Thursday, February 2, 2023

Johan Kasimir's letter to Karl Gustav, dated February 19/29 (Old Style), 1652

Source:

Handlingar rörande Skandinaviens historia, volume 7, page 151, Elmén och Granbergs Tryckeri, 1819


Johan Ekeblad's letters of February 12/22 and February 25/March 6 to his father Christoffer, mentioning the death of Johan Berendes and the presence of the Russian ambassadors:



The letter:

Monsieur le Prince Royal mon tres honoré cher fils je dois response a deux diuerses la premiere du 14 Feburier m'ayant ésté rendue par l'ordinaire ce mecredy dernier j'ay par les mains de vostre secretaire receu celle du 25:me touttes icelles m'assurent de vostre bonne santé je prie dieu de l'intime de mon coeur de la continuation et augmentation des prosperitez desirées, et sur ce commenceant par celle du 14 je me reigleray entierement selon icelle en la responce a Monsieur Salvius pour ni offenser ni obliger, jusques à ce que le tout soit bien meurement consideré et resolu, Monsieur le Senateur Baron Axel Lillie sur le bruit de vostre venue (car les quartiers estoyent faits -- le du chemin des Smalande) ayant hasté la monstre generale pour vous rendre ses deuoirs m'est venu visiter ce mardy soir sans touttes fois s'arrester que cette messme nuict entre autres discours familier estant entierement vostre seruiteur, me disant que Sa Majesté estoit encore ferme en sa Resolution et poutant tout le desir des bons patriotes estoit qui par une Resolution que pourriez prendre d'un mariage, l'estat et la fortune de ceux qui estoyent vrays seruiteur pourroit estre tant plus assuré, sur quoy luy remonstre touttes raisons au contraire et l'instabilité des volontez humaines auec l'hazard qu'on courroit en ce cas, il ne laisse de persister en son opinion, Me descourant au reste en confiance que le but de son voyage en ce lieu auoit este pour se seruir de cette commodité a remonstrer de bouche, le bien qu'il s'estoit promis que par vostre moyen obtenir le messme rang desquel d'autres auoyent ésté si fraichement honoréz, et en l'espace de moins d'un an estre honoréz de charge de Senateur, fait Barons et peu de mois apprés acquis le tittre de Conte, Ce qui m'at confirmé en ce que dernierement je vous auois mandé et semble qu'on luy fait encores bonne bouche, que nonobstant que la resolution seroit prinse de pour quelque temps differer l'otroy de telles dignitéz que touttes fois l'octroy de la dignité de Conte, estoit resolu pour Monsieur Kagge aussi bien que pour luy, s'asseurant en cecy aussi bien qu'en toutte autre chose vostre cooperation, il se reseruoit a la premiere commodité plustot vous en requerir de bouche que par escrit que pourroyent tomber en autres mains Monsieur Kagge susdits estant à son dire resolu de venir au plustot a Calmar et par messme moyen vous rendre ses deuoirs lequel auec M. Ryning et Monsieur Both il dit et nomme vos seruiteurs assuréz et affidés, Je l'ay doncques comme de raison confirmé en cette bonne intention auec assurance de la continuation de vostre affection. Il parloit aussi fort confidemment des changemens aux offices de la court et de la reuocation de M:r Wrangel et ne me pouuoit il dire qui seroit destiné en sa place. Sa Majesté ayant fort plaint la mort tant subite du feu M:r Bervik (lequel ayant receu au soir la lettre de vocation a la Charge de Statthalter du Chasteau et ville de Stockholm, le lendemain surpris de maladi chaude en est mort l'onçiem jour d'apprés) y ayant apparence que Monsieur Rosenhan estant venu justement, a propos pourroit succéder a icelle charge, il at a dire du Baron Axel Lillie passe quatre ou cinq jours passe aupres de Carl Morner prenant le droit vers Stockholm. Monsieur Wachtmeister at de mesme au dire de Kulman le lundy passé prins son chemin par Nicoping à Stockholm ainsi que cela confirme que le traicté auec Pouloigne ne commencera point sitost veu les brouillieres grandes en iceluy Royaume, le mesme Kulman me dit que les Ambassadeurs Russe auoyent eu audience, ma derniere vous ayant au reste esclaircy trés grand regret que j'ay d'estre par la mauuaise saison priué de nostre entreueu par de bouche pouuoir tant plus particulierement conferer, de ce qui nous peut toucher de prés, Vous aurez par ma derniere veu mon anxieté touchant Mon fils le Landgraue auec copie de ce que par auance, poussé d'un zele paternel j'ay crue deuoir escrire en attendant vostre sincere sentiment pour me reigler selon iceluy estant au reste bien aise, de voir par la susdite vostre lettre du 23 aussi bien que par la communication qu'auez voulu me faire de vos sentiments, sur l'envoye de Vostre Secretaire vers Stockholm, vos intentions touttes correspendants aux miennes suiuant les quelles j'ay de mesme dirigé mes lettres tant à Sa Majesté en forme de creditiff, pour le Conte Magnus, qu'au dit Conte Magnus en forme de creditiff pour le dit vostre secretaire ainsi que voyez par les joinctes copies priant ce bon Dieu que le tout puisse ariuer en temps pour auec l'ayde diuine detourner un tel desastre, menaçant outre le public, le particulier d'un si cher enfant exposé à la mercy des tentations et tribulations au quelles ce bon Dieu le veille assister, par son sainct esprit l'assistant et luy donnant la constance necessaire. Ce sont les chaudes larmes que je jette et mange tant plus en mon coeur, puis qu'estant obligé de secret cela mange tant plus mais c'est ce bon Dieu qu'en cecy aussi bien qu'en touts autres aduersitéz j'ay mon recours, cela m'ayant certes seruy de bien de soulagement que j'ay peu en secret en la presence de vostre Secretaire me decharger de partie de mes larmes qu'autrement il faut que je mange et me diuertisse par les occupations de mes ouvrages bienque sans cela hors de saison. En sorte me fiant en cette seule bonté diuine, je finis auec reiteration des mes voeux paternels pour vostre prospérité demeurant au dernier souspir
Monsieur le Prince Royall
Vostre treshumble obligé dedié Pére a vous servir.
JEAN CASIMIR CONTE PALATIN.
de Steckbårg ce 19 Feburier 1652.

