till en sådan. ärlig man som sig själv. Han skall förplikta mig förnuftigt om han visar mig samma tillgivenhet i den aktuella affären; och med stor aktning för hans förtjänst, kommer det att vara med glädje som jag kommer att visa honom min tacksamhet. Jag överlåter emellertid hanteringen av denna affär åt Er försiktighet och ber Er att betrakta det förtroende med vilket jag uppmanar Er, som en effekt av det värde jag gör av Er person vid de tillfällen som är viktiga för mig; bedjande till Gud att han bevare Er i hans heliga bevaring.

English translation (my own):

July 6, 1669.
Lord Marshal Würtz,
For a long time I have wanted to thank you for the affection you have shown me in the last conjunctures of my interests; but instead of tiring you out with useless thanks, I am resolved to give you new subjects to oblige me sensibly. Knowing therefore that you are with Mr. de Witt in the confidence and esteem that you deserve, I believe you are capable of obtaining for me the justice that I believe I can claim from such a great and honest man as he. It is because I would like it to give me the pleasure of regulating the disorders that too unjust and abusive license has introduced into Holland, where a thousand nonsenses are written and printed with impunity, and frightful falsehoods touching the court of Rome. It seems to me that in a Republic so wise, and governed by such great men, one should order such license, and one should not allow infamous pens to be allowed to blacken, as they do, the glory of all that is most august and most sacred in the world, sparing no one, without even caring to cover their lies with some appearance of truth. If you knew this court as I know it, you would be indignant to see persons torn apart who deserve the esteem and veneration of the whole earth. I beg you to give me the pleasure of your conferring with Mr. de Witt on this subject, beg him earnestly on my behalf to employ his authority to bring about the remedy of this evil, and assure him that he will oblige all that there are honest people here, and that I will take part in the obligation which the whole court of Rome will have to him, not so much as regards my person, on which too much has been practiced; for you know my faults, and I assure myself that you will be my witness that the picture that envy and imposture have wanted to make of me in no way resembles me, and that one could have blamed me with greater appearance of justice and truth. But it is not my interest which obliges me to ask you for this service, it is rather that of my friends which touches me more sensibly than my own. I beg you to think seriously of obliging me on this occasion, and to assure Mr. de Witt that I am not unaware of the generosity with which he has rendered me good offices in Sweden, and that I have some satisfaction in be indebted to such an honest man as himself. He will oblige me sensibly if he shows me the same affection in the affair in question; and having great esteem for his merit, it will be with joy that I will show him my gratitude. I leave the conduct of this affair to your prudence, however, and beg you to consider the confidence with which I importune you, as an effect of the value I make of your person on the occasions that matter to me; praying to God to keep you in His holy keeping.

Swedish translation of the original (my own):

Herr marskalk von Würtz,
Länge har jag velat tacka Er för den tillgivenhet Ni visat mig i de sista konjunkturerna av mina intressen, men i stället för att trötta ut Er med värdelösa tack, är jag fast besluten att ge Er nya ämnen för att förplikta mig förnuftigt. Därför jag vet att Ni är med herr de Witt i det förtroende och den aktning som Ni förtjänar att ha, tror jag att Ni är kapabel att erhålla mig den rättvisa som jag tror att jag kan kräva från en så stor och ärlig man som han är; det är därför jag skulle vilja att han skulle ge mig nöjet att lösa den oordning som alltför orättvisa och skadliga licenser har infört i Holland, där tusen dumheter och fruktansvärda lögner om hovet i Rom skrivs och trycks ostraffat. Det förefaller mig som om man i en så klok republik, styrd av så stora män, bör ge order om sådan licens, och man bör inte tillåta ökända pennor att svärta bland dem, som de gör, äran av allt som är högst upphöjt och heligt i världen, skonande ingen utan att ens bry sig om att ge färg åt sin lögn med något sken av sanning. Om Ni kände detta hov som jag känner den, skulle Ni bli upprörd över att se människor som förtjänar hela världens aktning och vördnad slitas sönder.

