Source:
Mémoires concernant Christine, volume 2, page 229, Johan Arckenholtz, 1751
The letter:
Monsieur le Gouverneur Général. Aïant considéré que la Maison que j'ai achetée à Hambourg de mon Résident Texeira m'est fort à charge; j'ai résolu d'en venir à quelque conclusion pour sortir tout à fait de cette dette avec lui. C'est pourquoi je vous ordonne d'éxaminer avec ledit mon Résident le contract de vente, qui a été fait entre nous, & selon que vous savez mes intentions & que vous trouvez les choses raisonnables, de les lui proposer, & faire connoître, & de conclure & arrêter avec lui en vertu du plein pouvoir que je vous donne par la présente, les moïens les plus propres pour me délivrer de cette charge, laquelle en considérant le prix excessif, les intérêts païés, & la ruine de la maison, je ne trouve nullement supportable. Outre cela comme ledit mon Résident doit encore avoir chez lui plusieurs Documents & Ecritures qui concernent ma Sécretairie, & les intérêts de mes Domaines, vous les lui demanderez & les ferez garder là où vous le jugerez nécessaire pour mon service. Dieu vous conserve & fasse prospérer. Rome ce 18. Juin 1685.
Je suppose que la maison est déja païée. Si je me trompe, vous pouvez y mettre l'ordre que je vous ai donné de vive voix.
CHRISTINE ALEXANDRA.
L'Abbé Santini.
English translation (my own):
Sir Governor General,
Having considered that the house I bought in Hamburg from my resident Texeira is a great burden to me, I have resolved to come to some conclusion in order to get out of this debt entirely with him. This is why I order you to examine with my said resident the contract of sale which has been made between us, and according to whether you know my intentions and that you find the things reasonable, to propose them to him, and to make known and conclude and stop with him, by virtue of the full power that I hereby give you, the most suitable means to deliver me from this charge, which, considering the excessive price, the interest paid, and the ruin of the house, I do not find it bearable. Besides that, as my said resident must still have at his place several documents and writings which concern my secretariat and the interests of my domains, you will request them and will have them kept where you deem it necessary for my service. God keep you and bless you. Rome, June 18, 1685.
I suppose the house is already paid for. If I'm wrong, you can put the order I gave you verbally there.
Kristina Alexandra.
Abbot Santini.
Above: Kristina.
Above: Johan Olivekrantz.
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