With modernised spelling:

Monsieur le Prince Royal, mon très honoré cher fils,
Je dois réponse à deux diverses la première du 14 février, m'ayant été rendues par l'ordinaire ce mercredi dernier. J'ai par les mains de votre secretaire reçu celles du 25, toutes icelles m'assurent de votre bonne santé. Je prie Dieu de l'intime de mon cœur de la continuation et augmentation des prospérités désirées, et sur ce commençant par celle du 14, je me réglerai entièrement selon icelle en la réponse à Monsieur Salvius pour ni offenser ni obliger, jusqu'à ce que le tout soit bien mûrement considéré et résolu.

Monsieur le sénateur Baron Axel Lillie sur le bruit de votre venue (car les quartiers étaient faits — le du chemin des Smalande), ayant hâté la montre générale pour vous rendre ses devoirs, m'est venu visiter ce mardi soir sans toutefois s'arrêter que cette même nuit entre autres discours familier. Étant entièrement votre serviteur, me disant que Sa Majesté était encore ferme en sa résolution, et pourtant tout le désir des bons patriots était qui par une résolution que [vous] pourriez prendre d'un mariage, l'état et la fortune de ceux qui étaient vrais serviteurs pourrait être tant plus assuré, sur quoi lui remontre toutes raisons au contraire, et l'instabilité des volontés humaines avec l'hasard qu'on courrait en ce cas. Il ne laisse de persister en son opinion, me découvrant au reste en confiance que le but de son voyage en ce lieu avait éte pour se servir de cette commodité à remontrer de bouche, le bien qu'il s'était promis que par votre moyen obtenir le même rang desquel d'autres avaient été si fraîchement honorés, et en l'espace de moins d'un an être honorés de charge de sénateur, fait barons, et peu de mois après acquis le titre de comte. Ce qui m'a confirmé en ce que dernièrement je vous avais mandé, et semble qu'on lui fait encore bonne bouche, que nonobstant que la résolution serait prise de pour quelque temps différer l'octroi de telles dignités que toutefois l'octroi de la dignité de comte, [il] était résolu pour Monsieur Kagg aussi bien que pour lui, s'assurant en ceci aussi bien qu'en toute autre chose votre coopération.

Il se réservait à la première commodité plutôt vous en requérir de bouche que par écrit que pourraient tomber en autres mains, Monsieur Kagg susdits étant à son dire résolu de venir au plutôt à Calmar, et par même moyen vous rendre ses devoirs, lequel avec M. Ryning et M. Bååth il dit et nomme vos serviteurs assurés et affidés. Je l'ai donc comme de raison confirmé en cette bonne intention, avec assurance de la continuation de votre affection. Il parlait aussi fort confidémment des changements aux offices de la cour et de la révocation de Monsieur Wrangel, et ne me pouvait-il dire qui serait destiné en sa place.

