Thursday, June 9, 2022

Kristina's letter to Azzolino, dated September 30/October 10 (New Style), 1668

Sources:

Christine de Suède et la cardinal Azzolino. Lettres inédites (1666-1668), Carl Bildt, 1899






Kristina wrote this letter to Cardinal Decio Azzolino on September 30/October 10 (New Style), 1668.

The letter:

10 8.tbr 1668 —
Je suis bien malheureuse de Vous avoir Cause du deplaisir et du mal, et ien seray inConsolable si ie n'avois appris que Vous estes heureusement gerri, et Cest avec vne impacience inConsevable que ien attens la Confirmation, au reste Vous aves tort de me demander pardon Car cest a moy a le demander et a lobtenir de Vous.

Vous aves fait beaucoup de grace au Marquis del Monte et iespere que Vous luy aures rendu iustice en le retablissant en Vos bonne graces, et ie Vous remercie des bontes que Vous aves eu pour luy et pour le pauvre D. Matheo. si Josois Vous repondre des hommes, ie Vous repondray deux, mais ie ne Vous repondray iamais que de moy mesme. quant ie Vois des gens qui peuvent deux annes ou trois an durant Continuer a Chage Chouger manger et dormir ensemble et appres thrahir ceux avec qui ils ont Veseu dune telle maniere, ie Vois et Comprens quil y a des gens Capable de tout, et quil ne faut se fier qua soi mesme. Je Vous advoue que cette experiance et daustre que iay fait depuis que ie suis sorti de Rome me font filosofer dvne estrange maniere. mon Voiage de Stade est passe de la maniere que daustres Vous le rapporteront. Je me Contanteray de Vous dire que iy estois receu et traitte non pas Comme leur Reine mais Comme leur divinite.

mes affaires de Suede sont signe et establis de la maniere que Vous aves Veu que ie les ay aggree. laffaire de bremen sest rompeu, mais il ne tiendra qua moy den Venir a bout quant il me plaira. Je vous diray les reste de bouche et iespere que Vous Verres que mes affaires son termines ausi heureusement que et glorieusement quil est possible den vn temps ou le mauvais estat de la Suede ne me permet pas den tirer tout les avantages qui me sont deues pour mon payement. Je nay pas pourtan de me plaindre Car on fait tout ce quon peut pour me Contenter.

Je partiray demain en huit Jours dicy et ie Vous prie destre persuade que ie ne differeray pas vn moment mon depart, Car ie nay plus rien affaire icy. Jattens Momma a touts moments et Cest la seulle affaire qui me reste icy quant ie lauray regle et afferme Ölland, Je partiray dicy sen perdre du temps, et ce sera infaliblement pour le 18 du Courant sil plait a dieu. Je Vous envoyeray Clairet qui partira dyci pour le 15 du present et Vous donnera touts les informations que Vous desires il Vous portera ausi vne lestre pour Sa S.te Je Vous prie ne me repondes plus a cette lestre Car ie men Vais receVoir Vostre reponse a Rome. pourtan si ie pouvois recevoir de Vos lestre a Trente ou a Aguste ce me seroit une grande Consolation. Je men Vay en passant faire ravage de la Vallise de Hamburc pour Cherger Vos lestres et ie ne luy donneray pas Quartier iusqua ce que ie les auray trouve, Car quoy que Vos lestres ne Contienne plus rien dobligent pour moy Jl y a neamoins vn Charme segret dans Vos Caracteres qui est Capable dacousir mes paines et de soulager mes ennuis.

Vous aures ausi vne lestre de Change par le primier ordinaire

le pere Hacki est parti Ce matin pour dicy pour sen retourner aupres du nonce qui la souhaitte. Je Vous envoy toutte les Copies de sa negotiation, et Vous prie destre persuade de la reConoissance que ie professeray toutte ma Vie a Sa S.te des bontes quelle a pour moy.

