Tuesday, December 6, 2022

Kristina's letter to General Dunnervalt, in favour of Count Almerici, dated October 15/25 (New Style), 1687

Sources:

Bibliothèque interuniversitaire (Montpellier); Manuscrits de la reine Christine; Negoziati della regina per salire al trono di Polonia; Lettere a varii suoi ministri; Christine de Suède au général Dunnervalt, Rome, 25 octobre 1687 (digitisation page 203v-204r)


Christine (1626-1689 ; reine de Suède), Manuscrits de la reine Christine: Negoziati della regina per salire al trono di Polonia, : , 1601-1700.

The Foli@ online digital heritage library is here:


Copyright SCDI-UPV - Collections Université de Montpellier (shelfmark H 258).

Mémoires concernant Christine, reine de Suède, volume 4, page 86, compiled and edited by Johan Arckenholtz, 1760



The letter (with Kristina's handwriting in italics; this transcript added after receiving permission and guidance on March 19, 2024 from Elizabeth Denton, the Head of the Collection of Patrimonial Documents):

Monsieur le General Dunnevvalt. Je n'ay peu refuser au Comte Almerici, qui s'en retourne d'icy en Hongrie, cette Lettre de faueur pour Vous recommender sa personne, et sa fortune vous priant de l'advançer autant qu'il merite de l'estre en ma consideration. Je me reiouis en mesme temps auec Vous de la gloire, qui Vous reuient de tant de belles actions par les quelles Vous auèz merite Vous estes distingue et aues accquis l'estime universelle, et la mienne particuliere, qui pretends de rendre touiour[s] iustice au merite des braues gens. Sachez donc que Je m'interesse en vostre fortune plus que vous ne pensèz, et que je desire qu'elle Vous soit aussi fauorable que Vous la meritèz. Je prie Dieu qu'il Vous tienne en Sa Sainte garde. Rome ce 25. Oct[ob]re. 1687 —
L'Abbe Santinj.

With modernised spelling:

Monsieur le général Dunnervalt,
Je n'ai pu refuser au comte Almerici, qui s'en retourne d'ici en Hongrie, cette lettre de faveur pour vous recommander sa personne et sa fortune, vous priant de l'avancer autant qu'il mérite de l'être en ma considération. Je me réjouis en même temps avec vous de la gloire qui vous revient de tant de belles actions par lesquelles vous vous êtes distingué et avez acquis l'estime universelle, et la mienne particulière, qui prétends de rendre toujour[s] justice au mérite des braves gens. Sachez donc que je m'intéresse en votre fortune plus que vous ne pensez et que je désire qu'elle vous soit aussi favorable que vous la méritez. Je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde. Rome, ce 25 octobre 1687. —
L'abbé Santini.

Arckenholtz's transcript of the letter:

Le 25. Octobre 1687.
Monsieur le Général Dunnewald, je n'ai pu refuser au Comte Almérici, qui s'en retourne d'ici en Hongrie, cette Lettre de faveur pour vous recommander sa personne & sa fortune, vous priant de l'avancer autant qu'il mérite de l'être, en ma considération. Je me réjouis en même tems avec vous de la gloire qui vous revient de tant de belles actions, par lesquelles vous vous êtes distingué, & avez acquis l'estime universelle, & la mienne en particulier, qui prétends rendre toujours justice au mérite des braves gens. Sachez donc que je m'intéresse en votre fortune plus que vous ne pensez, & que je desire qu'elle vous soit aussi favorable que vous le méritez. Je prie Dieu qu'il vous tienne en sa sainte garde.

Swedish translation (my own):

Den 25 oktober 1687.
Herr general Dunnervalt,
Jag kunde inte vägra greve Almerici, som återvänder härifrån till Ungern, detta gunstbrev att rekommendera hans person och hans fortun till Er, bedjande Er att avancera honom så mycket som han förtjänar, i min konsideration. Jag glädjes samtidigt med Er över den härlighet som är Er för så många fina handlingar, genom vilka Ni har utmärkt Er och förvärvat allmän aktning, och min i synnerhet, som alltid gör anspråk på att göra rättvisa till goda människors förtjänst. Vet då att jag är mer intresserad av Er fortun än Ni tror, ​​och att jag önskar att den skall vara så gynnsam för Er som Ni förtjänar. Jag ber till Gud att han har Er i sin heliga vård.

English translation (my own):

October 25, 1687.
Lord General Dunnervalt,
I could not refuse Count Almerici, who is returning from here to Hungary, this letter of favour to recommend his person and his fortune to you, begging you to advance him as much as he deserves, in my consideration. I rejoice at the same time with you in the glory that is yours for so many fine actions by which you have distinguished yourself and acquired universal esteem, and mine in particular, which always claim to do justice to the merit of good people. Know then that I am more interested in your fortune than you think, and that I desire that it be as favourable to you as you deserve. I pray to God that He have you in His holy keeping.


Above: Kristina.

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