Sa Majesté ayant fort plaint la mort tant subite du feu Monsieur Bervik (lequel ayant reçu au soir la lettre de vocation à la charge de Stathalter du château et ville de Stockholm, le lendemain surpris de maladie chaude en est mort l'onzième jour d'après), [il] y ayant apparence que Monsieur Rosenhane étant venu justement, a propos pourrait succéder à icelle charge, il a à dire du Baron Axel Lillie, quatre ou cinq jours passé, auprès de Carl Mörner, prenant le droit vers Stockholm. Monsieur Wachtmeister a, de même au dire de Kulman le lundi passé, pris son chemin par Nyköping à Stockholm, ainsi que cela confirme que le traité avec Pologne ne commencera point si tôt, vu les brouilleries grandes en icelui royaume.

Le même Kulman me dit que les ambassadeurs Russes avaient eu audience, ma dernière vous ayant au reste éclairci très grand regret que j'ai d'être par la mauvaise saison privé de notre entrevue par de bouche pouvoir tant plus particulièrement conférer, de ce qui nous peut toucher de près. Vous aurez par ma dernière vu mon anxiété touchant mon fils le landgrave, avec copie de ce que par avance, poussé d'un zèle paternel.

J'ai cru devoir écrire en attendant votre sincère sentiment pour me régler selon icelui, étant au reste bien aise de voir par la susdite votre lettre du 23 aussi bien que par la communication que [vous] avez voulu me faire de vos sentiments, sur l'envoie de votre sécretaire vers Stockholm, vos intentions toutes correspondantes aux miennes. Suivant lesquelles, j'ai de même dirigé mes lettres tant à Sa Majesté en forme de créditif pour le comte Magnus, qu'au dit comte Magnus en forme de créditif pour ledit votre sécretaire, ainsi que [vous] voyez par les jointes copies, priant ce bon Dieu que le tout puisse arriver en temps pour avec l'aide divine détourner un tel désastre, menaçant outre le public, le particulier d'un si cher enfant exposé à la merci des tentations et tribulations, auxquelles ce bon Dieu le veuille assister, par son saint esprit l'assistant et lui donnant la constance nécessaire.

Ce sont les chaudes larmes que je jette et mange tant plus en mon cœur, puis qu'étant obligé de secret cela mange tant plus; mais c'est ce bon Dieu qu'en ceci aussi bien qu'en touts autres adversités j'ai mon recours. Cela m'ayant certes servi de bien de soulagement que j'ai pu en secret en la présence de votre sécretaire me décharger de partie de mes larmes qu'autrement, il faut que je mange et me divertisse par les occupations de mes ouvrages, bien que sans cela hors de saison. En sorte me fiant en cette seule bonté divine, je finis avec réïtération des mes vœux paternels pour votre prospérité, demeurant au dernier soupir,
Monsieur le Prince Royal,
Votre très humble, obligé, dédié père à vous servir
Jean Casimir, Comte Palatin.
de Stegebourg, ce 19 février 1652.

Swedish translation (my own):

Herr Prins, min högtärade käre Son,
Jag måste besvara två olika brev, den första av den 14 februari, efter att ha skickats tillbaka till mig med den senaste onsdagens post. Jag har genom Er sekreterares händer tagit emot de från den 25, som alla försäkrar mig om Er goda hälsa. Jag ber till Gud från djupet av mitt hjärta om fortsättningen och ökningen av det önskade välståndet, och på denna början med brevet av den 14, kommer jag att reglera mig helt enligt vilket som svar till herr Salvius att varken förolämpa eller tvinga, tills allt är noggrant övervägt och löst.

Riksrådet friherre Axel Lillie om ryktet om Er ankomst (eftersom kvarteren var gjorda — le du chemin av Småland), efter att ha generalt skyndat sig för att göra sina plikter till Er, kom han denna tisdagskväll att besöka mig, dock utan att hejda det samma kväll, bland andra välbekanta diskurser. Eftersom han helt och hållet var Er tjänare, berättade han för mig att Hennes Majestät fortfarande var fast i sitt beslut, och ändå var alla goda patrioters önskan om ett beslut som Ni kunde fatta om ett äktenskap, genom vilket staten och förmögenheten för de som var sanna tjänare kunde vara så mycket mer säker, på vilken han visar alla skäl till motsatsen, och instabiliteten i mänskliga viljor med risk för att man skulle löpa i detta fall. Han upphör inte att envisas i sin åsikt, och upptäcker för mig med resten i förtroende att syftet med hans resa till denna plats hade varit att använda denna bekvämlighet för att muntligen visa det goda som han hade lovat sig själv endast genom Era medel för att erhålla samma rang, som andra så nyss hedrats med, och inom loppet av mindre än ett år bli hedrade med senatorsämbetet, gjort till friherrar och några månader senare förvärvat grevetiteln. Detta bekräftade mig i vad jag nyligen hade skrivit till Er, och det verkar som om folk fortfarande ger honom goda ord om att trots det skulle beslutet fattas att för en tid skjuta upp beviljandet av sådana digniteter som beviljandet av digniteten av greve, var han beslutsam för herr Kagg såväl som för sig själv, och försäkrade sig om Ert samarbete i detta såväl som i allt annat.