Jespere destre a Vous peu apres la S. Martin et se sera alors que ie vous rendray vn Conte exact de tout ce qui sest passe icy, et Jespere que Vous Conoiterez que mes infortunes nont pas Change mon Coeur. Je say que ie Vous en seray dautan plus odieuse mais quẏ faire! mon destin le Veut ansin. Je regleray neamoins ma presence dune maniere quelle ne Vous sera pas importune, et peut estre que la fortune en ordonnera en nous separant de nouvau quoy quen puisse arriver ie seray tousiour la mesme iusque a la mort.

Je Vous demande pardon si ie memancipe iusque a Vous dire des Chose si peu agreables, la plainitude du Coeur me fait parler. mais ne Craingez rien, Vous aures le plaisir de me Voir la plus malheureuse personne du monde sen que ie men plainge de lestre, et au lieux ou touttes les obiets me feront souvenir de mes felicites passes ie ne souhaitteray rien que la mort Jespere de lobtenir de ma douleur et Je seray trop heureuse de mourir malheureuse a Rome en vn temps ou tout le reste des hommes y vivera heureux adieu

Je ne say ce que Vous a peu dire le marquis Oratio si mes yeux mont thrahi ma bouche m'a este asseurement fidelle cest de quoy ie Vous puis asseurer. ie ne Vousdrois pas quil fust plus savant dans mes segrets quil le doit estre, mais ie panse que ie luy Chage en Vain ce que toute la trere sait. nimporte mon destin le veut aẏnsin Jl faut avoir pacience et mon malheur ne seroit pas asse grandt sil nestoit Coneu que de moẏ mesme

With modernised spelling:

Hambourg, 10 octobre 1668.
Je suis bien malheureuse de vous avoir causé du déplaisir et du mal, et j'en serais inconsolable si je n'avais appris que vous êtes heureusement guéri, et c'est avec une impatience inconcevable que j'en attends la confirmation; au reste, vous avez tort de me demander pardon, car c'est à moi à le demander et à l'obtenir de vous.

Vous avez fait beaucoup de grâce au marquis del Monte, et j'espère que vous lui aurez rendu justice en le rétablissant en vos bonnes grâces, et je vous remercie des bontés que vous avez eues pour lui et pour le pauvre D. Matheo. Si j'osais vous répondre des hommes, je vous répondrais d'eux, mais je ne vous répondrai jamais que de moi-même. Quand je vois des gens qui peuvent, deux ou trois années durant, continuer à coucher, manger et dormir ensemble, et après trahir ceux avec qui ils ont vécu d'une telle manière, je vois et comprends qu'il y a des gens capables de tout, et qu'il ne faut se fier qu'à soi-même. Je vous avoue que cette expérience, et d'autres que j'ai faites depuis que je suis sortie de Rome, me font philosopher d'une étrange manière. Mon voyage de Stade est passé de la manière que d'autres vous le rapporteront. Je me contenterai de vous dire que j'y étais reçue et traitée, non pas comme leur reine, mais comme leur divinité.

Mes affaires de Suède sont signées et établies de la manière que vous avez vu que je les ai agréées. L'affaire de Brême s'est rompue, mais il ne tiendra qu'à moi d'en venir à bout quand il me plaira. Je vous dirai le reste de bouche, et j'espère que vous verrez que mes affaires sont terminées, aussi heureusement et glorieusement qu'il est possible, dans un temps où le mauvais état de la Suède ne me permet pas d'en tirer tous les avantages qui me sont dus pour mon payement. Je n'ai pas [lieu] pourtant de me plaindre; car on fait tout ce qu'on peut pour me contenter.