Jag ber Er, gör mig nöjet att konferera med herr de Witt om detta ämne och uppmana honom att å mina vägnar använda sin auktoritet för att ge botemedel mot detta onda och försäkra honom att han kommer att förplikta alla ärliga människor som finns här, och att jag kommer att vara en del av den skyldighet som hela Roms hov kommer att ha gentemot honom inte så mycket för vad som rör mitt kapitel, som vi har övat på alltför mycket, ty Ni vet mina fel; och jag försäkrar mig själv att Ni kommer att vara ett vittne för mig att den bild som avundsjuka och bedrägeri ville måla upp av mig inte på något sätt liknar mig och att jag hade kunnat skyllas med ett större sken av rättvisa och sanning. Men det är inte mitt intresse som tvingar mig att be Er om denna tjänst, det är snarare mina vänners, som berör mig mer sensibelt än mitt eget.

Jag ber Er att allvarligt fundera på att förplikta mig vid detta tillfälle och att försäkra herr de Witt att jag inte är omedveten om den generositet med vilken han har givit mig goda tjänster i Sverige och att jag har en viss tillfredsställelse i att stå i tacksamhet till en så ärlig man som honom. Han kommer i hög grad att förplikta mig, om han visar mig samma tillgivenhet i den aktuella saken, och att med stor aktning för hans förtjänst, det blir med glädje som jag bekänner min tacksamhet mot honom. Emellertid överlåter jag hanteringen av denna affär till Er försiktighet och ber Er att överväga det förtroende med vilket jag uppmanar Er som en effekt av det kapital som jag gör för Er person vid tillfällen som är viktiga för mig, och ber till Gud att han håller Er i sin heliga vård. Rom, den 6 juli 1669. —

Rekopiera det såhär med den här [...].

English translation of the original (my own):

Lord Marshal von Würtz,
For a long time I have wanted to thank you for the affection you have shown me in the last conjunctures of my interests, but, instead of tiring you with useless thanks, I am resolved to give you new subjects to oblige me sensibly. Knowing therefore that you are with Lord de Witt in the confidence and esteem that you deserve to have, I believe you are capable of obtaining for me the justice that I believe I can claim from such a great and honest man as he is; this is why I would like him to give me the pleasure of resolving the disorder that too unjust and injurious license has introduced into Holland, where a thousand stupidities and frightful falsehoods concerning the court of Rome are written and printed with impunity. It seems to me that in such a wise republic, governed by such great men, one should give orders to such license, and one should not allow infamous plumes to blacken among them, as they do, the glory of all that is most august and sacred in the world, sparing no one without even caring to give colour to their lie with some appearance of truth. If you knew this court as I know it, you would be outraged to see people who deserve the esteem and veneration of the whole world torn apart.

I pray you, do me the pleasure of conferring with Lord de Witt on this subject and urging him on my behalf to use his authority to provide a remedy for this evil and assure him that he will oblige whatever honest people there are here, and that I will be a part of the obligation that the entire Court of Rome will have to him not so much for what concerns my chapter, on which we have practiced only too much, because you know my faults; and I assure myself that you will be a witness to me that the picture that envy and imposture wanted to paint of me does not in any way resemble me and that I could have been blamed with a greater appearance of justice and truth. But it is not my interest which obliges me to ask you for this service, it is rather that of my friends, which touches me more sensibly than my own.

I beg you to seriously think about obliging me on this occasion and to assure Lord de Witt that I am not unaware of the generosity with which he has rendered me good offices in Sweden and that I have some satisfaction in being indebted to such an honest man as him. He will greatly oblige me if he shows me the same affection in the matter in question, and that having great esteem for his merit, it will be with joy that I profess my gratitude to him. In the meantime, I leave the conduct of this affair to your prudence and beg you to consider the confidence with which I importune you as an effect of the capital that I make of your person on occasions that are important to me, praying to God that He hold you in His holy keeping. Rome, July 6, 1669. —

Recopy it like this with this [...].


Above: Kristina.


Above: Johan de Witt.


Above: Marshal Paul Würtz.

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