Han reserverade sig för den första varan hellre att be Er om den muntligen än i skrift, som kunde falla i andra händer, varvid den förutnämnde herr Kagg med sina ord beslöt att så snart som möjligt komma till Kalmar och på samma sätt ställa sina plikter till Er, som han med herr Ryning och herr Bååth säger och utser till Era försäkrade och betrodda tjänare. Jag har därför, som en självklarhet, bekräftat denna goda avsikt, med försäkran om att din tillgivenhet fortsätter. Han talade också mycket säkert om förändringarna av hovämbeten och herr Wrangels avskedande, och han kunde inte berätta för mig vem som skulle utses i hans ställe.

Hennes Majestät har mycket sörjt den salige herr Berviks plötsliga död (som på kvällen mottagit kallelsebrevet till ståthållaren på slottet och Stockholms stad; dagen därpå överraskades han av en het sjukdom och dog därav på elfte dagen efter); det verkar som om herr Rosenhane skulle kunna efterträda denna anklagelse, måste han säga till friherre Axel Lillie. Han kom precis för fyra-fem dagar sedan, med Carl Mörner, och tog höger till Stockholm. Herr Wachtmeister gick, likaså enligt Kulman i måndags, genom Nyköping till Stockholm, eftersom detta bekräftar att fördraget med Polen inte kommer att börja så snart, med tanke på de stora bråken i det riket.

Samme Kulman berättade för mig att de ryska ambassadörerna hade haft audiens, då mitt sista brev förklarade för Er den mycket stora beklagande jag har över att genom det dåliga vädret berövas vårt muntligt samtal, så mycket mer speciellt för att kunna att konferera, om vad vi kan beröra nära. Ni kommer att ha sett i mitt sista brev min oro angående min son landtgreven, med ett förskottsexemplar, pådriven av ett faderligt iver.

Jag trodde att jag var tvungen att skriva i väntan på att Era uppriktiga känslor skulle anpassa mig efter detta, och jag var dessutom mycket glad över att se av Ert ovannämnda brev av den 23, såväl som av meddelandet att Ni ville ge mig Era känslor, genom att Er sekreterare sänds till Stockholm, att Era avsikter alla överensstämmer med mina. Enligt det har jag likaledes riktat mina brev både till Hennes Majestät i form av kreditiv för greve Magnus, och till nämnde greve Magnus i form av kreditiv för Er nämnde sekreterare, som Ni ser av bifogade exemplar, begärande den gode Gud att allt kan ske i tid så att med hans gudomliga hjälp en sådan katastrof kan avvärjas, som hotar allmänheten, det speciella hos ett så kärt barn utsatt för frestelsers och vedermödors barmhärtighet. Må den gode Gud hjälpa honom genom dessa, hjälpa honom och ge honom den nödvändiga ståndaktigheten genom sin Helige Ande.

Det här är de heta tårarna som jag fäller och förtär så mycket mer i mitt hjärta, sedan förtär det att vara tvungen att hålla det hemligt detta så mycket mer; men det är den gode Herren vartill jag har min tillflykt i detta såväl som i alla andra motgångar. Det var verkligen en stor lättnad för mig att jag i hemlighet och i Er sekreterares närvaro kunde befria mig från en del av mina tårar som jag annars måste svälja och roa mig med mina verks sysselsättningar, fastän annars av säsong. Så i tillit, enbart på gudomlig godheten, avslutar jag med att upprepa mina faderönskningar för Ert välstånd, förblivande till sista andetag,
Herr Prins,
Er ödmjukaste far, skyldig och hängiven att tjäna Er,
Johan Kasimir, pfalzgreve.
Stegeborg, den 19 februari 1652.