Je partirai demain en huit jours d'ici, et je vous prie d'être persuadé que je ne différerai pas un moment mon départ; car je n'ai plus rien à faire ici. J'attends Momma à tous moments, et c'est la seule affaire qui me reste. Quand je l'aurai réglée, et affermé Öland, je partirai d'ici sans perdre du temps, et ce sera infailliblement pour le 18 du courant, s'il plaît à Dieu. Je vous enverrai Clairet, qui partira d'ici pour le 15 du présent et vous donnera toutes les informations que vous désirez. Il vous portera aussi une lettre pour Sa Sainteté. Je vous prie, ne me répondez plus à cette lettre, car je m'en vais recevoir votre réponse à Rome. Pourtant, si je pouvais recevoir de vos lettres à Trente ou à Augusta, ce me serait une grande consolation. Je m'en vais, en passant, faire ravage de la valise de Hambourg, pour chercher vos lettres, et je ne lui donnerai pas quartier jusqu'à ce que je les aurai trouvées, car quoique vos lettres ne contiennent plus rien d'obligeant pour moi, il y a néanmoins un charme secret dans vos caractères qui est capable d'adoucir mes peines et de soulager mes ennuis.

Vous aurez aussi une lettre de change par le premier ordinaire.

Le père Hacki est parti ce matin d'ici pour s'en retourner auprès du nonce, qui l'a souhaité. Je vous envoie toutes les copies de sa négociation, et vous prie d'être persuadé de la reconnaissance que je professerai toute ma vie à Sa Sainteté des bontés qu'elle a pour moi.

J'espère d'être à vous peu après la Saint-Martin, et ce sera alors que je vous rendrai un compte exact de tout ce qui s'est passé ici, et j'espère que vous connaîtrez que mes infortunes n'ont pas changé mon cœur. Je sais que je vous en serai d'autant plus odieuse; mais qu'y faire? Mon destin le veut ainsi. Je réglerai néanmoins ma présence d'une manière qu'elle ne vous sera pas importune, et peut-être que la fortune en ordonnera en nous séparant de nouveau. Quoi qu'en puisse arriver, je serai toujours la même jusqu'à la mort.

Je vous demande pardon si je m'émancipe jusqu'à vous dire des choses si peu agréables: la plénitude du cœur me fait parler. Mais ne craignez rien; vous aurez le plaisir de me voir la plus malheureuse personne du monde sans que je m'en plaigne de l'être, et aux lieux où tous les objets me feront souvenir de mes félicités passées, je ne souhaiterai rien que la mort. J'espère de l'obtenir de ma douleur, et je serai trop heureuse de mourir malheureuse à Rome, en un temps où tout le reste des hommes y vivra heureux. Adieu.

Je ne sais ce que vous a pu dire le marquis Orazio. Si mes yeux m'ont trahie, ma bouche m'a été assurément fidèle; c'est de quoi je vous puis assurer. Je ne voudrais pas qu'il fût plus savant dans mes secrets qu'il le doit être, mais je pense que je lui cache en vain ce que toute la terre sait. N'importe; mon destin le veut. Ainsi, il faut avoir patience, et mon malheur ne serait pas assez grand s'il n'était connu que de moi-même.

Swedish translation (my own):

10 oktober 1668. —
Jag är mycket olycklig över att ha vållat Er missnöje och smärta, och jag vore otröstlig om jag inte hade fått veta att Ni är lyckligt botad, och det är med ofattbar otålighet att jag väntar på bekräftelse på detta; dessutom har Ni fel att be min förlåtelse, ty det är upp till mig att be om det och att få det från Er.

Ni har skänkt markisen del Monte många ynnest, och jag hoppas att Ni har gjort honom rättvisa genom att återställa honom till Era goda nåder, och jag tackar Er för den vänlighet Ni har haft mot honom och den stackars Don Matteo. Om jag vågade svara Er för män, skulle jag svara Er för dem, men jag kommer aldrig att svara Er utom för mig själv. När jag ser människor som kan, i två eller tre år, fortsätta att lägga sig, äta och sova tillsammans, och efter att ha svikit dem som de har levt med på ett sådant sätt, ser och förstår jag att det finns människor som kan allt, och att man bara skall lita på sig själv. Jag erkänner för Er att denna erfarenhet, och andra som jag har haft sedan jag lämnade Rom, får mig att filosofera på ett märkligt sätt. Min resa till Stade gick som andra kommer att berätta för Er. Jag nöjer mig med att berätta att jag blev mottagen och behandlad där inte som deras drottning, utan som deras gudomlighet.