English translation (my own):

Lord Prince Royal, my highly honoured dear Son,
I must reply to two different letters, the first of February 14, having been returned to me by the ordinary of this past Wednesday. I have received through the hands of your secretary those of the 25th, all of which assure me of your good health. I pray to God from the depths of my heart for the continuation and increase of the desired prosperity, and on this beginning with the letter of the 14th, I will regulate myself entirely according to which in answer to Lord Salvius to neither offend nor oblige, until everything is carefully considered and resolved.

Senator Baron Axel Lillie on the rumour of your coming (because the quarters were made — le du chemin of Småland), having generally hastened to render his duties to you, came to visit me this Tuesday evening, without, however, stopping that same night, among other familiar discourses. Being entirely your servant, he told me that Her Majesty was still firm in her resolution, and yet all the desire of good patriots was for a resolution you might take of a marriage, by which the state and fortune of those that were true servants could be so much more assured, on which he shows all the reasons to the contrary, and the instability of human wills with the risk that one would run in this case. He does not cease to persist in his opinion, discovering to me with the rest in confidence that the purpose of his trip to this place had been to use this convenience to show by mouth, the good that he had promised himself only by your means to obtain the same rank with which others had been so freshly honoured, and in the space of less than a year to be honoured with the office of senator, made barons, and a few months later acquired the title of count. This confirmed me in what I had lately written to you, and it seems that people are still giving him good word that, notwithstanding that, the resolution would be taken to defer for some time the granting of such dignities as however the granting of the dignity of count, he was resolved for Lord Kagg as well as for himself, assuring himself of your cooperation in this as well as in everything else.

He reserved himself for the first commodity rather to ask you for it by mouth than in writing, which could fall into other hands, the aforesaid Lord Kagg being, in his words, resolved to come to Kalmar as soon as possible, and by the same means to render his duties to you, which with Lord Ryning and Lord Bååth he says and appoints as your assured and trusted servants. I have therefore, as a matter of course, confirmed this good intention, with the assurance of the continuation of your affection. He also spoke very confidently of the changes to the court offices and the dismissal of Lord Wrangel, and he could not tell me who would be appointed in his place.

Her Majesty has greatly mourned the sudden death of the late Lord Bervik (who had received in the evening the letter of vocation to the charge of governor of the castle and city of Stockholm; the next day, he was surprised by a hot illness and died from it on the eleventh day after); it seems that as Lord Rosenhane could succeed to this charge, he has to say to Baron Axel Lillie. He just came four or five days ago, with Carl Mörner, taking the right to to Stockholm. Lord Wachtmeister, likewise according to Kulman last Monday, went via Nyköping to Stockholm, as this confirms that the treaty with Poland will not begin so soon, in view of the great quarrels in that kingdom.

The same Kulman told me that the Russian ambassadors had had an audience, my last letter having explained to you the very great regret that I have at being deprived, by the bad weather, of our conversation by mouth, so much more particularly to be able to confer, on what we can touch closely. You will have seen in my last letter my anxiety concerning my son the Landgrave, with an advance copy, pushed by a paternal zeal.

I believed I had to write while waiting for your sincere feelings to adjust myself according to this, being moreover very glad to see by your above-mentioned letter of the 23rd, as well as by the communication that you wanted to give me of your feelings, by the sending of your secretary to Stockholm, that your intentions all correspond to mine. According to it, I have likewise directed my letters both to Her Majesty in the form of a creditive for Count Magnus, and to the said Count Magnus in the form of a creditive for your said secretary, as you see from the attached copies, requesting the good God that everything may happen in time so that, with His divine help, such a disaster may be averted, which threatens the public, the particular of such a dear child exposed to the mercy of temptations and tribulations. May the good God help him through these, assisting him and giving him the necessary constancy through His Holy Spirit.

These are the hot tears that I shed and consume so much more in my heart, then the being obliged to keep it secret consumes this so much more; but it is the good Lord to whom I have my recourse in this as well as in all other adversities. It certainly was a great relief to me that I was able, in secret and in the presence of your secretary, to unburden myself of part of my tears which otherwise I must swallow and amuse myself by the occupations of my works, although otherwise out of season. So trusting, in divine goodness alone, I end with a reiteration of my paternal wishes for your prosperity, remaining unto the last breath,
Lord Prince Royal,
Your most humble father, obliged and dedicated to serve you,
Johan Kasimir, Count Palatine.
Stegeborg, February 19, 1652.


Above: Kristina.


Above: Karl Gustav.


Above: Johan Kasimir.

Note: Bervik = Berendes.

No comments:

Post a Comment