Mina affärer i Sverige är undertecknade och fastställda på det sätt som Ni har sett att jag har godkänt dem. Bremenaffären har brustit, men det är upp till mig att komma över den när jag vill. Resten skall jag berätta för Er genom munnen, och jag hoppas att Ni skall se att mina affärer är gjorda, så lyckligt och härligt som möjligt, i en tid då det dåliga tillståndet i Sverige inte tillåter mig att dra ut alla de förmåner som mig tillkommer för min betalning. Jag har dock ingen anledning att klaga, ty de gör allt de kan för att göra mig nöjd.

Jag åker härifrån imorgon om en vecka, och jag ber Er att vara övertygad om att jag inte kommer att fördröja min avresa ett ögonblick, ty jag inte har mer att göra här. Jag väntar på Mumma hela tiden, och det är den enda affären jag har kvar. När jag har gjort upp det, och arrenderat Öland, kommer jag utan att slösa tid härifrån, och det blir ofelbart den 18 i denna månad, om Gud vill. Jag skickar Er Clairet, som skall åka härifrån den 15 denna månad och ge Er all information Ni vill ha. Han skall också ge Er ett brev till Hans Helighet. Vänligen svara inte på detta brev, för jag kommer att få Ert svar i Rom. Men om jag kunde ta emot Era brev i Trent eller i Augusta, vore det en stor tröst för mig. Jag tänker i förbigående förstöra Hamburg-resväskan för att leta efter Era brev, och jag kommer inte att skona den förrän jag har funnit dem, ty fastän Era brev inte längre innehåller något som är mig vänlig, så finns det ändå en hemlig charm i Era karaktärer som kan mildra mina sorger och lindra min uttråkning.

Ni skall också ha en växelbrev av den första ordinarie.

Fader Hacki har gått härifrån i morse för att gå tillbaka till nuntien, som önskade det. Jag skickar Er alla kopior av hans förhandling och ber Er att övertygas om den tacksamhet som jag kommer att bekänna hela mitt liv till Hans Helighet för den vänlighet han har mot mig.

Jag hoppas att få vara hos Er strax efter Sankt Martins dag, och det skall vara då som jag skall ge Er en exakt redogörelse för allt som har gått här, och jag hoppas att Ni skall veta att mina olyckor inte har förändrat mitt hjärta. Jag vet att jag kommer att vara desto mer avskyvärd mot Er för det; men vad kan man göra där? Mitt öde vill det så. Jag vill ändå reglera min närvaro på ett sätt så att den inte blir påträngande för Er, och kanske vill lyckan förordna den genom att skilja oss åt igen. Vad som än händer skall jag alltid vara densamma fram till döden.

Jag ber om ursäkt om jag frigör mig till den grad att jag säger sådana obehagliga saker till Er; mitt hjärtas fullhet tvingar mig att tala. Men var inte rädd; Ni skall ha nöjet att se mig den mest olyckliga människan i världen utan att jag klagar över att vara den, och på de platser där alla föremål kommer att påminna mig om min tidigare lycka, kommer jag att önska mig ingenting annat än döden. Jag hoppas få den från min smärta, och jag kommer att vara alltför glad över att dö olycklig i Rom, vid en tidpunkt då alla andra människor kommer att leva lyckligt där. Farväl.

Jag vet inte vad markisen Orazio har sagt till Er. Om mina ögon har svikit mig, har min mun förvisso varit mig trogen, vilket jag kan försäkra Er om. Jag skulle inte vilja att han vore mer lärd i mina hemligheter än han borde vara, men jag tror att jag förgäves döljer för honom vad hela världen vet. Mitt öde vill det så. Därför måste man ha tålamod, och min olycka skulle inte vara stor nog om den bara var känd för mig själv.

English translation (my own):

October 10, 1668. —
I am very unhappy to have caused you displeasure and pain, and I would be inconsolable if I had not learned that you are happily cured, and it is with inconceivable impatience that I await confirmation of this; besides, you are wrong to ask my forgiveness, for it is up to me to ask for it and to obtain it from you.

You have bestowed many favours on the Marquis del Monte, and I hope you will have done him justice by restoring him to your good graces, and I thank you for the kindness you have had for him and for poor Don Matteo. If I dared to answer you for men, I would answer you for them, but I will never answer you except for myself. When I see people who can, for two or three years, continue to lay down, eat and sleep together, and after betraying those with whom they have lived in such a way, I see and understand that there are people capable of everything, and that one should only trust oneself. I confess to you that this experience, and others that I have had since leaving Rome, make me philosophise in a strange way. My journey to Stade went by the way others will tell you. I will content myself with telling you that I was received and treated there not as their queen, but as their divinity.

My affairs in Sweden are signed and established in the manner which you have seen that I have approved them. The Bremen affair has broken down, but it is up to me to get over it when I want. I will tell you the rest by mouth, and I hope you will see that my affairs are done, as happily and gloriously as possible, in a time when the bad state of Sweden does not allow me to draw all the benefits due to me for my payment. However, I have no reason to complain, because they do everything they can to please me.

I will leave here tomorrow in a week, and I beg you to be persuaded that I will not delay my departure for a moment, because I have nothing more to do here. I wait for Momma at all times, and that is the only affair I have left. When I have settled it, and leased Öland, I will leave here without wasting time, and it will infallibly be on the 18th of this month, if God pleases. I will send you Clairet, who will leave here on the 15th of this month and will give you all the information you want. He will also bring you a letter for His Holiness. Please don't reply to this letter, for I am going to receive your reply in Rome. However, if I could receive your letters at Trent or at Augusta, it would be a great consolation to me. I am going, in passing, to destroy the Hamburg suitcase to look for your letters, and I will not spare it until I have found them, for although your letters no longer contain anything obliging for me, there is nevertheless a secret charm in your characters which is capable of softening my sorrows and alleviating my boredom.

You will also have a bill of exchange by the first ordinary.

Father Hacki left here this morning to go back to the nuncio, who wished it. I send you all the copies of his negotiation, and beg you to be persuaded of the gratitude that I will profess all my life to His Holiness for the kindness he has for me.

I hope to be with you shortly after Saint Martin's Day, and it will be then that I will give you an exact account of all that has passed here, and I hope that you will know that my misfortunes have not changed my heart. I know that I will be all the more odious to you for it; but what can one do there? My destiny wills it so. I will nevertheless regulate my presence in a way that it will not be intrusive to you, and perhaps fortune will ordain it by separating us again. Whatever happens, I will always be the same unto death.

I beg your pardon if I emancipate myself to the point of saying such unpleasant things to you; the fullness of my heart makes me speak. But fear not; you will have the pleasure of seeing me the most unhappy person in the world without my complaining of being so, and in the places where all objects will remind me of my past happiness, I will wish for nothing but death. I hope to obtain it from my pain, and I will be only too happy to die unhappy in Rome, at a time when all the rest of men will live happily there. Farewell.

I don't know what Marquis Orazio has said to you. If my eyes have betrayed me, my mouth has assuredly been faithful to me, of which I can assure you. I wouldn't like him to be more learned in my secrets than he ought to be, but I think I'm hiding from him in vain what the whole world knows. My destiny wills it so. Therefore, one must have patience, and my misfortune would not be great enough if it were known only to myself.


Above: Kristina.


Above: Cardinal Decio Azzolino.

Note: Augusta = Augsburg.

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